Développement de l’aquaculture marine : Instructions pour un nouvel élan à la filière
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, a instruit les directeurs de la pêche de wilaya de donner un nouvel élan et d’encourager l’aquaculture marine, en accordant toutes les facilités aux opérateurs voulant investir dans cette filière. C’est lors d’une réunion nationale, qui a regroupé, ce mardi, les directeurs […] The post Développement de l’aquaculture marine : Instructions pour un nouvel élan à la filière appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, a instruit les directeurs de la pêche de wilaya de donner un nouvel élan et d’encourager l’aquaculture marine, en accordant toutes les facilités aux opérateurs voulant investir dans cette filière.
C’est lors d’une réunion nationale, qui a regroupé, ce mardi, les directeurs de la pêche et de l’aquaculture de wilaya, que le ministre a donné des instructions aux directeurs régionaux en vue d’encourager davantage l’aquaculture marine, a indiqué un communiqué du ministère, mettant en avant les facilités qui seront accordées à ces opérateurs.
Pour ce faire, les responsables locaux sont appelés à accorder des facilités aux opérateurs souhaitant investir dans ce domaine, a-t-on précisé. L’aquaculture marine brasse une large gamme de produits de la mer, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire, d’où l’importance que lui accorde le ministère. Parmi les autres instructions du ministre aux responsables locaux, figurent aussi les facilitations qui devront être accordées aux opérateurs qui vont investir dans la création des fermes d’engraissement du thon rouge.
Cherfa a, en outre, souligné l’importance accordée à l’élevage du tilapia rouge, affirmant qu’il « constitue une priorité pour le secteur » et que « toutes les wilayas sont tenues de s’engager dans le programme d’élevage de ce type de poisson ». Ce dernier, a-t-il ajouté, « sera inclus dans la liste des produits de large consommation subventionnés par l’État ».
Rappelant les objectifs du secteur s’agissant du développement de l’aquaculture marine et continentale, le ministre a signalé la dynamique qu’enregistre cette filière qui est le résultat « des mesures incitatives prises par les pouvoirs publics ». Ces mesures, a-t-il noté, concernent principalement le soutien accordé aux producteurs ainsi que l’expansion de l’aquaculture intégrée à l’agriculture.
Une évaluation des différentes activités du secteur, notamment le développement de l’aquaculture, la relance de l’exploitation de la flotte de pêche ainsi que la préparation de la 10e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture, qui se tiendra au début du mois de novembre prochain, a été faite lors de cette réunion qui a regroupé des directeurs régionaux de la pêche ainsi que les cadres centraux du ministère.
L’aquaculture marine est l’élevage et la culture d’organismes aquatiques en milieu marin. Elle vise à répondre à la demande croissante de produits de la mer de manière durable, pour éviter d’avoir à stocker les produits en grandes quantités. Cette pratique inclut l’élevage de poissons, de crustacés, de coquillages et d’algues dans des conditions contrôlées, avec des innovations visant à minimiser son impact environnemental grâce à des aliments plus durables et des systèmes intégrés.
Il y a lieu de rappeler que l’Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture d’Alger et l’Ecole de formation technique de la pêche et de l’aquaculture de Cherchell ont signé, le mois dernier, des conventions avec l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Nesda) pour l’ouverture d’un centre de développement de l’entrepreneuriat (CDE).
Le ministre Cherfa, présent à cet événement, avait mis en lumière l’importance de la formation spécialisée, soulignant qu’elle constitue « un levier essentiel pour accompagner la dynamique que connaissent actuellement les secteurs de la pêche et de l’aquaculture ». Il avait également insisté sur la nécessité d’un perfectionnement continu des compétences et de l’acquisition de nouvelles aptitudes techniques, afin de répondre aux exigences croissantes de ces filières stratégiques pour l’économie nationale.
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