Le NAPEC 2025 s’ouvre à Oran

La 13e édition du Salon international Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2025) s’est ouverte ce lundi 6 octobre au Centre des conventions d’Oran. L’événement réunit près de 500 exposants venus d’une soixantaine de pays. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, […] The post Le NAPEC 2025 s’ouvre à Oran appeared first on Algerie Eco.

Oct 6, 2025 - 16:18
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Le NAPEC 2025 s’ouvre à Oran

La 13e édition du Salon international Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2025) s’est ouverte ce lundi 6 octobre au Centre des conventions d’Oran. L’événement réunit près de 500 exposants venus d’une soixantaine de pays.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre de l’Énergie et des Énergies renouvelables, Mourad Adjal, ainsi que de plusieurs responsables du secteur, dont le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président du CREA, Kamel Moula. Des diplomates étrangers et le wali d’Oran, Samir Chibani, ont également assisté à la rencontre.

Organisé par l’Eurl NAPEC, le salon se tient du 6 au 8 octobre sous le thème : « Accélérer l’énergie de demain et atteindre un mix énergétique efficace grâce aux partenariats, aux investissements, à l’innovation et aux technologies ». Pendant trois jours, des conférences, panels et ateliers techniques permettront d’aborder des sujets tels que la transition énergétique, la décarbonation des industries ou encore le développement de l’hydrogène bas carbone.

Une vision pour moderniser le secteur des hydrocarbures

Lors de son intervention, Mohamed Arkab a rappelé que « la politique éclairée menée par le gouvernement, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a contribué à dessiner une vision claire pour développer et moderniser le secteur des hydrocarbures à travers un investissement intensif dans les infrastructures pétrolières et gazières, dans le but d’augmenter les capacités de production et de stockage, d’accroître les découvertes et d’élargir la base des réserves, ce qui permet à l’Algérie de s’adapter avec souplesse et efficacité aux évolutions du marché mondial de l’énergie ».

Le ministre a souligné que « l’adoption d’une politique de transition énergétique ne signifie pas l’abandon des ressources fossiles, au premier rang desquelles le gaz naturel, considéré comme un combustible de transition central dans l’équation énergétique mondiale, étant le plus propre, le plus efficace et le mieux adapté à cette phase de transition ».

Mohamed Arkab a indiqué que l’Algérie « poursuit ses efforts pour valoriser et exploiter ses ressources en hydrocarbures de manière responsable et durable, afin de renforcer sa position en tant que fournisseur fiable d’énergie et de contribuer au développement national ».

Pour la période 2025-2029, il a précisé que 80 % des projets énergétiques seront consacrés aux activités amont, tandis que le reste portera sur le raffinage et la pétrochimie, notamment la raffinerie de Hassi Messaoud et les usines de méthanol, d’essence sans plomb et de diesel. L’objectif est, selon lui, de « créer de la valeur ajoutée et de réduire les importations de produits dérivés du pétrole ».

Une coopération régionale au cœur de la stratégie énergétique

Abordant la dimension internationale, Mohamed Arkab a affirmé que l’Algérie accorde une importance stratégique au renforcement de la coopération énergétique avec les pays d’Afrique et du bassin méditerranéen. Il a mis en avant le projet du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie et le Niger, soulignant qu’il représente « un exemple d’intégration régionale et de partenariat africain constructif » et qu’il contribuera « à renforcer la sécurité énergétique entre les continents africain et européen ».

Le ministre a rappelé que, grâce à sa position géographique et à ses capacités dans le domaine du gaz naturel et des énergies propres, l’Algérie aspire à jouer un rôle de lien entre l’Afrique et la Méditerranée. Il a insisté sur la nécessité d’investir dans les infrastructures et les technologies modernes « tout en respectant les considérations environnementales et la réduction des émissions ».

Il a réaffirmé que « la coopération régionale et méditerranéenne constitue un pilier fondamental de la stratégie énergétique de l’Algérie », ajoutant que le pays continuera à œuvrer dans un esprit de partenariat et d’ouverture « pour garantir un avenir énergétique sûr et durable au service des peuples de la région ».

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