Une marche mondiale vers Ghaza le 12 juin pour exiger la fin du génocide

GENEVE - Les citoyens de 37 pays se sont donné rendez-vous au Caire, en Egypte, le 12 juin, pour une marche mondiale vers Ghaza pour exiger la fin du génocide, la levée du blocus imposé par l'entité sioniste à l'enclave palestinienne et permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, ont annoncé les organisateurs. Un convoi devrait les emmener jusqu'à El-Arich, ville du Sinaï située à la frontière de l'enclave palestinienne. De là, ces marcheuses et marcheurs pacifistes auront à parcourir les 50 kilomètres qui les séparent du poste-frontière de Rafah. Trois jours de marche à l'aube et en soirée (les températures peuvent grimper jusqu'à 50 degrés dans la région) pour faire entendre leur voix face au silence assourdissant et à l'inaction de la communauté internationale. En effet, face au risque imminent de famine généralisée, aux enfants qui meurent déjà de faim et aux bombardements sionistes incessants qui massacrent les civils, un mouvement international, la "Global March to Ghaza", a vu le jour. Un collectif citoyen qui se revendique apolitique, pacifiste et indépendant. Aucune affiliation partisane, aucune idéologie ni religion, mais une volonté commune : ne pas rester les bras croisés. "On ne sait plus quoi faire pour stopper le génocide en cours", confie Samuel Crettenand, délégué suisse et porte-parole du mouvement à la presse locale. Ce militant pacifiste, bien connu en Suisse romande, affirme avoir tout tenté pour alerter l'opinion publique et faire réagir les autorités helvétiques. "Par tous les moyens, nous essayons de rappeler qu'un génocide se déroule sous nos yeux", souligne-t-il. Et de poursuivre : "Il est extrêmement choquant de constater l'inaction de nos autorités. On ne pouvait plus rester inertes : il fallait qu'on se mette en marche". Des comités nationaux se sont constitués dans 37 pays depuis le lancement de cette initiative. "On en espère encore davantage, le mouvement prend de l'ampleur jour après jour", ajoute-t-il, précisant que "plus d'un millier de personnes feront le voyage jusqu'au Caire, dont près de 200 depuis la Suisse". Un périple entièrement financé par les participantes et participants eux-mêmes, mais aussi grâce à une cagnotte en ligne. Selon Samuel Crettenand, cette mobilisation internationale vise à briser le blocus pour que "l'aide alimentaire et médicale puisse être acheminée via un corridor humanitaire". Se félicitant de l'ampleur prise par le mouvement, ce militant affirme que cette action est soutenue par "plus de 300 ONG à travers le monde". "Et quand on voit l'énergie déployée pour bloquer notre site, pirater nos données, infiltrer nos groupes ou nous discréditer, on se dit que le mouvement dérange. Et qu'il pourrait bien contribuer à isoler encore davantage les autorités (d'occupation sionistes) face au génocide qu'elles sont en train de commettre", soutient-il.

Juin 5, 2025 - 19:06
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Une marche mondiale vers Ghaza le 12 juin pour exiger la fin du génocide
Une marche mondiale vers Ghaza le 12 juin pour exiger la fin du génocide

GENEVE - Les citoyens de 37 pays se sont donné rendez-vous au Caire, en Egypte, le 12 juin, pour une marche mondiale vers Ghaza pour exiger la fin du génocide, la levée du blocus imposé par l'entité sioniste à l'enclave palestinienne et permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, ont annoncé les organisateurs.

Un convoi devrait les emmener jusqu'à El-Arich, ville du Sinaï située à la frontière de l'enclave palestinienne. De là, ces marcheuses et marcheurs pacifistes auront à parcourir les 50 kilomètres qui les séparent du poste-frontière de Rafah.

Trois jours de marche à l'aube et en soirée (les températures peuvent grimper jusqu'à 50 degrés dans la région) pour faire entendre leur voix face au silence assourdissant et à l'inaction de la communauté internationale.

En effet, face au risque imminent de famine généralisée, aux enfants qui meurent déjà de faim et aux bombardements sionistes incessants qui massacrent les civils, un mouvement international, la "Global March to

Ghaza", a vu le jour. Un collectif citoyen qui se revendique apolitique, pacifiste et indépendant. Aucune affiliation partisane, aucune idéologie ni religion, mais une volonté commune : ne pas rester les bras croisés.

"On ne sait plus quoi faire pour stopper le génocide en cours", confie Samuel Crettenand, délégué suisse et porte-parole du mouvement à la presse locale.

Ce militant pacifiste, bien connu en Suisse romande, affirme avoir tout tenté pour alerter l'opinion publique et faire réagir les autorités helvétiques.

"Par tous les moyens, nous essayons de rappeler qu'un génocide se déroule sous nos yeux", souligne-t-il. Et de poursuivre : "Il est extrêmement choquant de constater l'inaction de nos autorités. On ne pouvait plus rester inertes : il fallait qu'on se mette en marche".

Des comités nationaux se sont constitués dans 37 pays depuis le lancement de cette initiative.

"On en espère encore davantage, le mouvement prend de l'ampleur jour après jour", ajoute-t-il, précisant que "plus d'un millier de personnes feront le voyage jusqu'au Caire, dont près de 200 depuis la Suisse".

Un périple entièrement financé par les participantes et participants eux-mêmes, mais aussi grâce à une cagnotte en ligne.

Selon Samuel Crettenand, cette mobilisation internationale vise à briser le blocus pour que "l'aide alimentaire et médicale puisse être acheminée via un corridor humanitaire".

Se félicitant de l'ampleur prise par le mouvement, ce militant affirme que cette action est soutenue par "plus de 300 ONG à travers le monde".

"Et quand on voit l'énergie déployée pour bloquer notre site, pirater nos données, infiltrer nos groupes ou nous discréditer, on se dit que le mouvement dérange. Et qu'il pourrait bien contribuer à isoler encore davantage les autorités (d'occupation sionistes) face au génocide qu'elles sont en train de commettre", soutient-il.