Gaz et pétrole : La France a importé pour 4,66 milliards d’euros d’Algérie durant les 11 premiers mois de 2024 (-11,8%)

Les hydrocarbures (gaz et pétrole brut) algériens ont représenté 9,9% des importations d’hydrocarbures de la France en valeur durant les 11 premiers mois de 2024, avec 4,66 milliards d’euros, montant en baisse de -11,8% par rapport aux 11 premiers mois 2023, selon les données des douanes françaises.

Ces chiffres sont contenus dans la « Lettre Economique d’Algérie », une publication du Service économique régional de l’ambassade de France à Alger, soulignant que les chiffres sur l’ensemble de l’année dernière ne sont pas encore disponibles. « L’Algérie constituait fin novembre 2024 le 3e fournisseur d’hydrocarbures de la France, derrière la Belgique et les Etats-Unis », selon la même source.

« Sur les 10 premiers mois 2024, pris séparément, le gaz algérien a représenté 10,1% des importations de gaz de la France en valeur, avec 2,05 milliards d’euros, montant en baisse de -18,5% par rapport aux 10 premiers mois 2023 », note la même publication, dans son numéro pour novembre-décembre 2024 et janvier 2025. « L’Algérie était ainsi fin octobre 2024 le 4e fournisseur de gaz de la France derrière la Belgique, les Etats-Unis et la Russie« , précise-t-on.

Le même document ajoute : « Au cours de la même période, pris séparément, le pétrole brut algérien a représenté 9,8% des importations de pétrole brut de la France en valeur, avec 2,24 milliards d’euros, un montant en légère baisse (-1,3%) par rapport aux 10 premiers mois 2023, tandis que le volume a légèrement augmenté (+1,0%) à 3,66 millions de tonnes. » « Ces chiffres faisaient de l’Algérie le 4e fournisseur de pétrole brut de la France à la fin octobre 2024, derrière les Etats-Unis, le Nigéria et le Kazakhstan », relève-t-on.

Sur l’ensemble de l’année 2023, les hydrocarbures naturels algériens (gaz naturel et pétrole brut) avaient représenté 11,1% des importations d’hydrocarbures de la France en valeur, avec 5,8 Mds EUR, derrière la Belgique et les Etats-Unis, selon les données des douanes françaises.

« Cette année-là, pris séparément, le gaz algérien avait représenté 8,3 % des importations de gaz de la France en valeur, avec 3,0 milliards d’euros, derrière la Belgique et les Etats-Unis, et devant l’Espagne et la Russie », lit-on dans la publication, qui précise : « De son côté, pris séparément, le pétrole brut algérien avait représenté 9,6 % des importations de pétrole brut de la France en valeur, avec 2,78 milliards d’euros pour un volume de 4,44 millions de tonnes, derrière les Etats-Unis, le Nigéria et le Kazakhstan. »

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