Journée internationale de la femme: en Palestine, les femmes font face à un déferlement continu et systématique de violences sionistes
ALGER- Alors que le monde célèbre ce samedi la Journée internationale des droits des femmes, en Palestine les femmes font face à un déferlement continu et systématique de violences commises par l'occupant sioniste, payant un lourd tribut avec plus de 12.000 femmes tombées en martyres durant plus de 15 mois d'agression génocidaire contre la bande de Ghaza. Elles sont soumises à l'oppression et à la violence sous toutes ses formes, au déplacement forcé, au déni d'accès à la santé, à l'éducation et au droit de vivre dans la dignité. Ce scénario est exacerbé par l'incarcération et les mauvais traitements infligés aux détenues palestiniennes. Dès le premier moment de leur arrestation, les femmes palestiniennes sont soumises à des formes extrêmes de persécution et de violence physique et psychologique. Outre ces immenses souffrances, les femmes palestiniennes sont confrontées à des conditions sanitaires difficiles, à la propagation de maladies et d'épidémies, à la contamination de l'eau, à la malnutrition et à la pénurie d'articles essentiels. Toutefois, en dépit des conditions de vie abominables, ces femmes palestiniennes, qu'elles soient à Ghaza ou en Cisjordanie occupée, affrontent l'agression avec un courage désarmant: elles luttent, soignent, pansent les blessures et s'engagent politiquement et militairement, offrant une des plus belles images d'héroïsme au monde. "En dépit des violences et de l'oppression de l'occupant, la femme palestinienne montre, à chaque fois, au monde son attachement à sa terre et son engagement aux côtés de l'homme jusqu'à la libération de la Palestine", a déclaré à l'APS l'ex-détenue Iman Nafeh, épouse de l'ex-détenu déporté Nael Barghouti. Déplorant l'intensification, au cours des derniers mois, des crimes perpétrés par l'occupant sioniste contre le peuple palestinien, Iman Nafeh affirme que la femme palestinienne est amenée, aujourd'hui, à "assumer une lourde responsabilité, en particulier après l'assassinat ou l'arrestation du père, du mari, du frère ou du fils". Selon cette figure de la résistance palestinienne, le rôle de la femme dans la société palestinienne "ne se résume pas à donner naissance à des héros", mais elle doit également assumer la responsabilité du foyer, élever les enfants, leur inculquer l'amour de la patrie et les préparer à se sacrifier pour la libération de leur terre. Evoquant les conditions de vie "extrêmement difficiles" dans les camps, dépourvus même des conditions minimales, Iman Nafeh affirme que "malgré tout, la femme palestinienne résistera et restera debout pour demeurer le phare qui éclaire le chemin vers l'indépendance et la liberté". Elle a appelé, à l'occasion, les femmes du monde à soutenir la femme palestinienne qui a dû faire preuve d'une capacité de résistance hors du commun pour faire face à l'occupant qui œuvre à la déraciner de sa terre à travers les assassinats et les déplacements forcés. "Immense souffrance" de la femme palestinienne à Ghaza L'ex-détenue, Iman Nafeh a souligné, dans ce contexte, l'importance de soutenir la femme palestinienne dans sa lutte pour mettre fin aux violences physiques et psychologiques auxquelles elle est soumise durant sa détention dans les geôles de l'occupant sioniste, et pour l'obtention de ses droits légitimes, notamment le droit de vivre dans la dignité et de jouir de sa liberté. De son côté, la journaliste palestinienne, Malak Abu Hussein, a mis en avant "l'immense souffrance" de la femme palestinienne à Ghaza, notamment celle qui lutte pour faire entendre la voix de son peuple et documenter les crimes commis par l'occupant. "En tant que journaliste palestinienne, je vis sous les bombardements incessants et la mort me guette à chaque instant, a-t-elle raconté. Toutefois, cela ne m'a jamais découragé. Je poursuis mon travail pour dénoncer les crimes de l'occupant et peu importe si, un jour, c'est la nouvelle de mon décès qui sera annoncée". Confrontées à la mort quotidiennement, a-t-elle poursuivi, les femmes palestiniennes refusent d'être paralysées par la peur et continuent leur combat par la plume et l'image. "Aujourd'hui, nous vivons un moment paradoxal : l'espoir de voir la trêve devenir pérenne et la peur de la reprise de l'agression" sioniste, a ajouté Malak Abu Hussein. Elle a exhorté, dans ce contexte, la communauté internationale à agir et à "porter la voix du peuple palestinien". "Ne soyez pas de simples spectateurs. Nous ne documentons pas notre souffrance pour susciter la sympathie, mais pour réveiller les consciences. La cause palestinienne n'est pas seulement la cause d'un peuple, mais c'est une cause juste", a-t-elle souligné. Forcées d'assumer de nouveaux rôles et de nouvelles responsabilités, les femmes palestiniennes, notamment à Ghaza, apportent une contribution significative à leur famille et à leur communauté malgré les immenses difficultés auxquelles elles doivent faire face, fait remarquer le Dr Raouia Hussein Amer Tamboura de l'hôpital Kamal-Adwa

ALGER- Alors que le monde célèbre ce samedi la Journée internationale des droits des femmes, en Palestine les femmes font face à un déferlement continu et systématique de violences commises par l'occupant sioniste, payant un lourd tribut avec plus de 12.000 femmes tombées en martyres durant plus de 15 mois d'agression génocidaire contre la bande de Ghaza.
