Le sioniste et terroriste de l’OAS Enrico Macias n’a pas sa place en Algérie !
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Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Dans un climat tendu caractérisé par une escalade dans les attaques contre l’Algérie de la part d’un régime français qui surfe sur la vague fasciste actuelle pour dénigrer notre pays, Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias, fait à nouveau parler de lui. Il reprend son leitmotiv sur les plateaux de télévision et dans la presse française, et gémit qu’il veut revoir son pays natal avant de mourir. A 86 ans, et depuis les années qu’il nous joue sa partition, il n’a pas encore compris que jamais, au grand jamais, il ne remettra un pied en Algérie. Mais cette énième réapparition de Macias dans un tel contexte délétère n’a rien d’anodin. A chaque fois, il nous refait le coup des yeux mouillés en évoquant le paradis perdu, mais cette nouvelle jérémiade nostalgique a un petit goût acide qui nous porte à croire que la France sionisée nous prépare un autre coup porté à l’Algérie, à l’image de l’affaire Sansal. En effet, imaginez les gros titres de la presse franco-sioniste si Macias casse sa pipe sans jamais avoir reçu une invitation à revoir le soleil de «son» pays perdu et de «sa» mer bleue ?
Ce n’est pas nous, Algériens, qui allons démentir la beauté de notre patrie, et à quel point la nostalgie peut être forte quand on a perdu une terre aussi prodigieuse. Mais voilà, l’Algérie se souvient, contrairement à Gaston Ghrenassia et à ceux qui le poussent dans le dos en passant sous silence la jeunesse «militante» du chanteur pied-noir à Constantine. La terre algérienne généreuse a accueilli en son sein la dépouille de Roger Hanin – paix à son âme –, un juif pied-noir lui aussi, qui, toute sa vie, a conservé un amour indéfectible pour son pays natal et en parlait avec le plus profond respect. D’autres juifs pieds-noirs ont pu venir se recueillir sur la tombe de leurs proches sans aucun problème. Ce ne sera jamais le cas de celui que certains oublieux présentent comme «le chantre de l’amour, de la fraternité et de la paix», alors qu’il a laissé des traces sanglantes derrière lui. Contrairement à ce que pense Macias quand il déclare que le peuple algérien ne verrait aucun problème à sa venue en Algérie, il se trompe lourdement. Le peuple algérien n’a pas oublié ses martyrs auxquels il a rendu hommage ce 18 février, Journée nationale du chahid, et il sait que leur sacrifice suprême provient de la lutte qu’ils ont menée pour libérer la terre d’Algérie de tous les parasites, tels que Ghrenassia, Leyris et leurs pairs. Une petite mise au point s’avère donc indispensable pour rafraîchir la mémoire d’Enrico Macias et de ses sponsors.
Pendant la guerre de Libération nationale, alors qu’il vivait à Constantine, Gaston-Enrico pourchassait les militants du FLN et participait à des ratonnades au sein des «Unités territoriales», sorte de milice paramilitaire créée en 1955, qui regroupait des Européens partisans de l’Algérie française et des harkis. Un ou deux jours par semaine, les civils étaient appelés à revêtir l’uniforme pour assurer des «missions de sécurité», terme pudique pour désigner les expéditions punitives, dans le lieu où ils résidaient. Ces milices traquaient sans relâche les moudjahidine du FLN. De son appartenance à ces escadrons de la mort, Macias ne parle jamais. Il n’évoque pas non plus sa proximité avec Maurice Papon, qui était préfet de Constantine pendant l’occupation coloniale. Pourtant, comme le dit si bien l’adage, «chassez le naturel, il revient au galop», les anciens réflexes resurgissent et l’on constate que Macias n’a rien perdu de son inclination pour la violence, puisqu’en octobre 2023, à l’âge de 85 ans, il déclarait au sinistre Pascal Praud sur la chaîne fasciste CNews, qu’il fallait «dégommer même physiquement» les députés LFI pour leur opposition aux crimes commis par l’entité sioniste d’Israël à l’encontre du peuple palestinien. C’est que Gaston Ghrenassia est un sioniste pur et dur et, en bon colonialiste, il éprouve la même haine envers la résistance palestinienne que celle qu’il ressentait jadis pour la résistance algérienne, tout en serinant la main sur le cœur que «son seul rêve, c’est la paix». Ben voyons…
