Ils ont appelé à utiliser les «mots justes» Des écrivains britanniques et irlandais dénoncent le génocide sioniste à Ghaza
Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande ont appelé à utiliser les «mots justes» et à qualifier de génocide l’agression sioniste en cours dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023. «Ecrivains d’Angleterre, du pays de Galles, d’Ecosse, d’Irlande du Nord et de la République d’Irlande, nous demandons à nos nations et aux […]

Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande ont appelé à utiliser les «mots justes» et à qualifier de génocide l’agression sioniste en cours dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
«Ecrivains d’Angleterre, du pays de Galles, d’Ecosse, d’Irlande du Nord et de la République d’Irlande, nous demandons à nos nations et aux peuples du monde de se joindre à nous pour mettre fin au silence et à l’inaction collective face à l’horreur», écrivent-ils dans cette tribune publiée mardi soir sur le site Medium. «L’utilisation des termes ‘’génocide’’ ou ‘’actes de génocide’’ pour décrire ce qui se passe à Ghaza n’est plus contestée par les experts juridiques internationaux ni par les organisations de défense des droits humains», défendent-ils dans ce texte, signé notamment par Jeanette Winterson, Brian Eno et Elif Shafak. «Trop souvent, les mots ont été utilisés pour justifier l’injustifiable, nier l’indéniable, défendre l’indéfendable. Trop souvent aussi, les mots justes – ceux qui comptaient – ont été éradiqués, ainsi que ceux qui auraient pu les écrire», ajoutent les écrivains. Ils réclament la distribution immédiate et sans restriction de nourriture et d’aide médicale à Ghaza par l’ONU ainsi qu’un cessez-le-feu, faute de quoi «des sanctions devraient être imposées», insistent-ils.
Une lettre similaire a été publiée mardi par quelque 300 écrivains francophones. «Nous ne pouvons plus nous contenter d’appeler cela une horreur, de faire montre d’une empathie générale et sans objet, sans qualifier cette horreur, ni préciser de quoi il s’agit», estiment les 300 écrivains dans une tribune publiée par le quotidien français Libération. Les signataires parmi lesquels figurent Virginie Despentes, Mohamed Mbougar Sarr ou encore Gaël Faye l’affirment : «Il faut aujourd’hui nommer le génocide».
Plus de 54 000 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis octobre 2023 à Ghaza, soumise à un bombardement intensif de l’armée d’occupation sioniste et à la famine en raison du blocus imposé, depuis le 2 mars, par l’entité sioniste, empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de l’enclave. F. H.