Libye : la réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins appelle à accélérer le règlement de la crise
LE CAIRE- La réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, tenue samedi au Caire, a appelé à accélérer le règlement de la crise libyenne et à mettre fin à la division politique pour "éviter une nouvelle escalade, la propagation de la violence et du terrorisme et l'extension du conflit", affirmant que "la sécurité de la Libye participe de la sécurité des pays voisins". Dans le communiqué conjoint sanctionnant les travaux de la réunion du Mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, de l'Egypte et de la Tunisie ont renouvelé leur appel à l'ensemble des parties libyennes à "faire preuve de la plus grande retenue" et à "cesser immédiatement toute escalade" afin de "préserver l'intégrité du peuple libyen frère", et ce, au vu des "graves" développements en cours en Libye et de l'évolution de la situation sécuritaire dans la capitale Tripoli. "Au regard des liens historiques et fraternels et de la communauté de destin liant l'Egypte, l'Algérie et la Tunisie à la Libye, pays frère, et partant de la volonté sincère qui anime les dirigeants des trois pays, les ministres des Affaires étrangères de l'Egypte, de la Tunisie et de l'Algérie ont tenu, en date du 31 mai 2025 au Caire, une réunion dans le cadre du Mécanisme tripartite des pays voisins pour examiner les derniers développements en Libye et œuvrer pour la solution politique escomptée dans ce pays frère", lit-on dans le communiqué. Lors de cette réunion, les ministres sont convenus de "poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations Unies pour évaluer la situation en Libye, échanger les vues sur l'avenir du paysage politique libyen et définir les modalités de coopération pour garantir la sécurité, la stabilité et le développement dans la région", selon le communiqué. Le texte réaffirme "l'importance de faire prévaloir les intérêts du peuple libyen frère, de préserver ses capacités et ses biens, et de parvenir à un consensus entre toutes les parties libyennes, sous l'égide des Nations Unies et avec l'appui des pays voisins, en vue de mettre fin à la division et de faire avancer le processus politique en Libye vers l'unification des institutions et la tenue simultanée des élections législatives et présidentielle". Les ministres ont en outre insisté sur "la nécessité d'accélérer le règlement de la crise libyenne et de mettre fin à la division politique pour éviter une nouvelle escalade, la propagation de la violence et du terrorisme et l'extension du conflit", soulignant, à cet égard, que "la sécurité de la Libye participe de la sécurité des pays voisins". A ce titre, les participants ont mis l'accent sur la nécessité pour les Libyens de "s'approprier le processus politique dans ce pays", affirmant que "la solution politique doit être inter-libyenne et émaner de la volonté et du consensus de toutes les composantes du peuple libyen frère, avec le soutien des Nations Unies, dans le respect des intérêts du peuple libyen sans exclusive". Ils ont également réaffirmé leur rejet de toute forme d'ingérence étrangère en Libye "susceptible d'attiser les tensions internes et de prolonger la crise libyenne, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité de la Libye et des pays voisins", insistant sur la nécessité de "poursuivre le soutien aux efforts du Comité militaire mixte (5+5) pour consolider le cessez-le-feu en vigueur, assurer le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires dans un délai déterminé, et réunifier les institutions militaires et sécuritaires, en accord avec les démarches en cours aux niveaux onusien, africain, arabe et méditerranéen". Les ministres ont aussi souligné l'importance de tenir des réunions périodiques du Mécanisme tripartite des pays voisins, convenant de tenir sa prochaine réunion ministérielle en Algérie, puis en Tunisie avant la fin de l'année en cours. A cette occasion, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, M. Mohamed Ali Nafti, ont "remercié l'Egypte pour l'accueil de cette réunion à un moment critique, ainsi que pour son hospitalité".


LE CAIRE- La réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, tenue samedi au Caire, a appelé à accélérer le règlement de la crise libyenne et à mettre fin à la division politique pour "éviter une nouvelle escalade, la propagation de la violence et du terrorisme et l'extension du conflit", affirmant que "la sécurité de la Libye participe de la sécurité des pays voisins".
Dans le communiqué conjoint sanctionnant les travaux de la réunion du Mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, de l'Egypte et de la Tunisie ont renouvelé leur appel à l'ensemble des parties libyennes à "faire preuve de la plus grande retenue" et à "cesser immédiatement toute escalade" afin de "préserver l'intégrité du peuple libyen frère", et ce, au vu des "graves" développements en cours en Libye et de l'évolution de la situation sécuritaire dans la capitale Tripoli.
"Au regard des liens historiques et fraternels et de la communauté de destin liant l'Egypte, l'Algérie et la Tunisie à la Libye, pays frère, et partant de la volonté sincère qui anime les dirigeants des trois pays, les ministres des Affaires étrangères de l'Egypte, de la Tunisie et de l'Algérie ont tenu, en date du 31 mai 2025 au Caire, une réunion dans le cadre du Mécanisme tripartite des pays voisins pour examiner les derniers développements en Libye et œuvrer pour la solution politique escomptée dans ce pays frère", lit-on dans le communiqué.
Lors de cette réunion, les ministres sont convenus de "poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations Unies pour évaluer la situation en Libye, échanger les vues sur l'avenir du paysage politique libyen et définir les modalités de coopération pour garantir la sécurité, la stabilité et le développement dans la région", selon le communiqué.
Le texte réaffirme "l'importance de faire prévaloir les intérêts du peuple libyen frère, de préserver ses capacités et ses biens, et de parvenir à un consensus entre toutes les parties libyennes, sous l'égide des Nations Unies et avec l'appui des pays voisins, en vue de mettre fin à la division et de faire avancer le processus politique en Libye vers l'unification des institutions et la tenue simultanée des élections législatives et présidentielle".
Les ministres ont en outre insisté sur "la nécessité d'accélérer le règlement de la crise libyenne et de mettre fin à la division politique pour éviter une nouvelle escalade, la propagation de la violence et du terrorisme et l'extension du conflit", soulignant, à cet égard, que "la sécurité de la Libye participe de la sécurité des pays voisins".
A ce titre, les participants ont mis l'accent sur la nécessité pour les Libyens de "s'approprier le processus politique dans ce pays", affirmant que "la solution politique doit être inter-libyenne et émaner de la volonté et du consensus de toutes les composantes du peuple libyen frère, avec le soutien des Nations Unies, dans le respect des intérêts du peuple libyen sans exclusive".
Ils ont également réaffirmé leur rejet de toute forme d'ingérence étrangère en Libye "susceptible d'attiser les tensions internes et de prolonger la crise libyenne, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité de la Libye et des pays voisins", insistant sur la nécessité de "poursuivre le soutien aux efforts du Comité militaire mixte (5+5) pour consolider le cessez-le-feu en vigueur, assurer le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires dans un délai déterminé,
et réunifier les institutions militaires et sécuritaires, en accord avec les démarches en cours aux niveaux onusien, africain, arabe et méditerranéen".
Les ministres ont aussi souligné l'importance de tenir des réunions périodiques du Mécanisme tripartite des pays voisins, convenant de tenir sa prochaine réunion ministérielle en Algérie, puis en Tunisie avant la fin de l'année en cours.
A cette occasion, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, M. Mohamed Ali Nafti, ont "remercié l'Egypte pour l'accueil de cette réunion à un moment critique, ainsi que pour son hospitalité".