NAPEC 2025 : L’Algérie déploie sa nouvelle stratégie pour devenir un hub énergétique

C’est une Algérie ambitieuse et ouverte aux investissements qui s’est présentée hier à l’ouverture de la 13ème édition du salon NAPEC, rendez-vous majeur de l’énergie en Afrique et en Méditerranée.

Le ministre des Hydrocarbures, Mohamed Arkab, y a clairement affiché la volonté du pays de s’imposer comme un hub énergétique régional de premier plan, capable d’attirer les capitaux internationaux.

Devant plus de 500 exposants venus de 60 pays, le ministre a détaillé une stratégie axée sur un mix énergétique équilibré.

Si le développement des hydrocarbures reste une priorité, avec 80% des investissements stratégiques pour 2025-2029 dédiés à l’amont pétrolier et des méga-projets comme le gazoduc transsaharien (TSGP), l’Algérie accélère également sur les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.

L’objectif est de garantir à la fois la sécurité énergétique nationale et la stabilité du marché mondial, tout en s’engageant dans une démarche de durabilité.

Cet appel aux « partenariats mutuellement bénéfiques » basés sur le transfert de technologie a trouvé un écho favorable.

La présence de géants mondiaux comme Chevron, ExxonMobil et Eni témoigne de l’intérêt renouvelé pour le marché algérien.

Un sentiment partagé par l’expert américain Geoff D. Porter, pour qui « le retour en force de l’Algérie est un signal très positif pour les investisseurs ».

Selon lui, la stabilité et la position géostratégique du pays en font un partenaire clé pour la sécurité énergétique européenne.

Le salon NAPEC 2025 s’affirme ainsi comme la vitrine de cette stratégie offensive, offrant une plateforme concrète pour transformer les ambitions en projets d’investissement et renforcer le rôle de l’Algérie comme acteur central de la transition énergétique dans la région.