Près de 500 arrestations lors de manifestations organisées dans le cadre du mouvement "Bloquons tout"
PARIS - Au moins 473 personnes ont été arrêtées en France lors des manifestations massives qui ont débuté mercredi dans le cadre du mouvement "Bloquons tout" à travers le pays, en protestation aux mesures budgétaires et la politique d'austérité, ont rapporté des médias locaux. Né sur les réseaux sociaux au cours de l'été, ce mouvement dénonce les mesures budgétaires prévues par le gouvernement démissionnaire de François Bayrou, notamment la suppression de jours fériés et des coupes dans les retraites et services publics. Les organisateurs, sans affiliation syndicale ou partisane déclarée, appellent à la désobéissance civile et aux occupations de lieux symboliques. Selon les autorités locales, 473 personnes ont été interpellées dans toute la France, dont 203 à Paris et sa banlieue. Un chiffre revu à la hausse dans l'après-midi, un précédent bilan ayant fait état de près de 300 interpellations. La France connaît une forte mobilisation, marquée par une vague de protestations et de grèves généralisées dans le cadre du mouvement "Bloquons tout", qui vise à paralyser des secteurs vitaux tels que les transports, l'industrie et les services, en signe de rejet des plans d'austérité budgétaire du gouvernement. La Confédération générale du travail (CGT) revendique 250.000 personnes et "des centaines d'initiatives citoyennes diverses". Sur son site, le syndicat se félicite de "la réussite de la mobilisation" qui "confirme l'exaspération sociale". De son côté, le ministère de l'Intérieur comptabilise 175.000 participants dans tout le pays, à travers 550 rassemblements, 262 blocages et 812 actions. Tôt mercredi, étudiants, travailleurs et retraités sont descendus dans les rues de plusieurs villes françaises, pour exprimer leur colère contre les politiques d'austérité, la crise du logement et le manque de perspectives d'avenir pour les jeunes, selon les médias locaux. Des affrontements ont eu lieu entre manifestants et policiers à Paris, où des bennes à ordures ont été incendiées. Les militants se sont souvent heurtés au déploiement massif des forces de l'ordre - environ 80.000 sur toute la France, 6.000 à Paris - ordonné par les autorités face à ce mouvement de contestation. Le concessionnaire autoroutier "Vinci" a signalé des manifestations et des perturbations de la circulation sur les autoroutes à travers le pays, notamment à Marseille, Montpellier, Nantes et Lyon. La SNCF a également annoncé des perturbations dans les transports régionaux, tandis que la Direction générale de l'aviation civile a mis en garde contre de possibles perturbations dans les aéroports français. Les médias locaux ont, en outre, indiqué que des manifestations auront également lieu dans les entreprises et les universités. Les manifestants prévoient de nouvelles actions à travers le pays, au moment où le mouvement "Bloquons tout" prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Le slogan du mouvement de protestation s'est répandu après la présentation par le précédent gouvernement d'un budget d'austérité, avant sa chute lundi lorsque le Premier ministre François Bayrou a perdu un vote de confiance et a démissionné.

PARIS - Au moins 473 personnes ont été arrêtées en France lors des manifestations massives qui ont débuté mercredi dans le cadre du mouvement "Bloquons tout" à travers le pays, en protestation aux mesures budgétaires et la politique d'austérité, ont rapporté des médias locaux.
Né sur les réseaux sociaux au cours de l'été, ce mouvement dénonce les mesures budgétaires prévues par le gouvernement démissionnaire de François Bayrou, notamment la suppression de jours fériés et des coupes dans les retraites et services publics.
Les organisateurs, sans affiliation syndicale ou partisane déclarée, appellent à la désobéissance civile et aux occupations de lieux symboliques.
Selon les autorités locales, 473 personnes ont été interpellées dans toute la France, dont 203 à Paris et sa banlieue. Un chiffre revu à la hausse dans l'après-midi, un précédent bilan ayant fait état de près de 300 interpellations.
La France connaît une forte mobilisation, marquée par une vague de protestations et de grèves généralisées dans le cadre du mouvement "Bloquons tout", qui vise à paralyser des secteurs vitaux tels que les transports, l'industrie et les services, en signe de rejet des plans d'austérité budgétaire du gouvernement.
La Confédération générale du travail (CGT) revendique 250.000 personnes et "des centaines d'initiatives citoyennes diverses". Sur son site, le syndicat se félicite de "la réussite de la mobilisation" qui "confirme l'exaspération sociale".
De son côté, le ministère de l'Intérieur comptabilise 175.000 participants dans tout le pays, à travers 550 rassemblements, 262 blocages et 812 actions.
Tôt mercredi, étudiants, travailleurs et retraités sont descendus dans les rues de plusieurs villes françaises, pour exprimer leur colère contre les politiques d'austérité, la crise du logement et le manque de perspectives d'avenir pour les jeunes, selon les médias locaux.
Des affrontements ont eu lieu entre manifestants et policiers à Paris, où des bennes à ordures ont été incendiées. Les militants se sont souvent heurtés au déploiement massif des forces de l'ordre - environ 80.000 sur toute la France, 6.000 à Paris - ordonné par les autorités face à ce mouvement de contestation.
Le concessionnaire autoroutier "Vinci" a signalé des manifestations et des perturbations de la circulation sur les autoroutes à travers le pays, notamment à Marseille, Montpellier, Nantes et Lyon.
La SNCF a également annoncé des perturbations dans les transports régionaux, tandis que la Direction générale de l'aviation civile a mis en garde contre de possibles perturbations dans les aéroports français.
Les médias locaux ont, en outre, indiqué que des manifestations auront également lieu dans les entreprises et les universités.
Les manifestants prévoient de nouvelles actions à travers le pays, au moment où le mouvement "Bloquons tout" prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
Le slogan du mouvement de protestation s'est répandu après la présentation par le précédent gouvernement d'un budget d'austérité, avant sa chute lundi lorsque le Premier ministre François Bayrou a perdu un vote de confiance et a démissionné.