Ignoble assassinat de la jeune Marwa : pas d’indulgence avec les monstres !

Une contribution de Mohamed El-Maadi – Marwa Boughachiche, 12 printemps. Enlevée à Constantine, violée, assassinée, jetée dans les bois. Une enfant. Une innocente. Un ange que le pays n’a pas su protéger.

Et pendant que sa mère pleure sur une tombe fraîche, que fait l’Etat ? Il débat. Il tergiverse. Il caresse les démons dans le sens du droit international. Il cite l’article 6 du Pacte onusien. Il récite mollement le catéchisme des ONG. Pendant ce temps, le meurtrier, lui, respire. Mange. Dort. Protégé par une justice qui refuse de tuer, mais tolère qu’on massacre nos enfants.

Cela suffit !

Un pays qui ne punit pas la monstruosité à sa hauteur n’est pas un pays. C’est un territoire en sursis. Un champ d’expérimentation morale pour élites occidentalisées, éloignées du sang et des larmes.

Ce que Marwa a subi dépasse le crime. C’est une profanation. Et une profanation appelle une sentence absolue. Pas une peine. Pas un enfermement. Pas une réduction de peine pour «bonne conduite». Une sentence. Définitive. Totale. La mort.

A ceux qui s’opposent à la peine capitale, qu’ils aient au moins le courage d’aller le dire à la mère de Marwa. Allez lui expliquer que le monstre qui a violé sa fille a encore des droits. Qu’il faut l’écouter. Le comprendre. Le «réinsérer». Qu’il est un homme, lui aussi.

Non. Ce n’est plus un homme. C’est une ordure organique. Un parasite social. Et un Etat digne doit faire le ménage.

La suspension de la peine de mort depuis 1993 est une trahison. Elle n’est pas humaniste. Elle est lâche. Elle ne protège rien. Elle n’intimide personne. Elle ne sauve aucune vie. Elle banalise le crime et sacralise les bourreaux.

L’Algérie doit sortir de cette hypocrisie. La France a aboli la peine capitale ? Libre à elle. Nous, nous avons des Marwa. Des familles. Des souvenirs mutilés. Et nous avons autre chose qu’eux : de l’honneur.

Rétablir la peine de mort n’est pas une régression. C’est une reconquête. Celle de la terreur légitime contre les barbares. Celle du glaive au service des innocents. Celle d’un peuple qui envoie un message clair : tue un enfant, et tu n’auras pas le temps de vieillir.

Justice ne sera faite que le jour où le sang de Marwa appellera le dernier souffle de son assassin. Ni avant. Ni autrement.

M. E.-M.

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