L’Algérie condamne les attaques délibérées des forces d’occupation sionistes contre le personnel de la Finul

NEW YORK (Nations unies) - L’Algérie, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois de janvier, a "fermement" condamné vendredi, les attaques délibérées perpétrées par les forces d’occupation sionistes contre le personnel de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), appelant à l’ouverture d’une enquête impartiale en vue d’appliquer le principe de responsabilité. "Nous condamnons dans les termes les plus fermes les attaques délibérées des forces d’occupation (sionistes) contre le personnel de la Finul, ainsi que la destruction voulue de ses locaux", a déclaré le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, dans son intervention, lors d'une réunion sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod). M. Bendjama a appelé à ce que "des enquêtes impartiales soient lancées de manière à ce que puisse s’appliquer pleinement le principe de responsabilité". Le diplomate a notamment mis en garde contre "les violations en cours observées dans la zone d’opération de la Finul et de la Fnuod" perpétrées par la puissance occupante et qui sont "une source d'extrême inquiétude", réaffirmant au passage le soutien indéfectible de l’Algérie à ces missions et sa volonté "très ferme" de garantir "la sûreté et la sécurité des soldats de la paix". "Nous tenons à réitérer que les attaques à l'encontre des soldats de la paix constituent des crimes de guerre", a-t-il insisté. Rappelant, en outre, que le Conseil de sécurité a adopté, le mois passé, la résolution 2766 renouvelant le mandat de la Fnuod, le diplomate a indiqué que l’Algérie demande à ce que cette résolution soit "pleinement mise en œuvre". "L’Algérie approuve et appuie la disposition clé de la résolution, y compris l’obligation de respecter pleinement les termes de l’accord sur le dégagement des forces de 1974, de faire preuve de la plus grande retenue et d'empêcher des violations du cessez-le-feu dans la zone de séparation ainsi que de veiller à ce qu’il n’y ait aucune activité militaire dans cette zone", a-t-il souligné. Par ailleurs, M. Bendjama a indiqué que "les actions (sionistes) dans la zone de séparation et ses incursions multiples en territoire syrien constituent une grave menace, pas seulement pour la Syrie qui traverse une période très délicate mais également pour la paix et la sécurité régionale et internationale". A ce titre, il a appelé le Conseil de sécurité à "réaffirmer ses résolutions et agir de manière décisive pour mettre un terme à ces actions", relevant que "personne n’est au-dessus du droit (et) de la loi et (que) le principe de responsabilité doit être appliqué". "Traiter les causes profondes du conflit dans la région en mettant un terme à l'occupation de toutes les terres arabes est fondamental pour garantir une paix durable au Moyen-Orient", a-t-il soutenu. Et d’ajouter : "le cycle actuel de violences à une fois de plus souligné une vérité irréfutable, à savoir que nous ne pouvons pas régler les problèmes de la région par le biais de solutions parcellaires". Les défis de la région, a-t-il poursuivi, "sont liés entre eux et ce n'est que par le biais d'une approche holistique que nous pouvons espérer parvenir à une paix durable et véritable". Dans ce cadre, M. Bendjama a salué l'accord de cessez-le-feu à Ghaza et a dit espérer que celui-ci "mettra un terme au bain de sang dévastateur" que connait l’enclave palestinienne. "Cette évolution est bien sûr la bienvenue. Cependant (..) ceci ne peut pas et ne doit pas être notre objectif ultime", a-t-il prévenu, notant que cet accord "doit servir de tremplin vers une solution juste et durable (et) préparer l’avènement d’un Etat palestinien indépendant avec El-Qods Sharif pour capitale". Enfin, M. Bendjama a appelé les membres du Conseil de sécurité à se mobiliser pour "favoriser l'avènement d'une solution juste et durable qui ramène la paix et la justice au Moyen-Orient".

Jan 18, 2025 - 10:22
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L’Algérie condamne les attaques délibérées des forces d’occupation sionistes contre le personnel de la Finul
L’Algérie condamne les attaques délibérées des forces d’occupation sionistes contre le personnel de la Finul

NEW YORK (Nations unies) - L’Algérie, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois de janvier, a "fermement" condamné vendredi, les attaques délibérées perpétrées par les forces d’occupation sionistes contre le personnel de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), appelant à l’ouverture d’une enquête impartiale en vue d’appliquer le principe de responsabilité.

"Nous condamnons dans les termes les plus fermes les attaques délibérées des forces d’occupation (sionistes) contre le personnel de la Finul, ainsi que la destruction voulue de ses locaux", a déclaré le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, dans son intervention, lors d'une réunion sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod).

M. Bendjama a appelé à ce que "des enquêtes impartiales soient lancées de manière à ce que puisse s’appliquer pleinement le principe de responsabilité".

Le diplomate a notamment mis en garde contre "les violations en cours observées dans la zone d’opération de la Finul et de la Fnuod" perpétrées par la puissance occupante et qui sont "une source d'extrême inquiétude", réaffirmant au passage le soutien indéfectible de l’Algérie à ces missions et sa volonté "très ferme" de garantir "la sûreté et la sécurité des soldats de la paix".

"Nous tenons à réitérer que les attaques à l'encontre des soldats de la paix constituent des crimes de guerre", a-t-il insisté.

Rappelant, en outre, que le Conseil de sécurité a adopté, le mois passé, la résolution 2766 renouvelant le mandat de la Fnuod, le diplomate a indiqué que l’Algérie demande à ce que cette résolution soit "pleinement mise en œuvre".

"L’Algérie approuve et appuie la disposition clé de la résolution, y compris l’obligation de respecter pleinement les termes de l’accord sur le dégagement des forces de 1974, de faire preuve de la plus grande retenue et d'empêcher des violations du cessez-le-feu dans la zone de séparation ainsi que de veiller à ce qu’il n’y ait aucune activité militaire dans cette zone", a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Bendjama a indiqué que "les actions (sionistes) dans la zone de séparation et ses incursions multiples en territoire syrien constituent une grave menace, pas seulement pour la Syrie qui traverse une période très délicate mais également pour la paix et la sécurité régionale et internationale".

A ce titre, il a appelé le Conseil de sécurité à "réaffirmer ses résolutions et agir de manière décisive pour mettre un terme à ces actions", relevant que "personne n’est au-dessus du droit (et) de la loi et (que) le principe de responsabilité doit être appliqué".

"Traiter les causes profondes du conflit dans la région en mettant un terme à l'occupation de toutes les terres arabes est fondamental pour garantir une paix durable au Moyen-Orient", a-t-il soutenu.

Et d’ajouter : "le cycle actuel de violences à une fois de plus souligné une vérité irréfutable, à savoir que nous ne pouvons pas régler les problèmes de la région par le biais de solutions parcellaires". Les défis de la région, a-t-il poursuivi, "sont liés entre eux et ce n'est que par le biais d'une approche holistique que nous pouvons espérer parvenir à une paix durable et véritable".

Dans ce cadre, M. Bendjama a salué l'accord de cessez-le-feu à Ghaza et a dit espérer que celui-ci "mettra un terme au bain de sang dévastateur" que connait l’enclave palestinienne.

"Cette évolution est bien sûr la bienvenue. Cependant (..) ceci ne peut pas et ne doit pas être notre objectif ultime", a-t-il prévenu, notant que cet accord "doit servir de tremplin vers une solution juste et durable (et) préparer l’avènement d’un Etat palestinien indépendant avec El-Qods Sharif pour capitale".

Enfin, M. Bendjama a appelé les membres du Conseil de sécurité à se mobiliser pour "favoriser l'avènement d'une solution juste et durable qui ramène la paix et la justice au Moyen-Orient".