Célébration de la Journée du savoir: "La personnalité réformiste et l'industrie du cinéma en Algérie" thème d'une rencontre à Alger

ALGER - Une rencontre intitulée "La personnalité réformiste et l'industrie du cinéma en Algérie", a été animée, mercredi à Alger, par une pléiade d'académiciens et d'universitaires, à l'occasion de la célébration de la Journée du savoir. Accueillie au Centre national du cinéma et de l'audiovisuel (CNCA), cette rencontre a été animée par les docteurs, Abdennour Ait Baaziz de l'université Blida 2, Lyès Boukhemoucha, directeur de l'Institut national supérieur du Cinéma de Koléa (INSC) et Mohamed Boukerras, directeur de l'Institut supérieur des métiers des Arts du spectacle (ISMAS), en présence de cinéastes et responsables d'entreprises audiovisuelles, ainsi que d'étudiants de l'Insc et l'Ismas. En avant goût aux interventions prévues lors de cette rencontre, la projection d'un court document filmé, réalisé par le CNCA, a mis en valeur quelques grandes figures historiques réformistes, à l'instar de Abdelhamid Ben Badis, Mohamed El Bachir El Ibrahimi, Larbi Tebessi et Malek Bennabi entre autres, faisant ainsi remarquer qu'il est grand temps que le cinéma, "se penche sur leur œuvre et leurs profils militants et singuliers". Evoqué dans le film, le travail intellectuel et social de ces savants érudits, a présidé à la préparation du peuple algérien à faire face au colonialisme français, par la formation des jeunes générations, en leur permettant l'accès à la connaissance et au savoir et la sensibilisation autour des référents de l'identité, l'Islam et la Patrie. Les interventions se sont essentiellement focalisées sur des thématiques qui ont abordé, les critères constituant une grande figure réformiste ayant marqué l'histoire et l'importance du cinéma, comme support archivistique et conservateur de mémoire, ainsi que dans la diffusion de son œuvre, pour que les jeunes générations s'en imprègnent, évoquant pour exemple, le parcours du Cheikh Fodil El Ouartilani. Le cinéma et la pensée réformiste en Algérie, entre la pluralité des modèles à mettre en valeur et l'urgence dictée par l'actualité, ainsi que l'expérience cinématographique algérienne dans la production des longs métrages de fiction autour des personnalités réformistes, ont constitué d'autres thématiques abordées lors de cette rencontre qui s'est achevée avec la lecture d'une dizaine de recommandations et un débat de qualité

Avr 17, 2025 - 06:53
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ALGER - Une rencontre intitulée "La personnalité réformiste et l'industrie du cinéma en Algérie", a été animée, mercredi à Alger, par une pléiade d'académiciens et d'universitaires, à l'occasion de la célébration de la Journée du savoir.

Accueillie au Centre national du cinéma et de l'audiovisuel (CNCA), cette rencontre a été animée par les docteurs, Abdennour Ait Baaziz de l'université Blida 2, Lyès Boukhemoucha, directeur de l'Institut national supérieur du Cinéma de Koléa (INSC) et Mohamed Boukerras, directeur de l'Institut supérieur des métiers des Arts du spectacle (ISMAS), en présence de cinéastes et responsables d'entreprises audiovisuelles, ainsi que d'étudiants de l'Insc et l'Ismas.

En avant goût aux interventions prévues lors de cette rencontre, la projection d'un court document filmé, réalisé par le CNCA, a mis en valeur quelques grandes figures historiques réformistes, à l'instar de Abdelhamid Ben Badis, Mohamed El Bachir El Ibrahimi, Larbi Tebessi et Malek Bennabi entre autres, faisant ainsi remarquer qu'il est grand temps que le cinéma, "se penche sur leur œuvre et leurs profils militants et singuliers".

Evoqué dans le film, le travail intellectuel et social de ces savants érudits, a présidé à la préparation du peuple algérien à faire face au colonialisme français, par la formation des jeunes générations, en leur permettant l'accès à la connaissance et au savoir et la sensibilisation autour des référents de l'identité, l'Islam et la Patrie.

Les interventions se sont essentiellement focalisées sur des thématiques qui ont abordé, les critères constituant une grande figure réformiste ayant marqué l'histoire et l'importance du cinéma, comme support archivistique et conservateur de mémoire, ainsi que dans la diffusion de son œuvre, pour que les jeunes générations s'en imprègnent, évoquant pour exemple, le parcours du Cheikh Fodil El Ouartilani.

Le cinéma et la pensée réformiste en Algérie, entre la pluralité des modèles à mettre en valeur et l'urgence dictée par l'actualité, ainsi que l'expérience cinématographique algérienne dans la production des longs métrages de fiction autour des personnalités réformistes, ont constitué d'autres thématiques abordées lors de cette rencontre qui s'est achevée avec la lecture d'une dizaine de recommandations et un débat de qualité