Le conseiller spécial de Trump à Alger : Le Maghreb et le Sahel en ligne de mire

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce dimanche, Mossad Boulos, conseiller spécial du président des États-Unis pour l’Afrique, les affaires arabes et le Moyen-Orient, arrivé en Algérie à la tête d’une importante délégation américaine.

Selon un communiqué de la présidence, cette rencontre s’est tenue en présence de M. Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, de M. Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, de M. Ammar Abba, conseiller auprès du président de la République chargé des affaires diplomatiques, ainsi que l’ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Sabri Boukadoum.

La délégation américaine comprenait également M. David Linfield, chef de cabinet du conseiller spécial du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, M. Joshua Harris, sous-secrétaire d’État adjoint, et l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Mme Elizabeth Moore Aubin.

Avant cette audience, M. Ahmed Attaf, a eu une rencontre en tête-à-tête avec M. Boulos, suivie d’entretiens élargis aux membres des délégations des deux pays, ayant permis de passer en revue différents aspects des relations algéro-américaines et d’examiner les moyens de les hisser aux plus hauts niveaux, selon les termes du communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans ce cadre, les deux parties ont salué le dialogue stratégique existant entre l’Algérie et les Etats-Unis, se félicitant de « la dynamique positive que connaît le partenariat bilatéral dans nombre de domaines vitaux à caractère prioritaire pour les deux pays, comme la défense, l’énergie, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique », précise la même source.

Les deux parties ont également mis en avant « le niveau de coordination entre les deux pays au Conseil de sécurité des Nations Unies » et procédé à « un échange de vues et d’analyses sur les principales questions d’actualité sur le continent africain, notamment les développements de la situation en Libye, au Sahara occidental, au Sahel, dans la région des Grands Lacs et dans l’Afrique profonde de manière générale », conclut le communiqué.

Pour les observateurs, en plus des questions énergétiques, l’une des préoccupations sous jacentes à cette visite est sans doute la question sahraouie, dont le dossier est toujours pendant au niveau des Nations Unies. Le rôle de la Minurso, mission onusienne chargée d’organiser le référendum d’autodétermination, serait également soulevé, ainsi que la situation des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis.

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