Ernest, le spectre d’un nouveau flop plane

Un mois seulement après son arrivée à Alger, Emmanuel Ernest commence déjà à faire parler de lui… mais pas pour les bonnes raisons. L’attaquant libérien, censé redonner un nouveau souffle au secteur offensif de l’USM Alger, peine à convaincre. Son niveau de jeu, jugé très moyen depuis le début de la saison, alimente les critiques …

Oct 2, 2025 - 00:40
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Ernest, le spectre d’un nouveau flop plane
Un mois seulement après son arrivée à Alger, Emmanuel Ernest commence déjà à faire parler de lui… mais pas pour les bonnes raisons. L’attaquant libérien, censé redonner un nouveau souffle au secteur offensif de l’USM Alger, peine à convaincre. Son niveau de jeu, jugé très moyen depuis le début de la saison, alimente les critiques et fait resurgir le douloureux souvenir de ses prédécesseurs, Sékou Gassama et Caleb-Bonfils Bimenyimana, deux échecs retentissants au même poste. Lundi à Dar El Beida, face au MC El-Bayadh, Emmanuel Ernest était titularisé par Abdelhak Benchikha. Un match censé être celui du déclic pour l’attaquant, dans un contexte favorable et face à un adversaire réputé prenable. Pourtant, sur le terrain, le Libérien a livré une copie terne, sans relief. Trop peu mobile, rarement en bonne position, souvent battu dans les duels, Ernest a brillé… par son absence dans les temps forts de l’équipe.
Un rendement insuffisant pour un attaquant censé porter l’attaque
Ce qui inquiète le plus, ce n’est pas seulement l’absence de buts – bien que celle-ci commence à devenir un réel problème – mais surtout son manque d’impact dans le jeu. En pointe, il ne propose pas suffisamment de solutions, ne fait pas reculer les défenses adverses, et son entente avec ses partenaires offensifs semble quasi inexistante. « On attend beaucoup plus d’un attaquant étranger, surtout à l’USMA. Ce n’est pas suffisant, il doit réagir rapidement, sinon il ira rejoindre la longue liste des flops que le club a connus ces dernières saisons », glisse un supporter du club que nous avons questionné sur l’apport de l’avant-centre liberien jusque-là.
Le syndrome des « numéros 9 » ratés
Depuis plusieurs saisons, l’USM Alger accumule les erreurs de casting au poste d’avant-centre. L’échec de l’Hispano-Sénégalais Sékou Gassama reste encore dans toutes les mémoires, tout comme celui du Burundais Bonfils-Caleb Bimenyimana, qui avait pourtant suscité beaucoup d’espoirs à son arrivée. Emmanuel Ernest devait rompre cette spirale négative. Au lieu de cela, il semble l’alimenter davantage. Certains supporters, déçus par son rendement, commencent déjà à s’interroger sur le processus de recrutement : « Comment est-il possible qu’on continue à ramener des attaquants qui n’ont ni le profil, ni le niveau pour s’imposer dans un club comme l’USMA ? », peut-on lire sur les réseaux sociaux.
Une réaction urgente attendue
À ce stade de la saison, Ernest n’a plus vraiment droit à l’erreur. Il devra impérativement montrer autre chose lors des prochaines sorties, sous peine d’être relégué au second plan, voire poussé vers la sortie prématurément, comme certains avant lui. Marquer, provoquer, se rendre utile : tel est désormais le triple impératif pour l’attaquant libérien, s’il ne veut pas devenir le nouveau nom associé au mot « flop » du côté de Soustara. La balle est dans son camp.
Nassim A.