Indignation des partis politiques
Les partis politiques continuent de réagir après les propos condamnables du président français Emmanuel Macron sur l’affaire de Boualem Sansal, naturalisé depuis quelques mois par le gouvernement français. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a publié, ce mardi, un communiqué officiel dans lequel il exprime sa ferme condamnation de ces déclarations, qu’il considère […] The post Indignation des partis politiques appeared first on Le Jeune Indépendant.
Les partis politiques continuent de réagir après les propos condamnables du président français Emmanuel Macron sur l’affaire de Boualem Sansal, naturalisé depuis quelques mois par le gouvernement français.
Le parti du Front de libération nationale (FLN) a publié, ce mardi, un communiqué officiel dans lequel il exprime sa ferme condamnation de ces déclarations, qu’il considère comme une « faute immorale » et des « propos irresponsables ».
Le FLN a expliqué que ces déclarations constituent « une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie » et qu’elles portent atteinte à la souveraineté et à la dignité de l’Algérie, d’autant plus qu’elles concernent une affaire judiciaire en cours d’examen selon les lois algériennes.
Le parti a exprimé son refus de ces étranges déclarations d’un chef d’Etat, qui prétend respecter les lois et les conventions internationales, soulignant que ces déclarations révèlent une politique de deux poids, deux mesures à l’égard des questions internationales.
Le parti a souligné que l’Algérie, pays qui a donné naissance aux révolutionnaires et aux hommes libres, « rejette totalement toute tentative d’ingérence dans ses affaires intérieures, ainsi que toute forme de chantage ou de marchandage, quelle qu’en soit l’origine ».
Le FLN a ajouté que l’Algérie, qui a sacrifié des milliers de martyrs pour conquérir sa liberté, restera un pays libre, car les Algériens « sont nés libres et resteront libres ». Le parti a souligné que de telles déclarations constituent « une tentative lamentable de déformer l’image de l’Algérie et de ses institutions souveraines », et qu’il s’agit d’une nouvelle « action provocatrice visant à déstabiliser l’Algérie ».
En conclusion, le parti FLN a appelé les autorités françaises à « adhérer aux principes régissant les relations internationales fondées sur le respect mutuel » et a affirmé son rejet catégorique de toute ingérence extérieure ou tentative de donner des leçons sur les libertés et les droits de l’homme.
Le Rassemblement national démocratique (RND) a publié un communiqué dénonçant les déclarations de Macron, les qualifiant d’« irresponsables » et d’« ingérence flagrante et inacceptable » dans les affaires intérieures de l’Algérie.
Le parti a souligné que ces déclarations constituent « une tentative désespérée d’influencer l’indépendance de l’institution judiciaire algérienne », et reflètent en même temps la profonde crise interne à laquelle est confrontée la France et que le président français tente d’exporter en Algérie.
Pour le RND, le président Macron est devenu « l’otage » des mains de l’extrême droite et des lobbys aux origines sionistes et anti-algériennes, considérant ces déclarations comme une « chute politique et morale » pour un pays qui revendique la démocratie et l’Etat de droit. Enfin, le parti a renouvelé son plein soutien aux institutions de l’Etat algérien, soulignant qu’il se tient à leurs côtés contre ces pratiques agressives.
Pour sa part, le Front des forces socialistes (FFS) a jugé les déclarations du président français à l’égard de l’Algérie de « dégoûtantes, honteuses et inacceptables ». Selon un communiqué du parti, « ces déclarations, dans lesquelles ils insultent notre pays, reflètent un mépris pathologique et l’incapacité persistante de la France officielle à assumer la responsabilité de son passé colonial et à se débarrasser de son attitude condescendante envers les pays souverains. »
« Au lieu de s’engager sur la voie d’une reconnaissance pleine et absolue des crimes coloniaux, il semble que la France soit aujourd’hui devenue l’otage de tendances extrémistes hostiles à l’Algérie, à la fois racistes et islamophobes. », ajoute encore le communiqué.
Pour le FFS, « cette position représente une violation flagrante des principes diplomatiques fondamentaux et du respect mutuel entre pays indépendants », avant de souligner que « l’Algérie, forte de son histoire et de sa lutte héroïque pour l’indépendance, ne peut accepter des leçons de morale ou d’humanité de la part d’un gouvernement qui soutient, par son silence ou par ses actions, le génocide en cours à Gaza ».
De son côté, le Front El-Moustakbel a exprimé son étonnement face aux déclarations provocatrices du président français, les considérant comme la simple réaction d’une personne « piégée dans le passé colonial et otage de l’extrême droite ».
Dans un communiqué diffusé ce mardi, le parti a indiqué qu’il condamne fermement ces déclarations qui reflètent l’extrémisme et la haine contre l’Algérie, soulignant que ces propos reflètent un « plan hostile systématique à porter atteinte à la stabilité et aux aspirations nationales de l’Algérie ». Le communiqué indique que l’Algérie connaît aujourd’hui des succès dans divers domaines, ce qui renforce sa souveraineté et soutient ses options stratégiques aux niveaux régional et international.
Le Front El-Moustakbel a ajouté que de telles déclarations « ne servent pas les valeurs communes entre les cultures et les peuples, mais contribuent plutôt à alimenter des sentiments de haine et de racisme, ce qui contredit les valeurs humaines qui appellent au respect et à la tolérance ».
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