« L’un des joyaux méconnus du tourisme » : récit d’un Australien sur l’Algérie
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Alger s’ouvre peu à peu aux voyageurs étrangers. Alors qu’elle était longtemps restée en marge des grands circuits touristiques, la capitale de l’Algérie révèle ses atouts à l’international.
Entre un patrimoine riche, un superbe front de mer et une authenticité brute, la ville blanche est bien partie pour se faire une place dans le tourisme mondial.
Alger, une capitale « un peu obsédante »
« L’une des capitales les moins visitées au monde ouvre enfin ses portes », écrit Anthony Dennis dans les colonnes du média australien Sydney Morning Herald.
Après un récent séjour dans la capitale algérienne, le journaliste australien décrit son arrivée à Alger comme « une arrivée émouvante, bien qu’un peu obsédante ».
Avec seulement un nombre limité de visiteurs étrangers chaque année, Alger reste dans l’ombre de destinations populaires envahies par le surtourisme. Pourtant, elle commence à se faire une place sur les cartes touristiques.
Le patrimoine de la ville est considérable : la Casbah d’Alger, la plus grande vieille ville fortifiée d’Afrique du Nord, en est le symbole.
« La Casbah, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite jusqu’à 50.000 personnes dont les origines remontent au 16ᵉ siècle », décrit le visiteur australien, ajoutant que c’est le lieu idéal pour en apprendre plus sur l’histoire de l’Algérie, de l’époque ottomane à la guerre d’indépendance.
Alger la Blanche séduit également par son front de mer animé, son centre composé d’immeubles haussmanniens, et une vie locale qui est restée authentique.
« Ce fut un privilège d’avoir pu explorer cette merveille »
À l’instar d’autres villes du pays, la capitale gagne en visibilité à mesure que l’Algérie s’ouvre au tourisme international. En 2024, plus de 3,5 millions de touristes étrangers ont visité le pays, avec une grande portion d’Algériens de la diaspora.
« Beaucoup de ceux qui visitent le pays […] sont des membres de la diaspora algérienne qui rendent visite à leurs proches », souligne Dennis.
L’objectif est désormais d’attirer un public plus large pour découvrir ce qu’il appelle « l’un des joyaux méconnus du monde du tourisme ».
Des croisiéristes, à l’image de Viking Cruises, intègrent déjà Alger dans leurs itinéraires méditerranéens. C’est d’ailleurs ainsi que le journaliste s’est retrouvé dans la capitale algérienne. Une visite qu’il ne risque pas d’oublier :
« Ce fut un privilège d’avoir pu explorer cette merveille vacillante alors qu’elle est encore intacte et épargnée par l’inévitable gentrification rampante que l’afflux de touristes comme moi ne manquera pas d’engendrer », conclut-il concernant la Casbah.
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