Lors de ses apparitions télévisées, le chanteur revient sans cesse sur l’exécution de son beau-père Raymond Leyris, abattu par un militant du FLN sur le marché de Constantine, le 22 juin 1961, sans nous dire que celui qu’on appelait «Cheikh Raymond» n’était pas le musicien innocent que Macias encense, puisqu’il était très actif au sein de l’OAS et qu’il travaillait secrètement pour le Mossad qui était présent à Constantine. Ce dernier fait a été rapporté par le quotidien israélien Maariv en mai 2005, à l’occasion du rassemblement mondial des juifs sépharades originaires de Constantine, organisé à Jérusalem sous la houlette d’Enrico Macias. Selon le journal israélien, deux agents du Mossad, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, appartenant à une unité chargée des opérations spéciales et se faisant passer pour des enseignants, ont œuvré dans la région de Constantine dès 1956. Leur objectif était d’entraîner et d’armer des cellules composées de jeunes juifs de Constantine pour traquer les militants du FLN et ces cellules supplantaient l’armée coloniale pour mener des actions dans les quartiers juifs et musulmans.
Avec raison, le FLN soupçonnait Raymond Leyris d’être actif dans bien autre chose que la musique, et des témoins ont vu sortir discrètement des armes de chez lui en pleine nuit. Néanmoins, voulant tout de même garder des relations avec la communauté juive, le FLN entretenait des contacts réguliers auprès de celle-ci via Raymond Leyris. Or, début 1961, un émissaire du FLN a été tué en se rendant à un rendez-vous avec des notables juifs. D’autres événements suspects permettent de penser que Raymond Leyris était un informateur des autorités coloniales et du Mossad. Six corps retrouvés dans le sous-sol de la villa de Leyris ont confirmé que les soupçons du FLN étaient justifiés.
Sachant tout cela, il est bien entendu que Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias, ancien membre des Unités territoriales, ces milices de l’Algérie française, n’a pas sa place en Algérie, qu’il soit vivant ou mort. Qu’il continue donc à pleurer le paradis perdu et à prêcher hypocritement la paix en ameutant le ban et l’arrière-ban sur son désir de revoir l’Algérie «avant de mourir». Nous lui conseillons d’aller prendre le soleil à Tel-Aviv, en Palestine occupée. Qu’il en profite, car bientôt les colons sionistes de Palestine connaîtront le même sort que les colons d’Algérie. Ils seront déracinés d’une terre qui ne leur a jamais appartenu. L’entité sioniste d’Israël n’a aucun avenir dans une Palestine occupée et souillée par la racaille sioniste. La résistance palestinienne ne mourra jamais et l’Algérie continuera à la soutenir comme elle l’a toujours fait.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle apparition de Macias intervient au moment où les chiens enragés de la fachosphère française éructent quotidiennement, les babines pleines de bave, contre l’Algérie et sa grande armée. Qu’il pardonne ou pas aux autorités algériennes de lui refuser un visa d’entrée ne nous intéresse pas et nous nous moquons éperdument de «la grande blessure de [sa] vie». Nous considérons que la seule blessure à considérer est celle qu’il a infligée à nos moudjahidine à Constantine. Point barre. Si les pieds-noirs revanchards excités par l’extrême-droite française veulent brandir leur barde Macias pour en faire un épouvantail du type Sansal contre l’Algérie, ou s’ils s’emparent de Kamel Daoud le plagiaire pour les mêmes raisons, ils en seront pour leurs frais. Boualem Sansal, citoyen algérien, sera jugé en bonne et due forme en Algérie, Kamel Daoud répondra devant la justice à Saâda Arbane dont il a volé l’histoire, la première audience étant fixée le 7 mai prochain au tribunal judiciaire de Paris, et nous saluons nos amis qui ont fait cette action, et le sioniste Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias, rejoindra l’au-delà sans avoir revu l’Algérie.
H. A.
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