« Je vis mieux en Algérie » : une expatriée Franco – Algérienne fait le bilan

De plus en plus d’Algériens de l’étranger souhaitent s’installer en Algérie. Ceci dit, peu d’entre eux osent vraiment faire le pas.

Zahra, Franco – Algérienne, figure parmi ces personnes qui ont pris leur courage à deux main et ont décidé de se construire une nouvelle vie en Algérie. Sur sa chaine TikTok, cette jeune femme explique sa vision des choses et parle de son expatriation dans le pays d’origine de ses parents.

S’installer en Algérie : « On ne va pas quitter une vie de rêve en France »

@zahrasroom

N’écoutez pas les gens et faites vos propres experienced. Si vous avez des questions n’hésitez pas je prendrais le temps d’y répondre. #fyp #algeria #algerianslife

♬ son original – Zahra

La Franco – Algérienne estime « qu’elle a de la chance d’avoir une double nationalité ». Ainsi, et au lieu de « mettre en concurrence la France et l’Algérie », elle essaie de « vivre entre les deux pays ». « Je n’effacerai pas l’une de mes identités pour une autre… je veux profiter de mes deux pays pleinement sans les mettre en compétition », a-t-elle noté.

« Sans idéaliser l’Algérie et dire que c’est un pays où tout est facile », cette binationale confie « qu’elle a réussi à y trouver son équilibre ». Elle assure d’ailleurs que « par rapport à la vie qu’elle avait en France, elle vit mieux en Algérie ».

Zahra souligne qu’on tente souvent de « dissuader » les Algériens de l’étranger de revenir en Algérie et de lancer leurs propres projets. « Vous pensez que parce qu’on vit en France, on va forcément quitter une vie de rêve ? ».

Selon elle, la France « était un pays agréable à vivre », mais « en ce moment, c’est loin d’être un eldorado ». Elle souligne que l’Algérie n’est pas parfaite non plus, mais qu’actuellement, « elle se sent mieux ici ».

« Je ne pouvais plus supporter ma vie en France »  

Cette Franco – Algérienne, qui se revendique comme féministe, dit rencontrer quelques difficultés à s’adapter en Algérie. Elle critique notamment « le harcèlement de rue et le patriarcat ». Ceci dit, elle estime qu’il faut simplement « vivre avec » tout en essayant de « faire changer les choses ».

Elle rappelle d’ailleurs qu’il y avait « des choses qui lui sortaient par les yeux quand elle était en France, mais qu’elle vivait avec ». Elle souligne cependant qu’elle est arrivée à un stade ou « elle ne pouvait plus supporter » sa vie en France.

Par ailleurs, Zahra, qui travaille comme « consultante en communication », confie qu’il est difficile de trouver du travail en tant que salariée en Algérie car les « binationaux sont habitués à certains salaires en France ».

Elle souligne cependant que « la plupart des binationaux se lancent dans le commerce et en tant qu’auto entrepreneurs ». Elle estime qu’en Algérie, « en tant que commerçants, on s’en sort plutôt bien ».  

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