Vacances au Maroc : un été marqué par une flambée sans précédent des prix

Au fil des années, le Maroc s’est forgé auprès des touristes français une réputation de pays touristique alliant authenticité, confort et prix attractifs. Mais cet été, de nombreux touristes ont été déçus.

La crise économique que traverse le Maroc ces dernières années n’a pas manqué d’avoir son impact sur le secteur touristique qui devient pour de nombreux Marocains la seule manière de s’en sortir financièrement.

Pour se remplir les caisses en ces temps de crises, et en prévision à la saison creuse, certains établissements hôteliers et touristiques au Maroc ont revu leurs grilles tarifaires à la hausse cet été.

Idem pour les petits commerçants, qui n’hésitent pas à fixer des prix en fonction du client : si c’est un touriste, il faudra forcément qu’il paye plus.

« En cinq jours à Agadir, j’ai claqué l’équivalent de mon salaire mensuel »

Cette hausse généralisée des prix dans le secteur touristique au Maroc s’est accompagnée d’une dégradation des qualités des services. Résultat ? Beaucoup de touristes français se sont sentis comme de véritables pigeons et beaucoup ont écourté leurs séjours dans le Royaume.

« En cinq jours à Agadir, j’ai claqué l’équivalent de mon salaire mensuel », témoigne une touriste citée par le média local Hespress, ajoutant que « ses enfants n’ont même pas pu profiter correctement de la piscine qui était verte ». Un autre touriste se plaint au site marocain Bladi de s’être retrouvé dans « un appartement miteux sans climatisation pour 850 dirhams la nuit (80 €) ».

Un autre touriste, venu de France pour passer quelques jours au Maroc, a confié au média marocain Le360 qu’il s’est heurté aux « arnaques quotidiennes et au prix spécial touriste ». Il dénonce « les hôtels 5 étoiles qui n’en n’ont que le nom » ainsi que « la traversée du détroit plus chère que celle de la Manche ».

Au-delà des prix exorbitants, plusieurs touristes français ont été escroqués. C’est notamment le cas de 80 touristes venus de France et ayant réservé dans un hôtel à Taghazout. En arrivant sur place, ils se rendent compte que l’établissement avait fait du surbooking.

Ils se sont alors retrouvés dans un « hôtel familial et bruyant » en plein Agadir, alors qu’ils avaient payé les yeux de la tête pour un hôtel sans enfants, calme et avec vue sur l’Atlantique. « Le cadre n’était absolument pas le même », a confié Dylan, un des touristes français au Parisien. 

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