Méthanol Bleu et Vert : L’Algérie se positionne en leader arabe de la transition énergétique
L’Algérie s’impose comme le fer de lance des pays arabes dans le secteur stratégique du méthanol bas-carbone. À travers des projets d’envergure, le pays entend diversifier son mix énergétique et consolider sa position de fournisseur d’énergie fiable sur la scène internationale. Une récente étude de l’Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Pétrole (OPAEP) vient confirmer […]

L’Algérie s’impose comme le fer de lance des pays arabes dans le secteur stratégique du méthanol bas-carbone.
À travers des projets d’envergure, le pays entend diversifier son mix énergétique et consolider sa position de fournisseur d’énergie fiable sur la scène internationale.
Une récente étude de l’Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Pétrole (OPAEP) vient confirmer ce statut de leader, soulignant l’ambition et la concrétisation des plans algériens.
La stratégie algérienne repose sur une double approche. D’une part, un partenariat stratégique a été conclu avec l’Azerbaïdjan pour construire une usine de méthanol bleu, d’une capacité d’un million de tonnes par an.
Le projet, dont la mise en œuvre est prévue entre 2026 et 2028, utilisera les ressources gazières nationales tout en intégrant des technologies de captage de carbone.
D’autre part, le géant national Sonatrach pilote l’offensive sur le méthanol vert. En s’associant avec l’espagnole Cepsa et d’autres partenaires européens, l’entreprise prépare la construction d’une usine de production d’hydrogène vert, qui servira à produire un méthanol entièrement décarboné destiné principalement au marché européen.
Ces initiatives s’inscrivent dans la vision nationale visant 30 % d’énergies renouvelables d’ici 2035.
En investissant massivement dans les dérivés de l’hydrogène, Alger ne se contente pas de suivre la transition énergétique mondiale, mais ambitionne d’en devenir un acteur clé, assurant ainsi sa future sécurité énergétique et économique.