Elles sont soumises à l'oppression et à la violence sous toutes ses formes, au déplacement forcé, au déni d'accès à la santé, à l'éducation et au droit de vivre dans la dignité. Ce scénario est exacerbé par l'incarcération et les mauvais traitements infligés aux détenues palestiniennes. Dès le premier moment de leur arrestation, les femmes palestiniennes sont soumises à des formes extrêmes de persécution et de violence physique et psychologique.
Outre ces immenses souffrances, les femmes palestiniennes sont confrontées à des conditions sanitaires difficiles, à la propagation de maladies et d'épidémies, à la contamination de l'eau, à la malnutrition et à la pénurie d'articles essentiels.
Toutefois, en dépit des conditions de vie abominables, ces femmes palestiniennes, qu'elles soient à Ghaza ou en Cisjordanie occupée, affrontent l'agression avec un courage désarmant: elles luttent, soignent, pansent les blessures et s'engagent politiquement et militairement, offrant une des plus belles images d'héroïsme au monde.
"En dépit des violences et de l'oppression de l'occupant, la femme palestinienne montre, à chaque fois, au monde son attachement à sa terre et son engagement aux côtés de l'homme jusqu'à la libération de la Palestine", a déclaré à l'APS l'ex-détenue Iman Nafeh, épouse de l'ex-détenu déporté Nael Barghouti.
Déplorant l'intensification, au cours des derniers mois, des crimes perpétrés par l'occupant sioniste contre le peuple palestinien, Iman Nafeh affirme que la femme palestinienne est amenée, aujourd'hui, à "assumer une lourde responsabilité, en particulier après l'assassinat ou l'arrestation du père, du mari, du frère ou du fils".
Selon cette figure de la résistance palestinienne, le rôle de la femme dans la société palestinienne "ne se résume pas à donner naissance à des héros", mais elle doit également assumer la responsabilité du foyer, élever les enfants, leur inculquer l'amour de la patrie et les préparer à se sacrifier pour la libération de leur terre.
Evoquant les conditions de vie "extrêmement difficiles" dans les camps, dépourvus même des conditions minimales, Iman Nafeh affirme que "malgré tout, la femme palestinienne résistera et restera debout pour demeurer le phare qui éclaire le chemin vers l'indépendance et la liberté".
Elle a appelé, à l'occasion, les femmes du monde à soutenir la femme palestinienne qui a dû faire preuve d'une capacité de résistance hors du commun pour faire face à l'occupant qui œuvre à la déraciner de sa terre à travers les assassinats et les déplacements forcés.
"Immense souffrance" de la femme palestinienne à Ghaza
L'ex-détenue, Iman Nafeh a souligné, dans ce contexte, l'importance de soutenir la femme palestinienne dans sa lutte pour mettre fin aux violences physiques et psychologiques auxquelles elle est soumise durant sa détention dans les geôles de l'occupant sioniste, et pour l'obtention de ses droits légitimes, notamment le droit de vivre dans la dignité et de jouir de sa liberté.
De son côté, la journaliste palestinienne, Malak Abu Hussein, a mis en avant "l'immense souffrance" de la femme palestinienne à Ghaza, notamment celle qui lutte pour faire entendre la voix de son peuple et documenter les crimes commis par l'occupant.
"En tant que journaliste palestinienne, je vis sous les bombardements incessants et la mort me guette à chaque instant, a-t-elle raconté.
Toutefois, cela ne m'a jamais découragé. Je poursuis mon travail pour dénoncer les crimes de l'occupant et peu importe si, un jour, c'est la nouvelle de mon décès qui sera annoncée".
Confrontées à la mort quotidiennement, a-t-elle poursuivi, les femmes palestiniennes refusent d'être paralysées par la peur et continuent leur combat par la plume et l'image.
"Aujourd'hui, nous vivons un moment paradoxal : l'espoir de voir la trêve devenir pérenne et la peur de la reprise de l'agression" sioniste, a ajouté Malak Abu Hussein.
Elle a exhorté, dans ce contexte, la communauté internationale à agir et à "porter la voix du peuple palestinien".
"Ne soyez pas de simples spectateurs. Nous ne documentons pas notre souffrance pour susciter la sympathie, mais pour réveiller les consciences.
La cause palestinienne n'est pas seulement la cause d'un peuple, mais c'est une cause juste", a-t-elle souligné.
Forcées d'assumer de nouveaux rôles et de nouvelles responsabilités, les femmes palestiniennes, notamment à Ghaza, apportent une contribution significative à leur famille et à leur communauté malgré les immenses difficultés auxquelles elles doivent faire face, fait remarquer le Dr Raouia Hussein Amer Tamboura de l'hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de l'enclave.
"En dépit de toutes ses souffrances, la femme palestinienne poursuivra son combat. Elle est, aujourd'hui fière de lutter pour la libération du troisième Lieu-Saint en Islam", a-t-elle affirmé.