Mines : accord entre SONAREM et le Groupe malaisien Lion pour des projets en Algérie

La Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Bekir Tafer, a présidé ce mercredi une réunion de travail dédiée au suivi de la mise en œuvre du protocole d’accord entre le groupe SONAREM et le groupe malaisien Lion. Cet accord vise à concrétiser des projets miniers en Algérie, comme l’indique un communiqué du Ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables.

Cette rencontre s’est tenue au siège du ministère, en présence de l’ambassadeur de Malaisie en Algérie et de cadres du ministère. Elle s’inscrit dans le cadre d’une « série de réunions périodiques visant à renforcer les relations de coopération entre les parties algérienne et malaisienne, conformément aux orientations de la nouvelle loi relative aux activités minières.

Cette loi offre des opportunités pour le développement de partenariats d’investissement dans la recherche, l’exploration, l’exploitation et la transformation des ressources minérales en Algérie ».

Lors de cette réunion, le groupe malaisien Lion a manifesté « un intérêt particulier pour l’investissement en Algérie, en utilisant les technologies les plus récentes dans les domaines de l’exploration, de l’exploitation et de la transformation, notamment en ce qui concerne l’or, le cuivre, le manganèse, les phosphates et d’autres matières minérales », précise le communiqué.

Au cours de la réunion, il a été convenu de former une équipe de travail conjointe composée d’experts des deux parties. Cette équipe sera chargée d’élaborer un programme de travail et une feuille de route pour la concrétisation de projets d’investissement conjoints à forte valeur ajoutée. Ces projets devraient contribuer au développement de l’économie nationale et à l’essor de l’industrie minière de transformation.

À cette occasion, Mme Bekir Tafer a réaffirmé la disponibilité du secteur de l’Énergie et des Mines à accompagner les groupes SONAREM et Lion dans la mise en œuvre de ce partenariat et à créer les conditions propices à sa réussite. Cette démarche s’aligne avec les priorités de l’État en matière de diversification de l’économie, de promotion du contenu local, de transfert de technologie et de formation des compétences.

Le protocole d’accord, signé entre les deux parties le 15 juin dernier, vise à renforcer la coopération dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation minière, le développement de nouveaux sites, la transformation des ressources minérales, ainsi qu’à ouvrir de plus larges perspectives d’investissement, d’échange technologique et de formation des cadres.