Le faux imam Chalghoumi au Temple des bombes ou le sermon des golems
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Par Khaled Boulaziz – Le 7 juillet 2025, en plein cœur d’El-Qods occupé, une ignominie fut balancée à la gueule des peuples martyrisés de Gaza comme une insulte de plus. Une bande d’imams européens, soigneusement triés sur le volet, bien lavés, bien dressés, fut reçue par le président israélien, Isaac Herzog, boucher en chef depuis octobre 2023. Et à leur tête, en costard de lèche, se pavanait le plus rampant des rampants, le collabo des collabos, le cracheur de mensonges, le larbin du bourreau : Hassen Chalghoumi. Imam fantoche, vendu institutionnel, islamiste de pacotille, castré, domestiqué, poli par les chiens de garde du système.
Devant Herzog, dont les ordres sanguinaires ont déjà massacré des milliers d’enfants, ce faux imam ose le coup de la flagornerie : «Vous incarnez l’humanité, l’amour et la démocratie.» Il ose. Sans broncher. Sans vergogne. Comme si les hurlements de Jabalia n’étaient qu’un bruit de fond. Comme si le sang des enfants était un lubrifiant pour carriéristes. Comme si lécher les bottes des assassins pouvait lui graisser assez le museau pour briller sous les lustres de la République.
Ce type n’est pas un imam. C’est un scribe colonial, un produit marketing, une marionnette de la soumission. Chalghoumi ne prie pas : il rampe. Il ne lit pas : il récite son script. Il ne pense pas : il obéit. L’islam qu’il vend est une mascarade, un islam désossé, stérilisé, validé par les flics de la pensée.
Cet énergumène est une aberration. Un golem administratif, modelé dans le moule des préfectures, animé non par la foi mais par les ordres de mission. Un pantin juridique, une créature de circulaires, un sous-produit de la République. Chalghoumi ne vient pas d’un peuple, il sort des poubelles de la collaboration. Il ne récite pas le Coran, il bêle les communiqués du Crif. Son islam est sous scellés, ses prières sont estampillées, ses prosternations validées par les sbires de l’Etat. Il ne parle pas à Dieu, il parle aux fiches de paie.
Pendant que les Gazaouis crèvent sous les bombes, enterrent leurs morts à la pelle et survivent dans l’enfer, lui, il joue les pacificateurs à coups de discours bidon et de poignées de mains sales. Il ne condamne pas : il se vautre. Il ne dénonce pas : il encaisse. C’est l’anti-croyant, le vendu professionnel, celui qui a troqué sa dignité contre un plateau télé.
Rien chez lui n’est vrai. Pas sa barbe de faux dévot, pas ses silences complices. Tout est calcul, langue de bois, discours de mercenaire. Son islam est à l’islam ce que la pisse est à l’eau : une imitation dégueulasse, recyclée par les médias aux ordres.
On ne lui en veut pas d’avoir peur. On lui en veut de jouir comme un porc de sa position de traître, de musulman «présentable», de porte-voix domestiqué. C’est le réceptacle de la honte, le prêtre-robot d’un islam mort-né, aseptisé, vidé de son âme.
Mais Gaza le démasque. Gaza lui hurle sa lâcheté à la gueule. Gaza est la claque qu’il esquive, mais qui le poursuivra jusqu’à son dernier souffle de vendu.
Qu’il aille donc prêcher devant les chars. Qu’il tende sa langue aux drones. Qu’il braille sa paix de menteur pendant que les écrans montrent des gosses en lambeaux. Il a choisi son camp : celui des traîtres, des pleureuses, des lâches en costard. Il a troqué la mosquée pour les dîners en ville, la rue pour les plateaux télé.
Chalghoumi n’est pas un traître. C’est la trahison en costume-cravate. Il n’a pas vendu son âme : il l’a prostituée. Il n’a pas renié la cause : il l’a piétinée. Son silence n’est pas un oubli : c’est un crime.
Qu’on l’inscrive dans l’histoire, pas parmi les hommes de foi, mais parmi les larbins, les valets, les chiens de garde. Qu’il crève avec son badge, son sourire de faux jeton et ses citations à deux balles. Le collabo a changé de costume, mais pas de nature.
Et nous ? On continuera à gueuler que la religion n’appartient pas aux vendus, que le courage ne se mendie pas et que la démocratie ne se bâtit pas sur le sang des enfants. Chalghoumi finira aux oubliettes. Gaza, elle, survivra. Avec ses morts. Et sa colère.
K. B.
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