Préservation de la mémoire : L’Histoire socle de l’identité nationale
La mémoire nationale constitue l’un des fondements immuables de l’Etat, œuvrant à la préserver tel un héritage vivant destiné à consolider l’identité et l’unité de la nation. C’est ce qu’a indiqué, ce dimanche, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, lors de la célébration du trentième anniversaire du Centre national d’études et […] The post Préservation de la mémoire : L’Histoire socle de l’identité nationale appeared first on Le Jeune Indépendant.

La mémoire nationale constitue l’un des fondements immuables de l’Etat, œuvrant à la préserver tel un héritage vivant destiné à consolider l’identité et l’unité de la nation. C’est ce qu’a indiqué, ce dimanche, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, lors de la célébration du trentième anniversaire du Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national, la résistance populaire et la Révolution du 1er-Novembre.
Rebiga a affirmé que « la mémoire nationale est une composante vitale de notre être collectif et un socle de notre unité », dans son discours célébrant cet anniversaire, au siège du Centre national d’études, dans un hommage appuyé à une structure qui demeure un bastion de la vérité historique. Il a également souligné que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a toujours considéré l’histoire et la mémoire nationale comme des fondements essentiels de l’identité collective et de la doctrine de sécurité de l’Etat.
Le ministre a soutenu qu’il y a trente ans, le Centre national d’études et de recherches sur la résistance populaire est né de la volonté d’institutionnaliser la recherche historique et de la protéger contre les lectures réductrices ou falsifiées. M. Rebiga a assuré que cette structure offre un cadre académique solide, permettant aux chercheurs d’analyser toutes les étapes de la lutte nationale selon une méthodologie rigoureuse et documentée.
Il a relevé que l’un des apports majeurs du centre réside dans sa capacité à déconstruire les récits de l’école coloniale et à réfuter ses thèses, lesquelles visent à fragiliser l’héritage mémoriel de l’Algérie. « Ce centre demeure un instrument de résistance intellectuelle face aux discours qui s’attaquent à notre patrimoine, nos symboles et notre mémoire », a-t-il ajouté.
En outre, il a assuré que « la référence historique de l’Algérie est construite sur le socle de la victoire », rappelant que le peuple algérien, forgé par ses luttes et ses sacrifices, a toujours porté en lui l’esprit de la résistance. « La doctrine de notre peuple est celle des victoires, a-t-il affirmé, il ne croit ni aux échecs ni aux défaites, en dépit des campagnes mensongères, des tribunes suspectes et des tentatives vaines de porter atteinte à l’unité nationale ».
Le ministre a également mis en avant la force de la cohésion interne comme clé de la résilience du pays, soutenant que « l’Algérie est parfaitement consciente, sur le plan régional et international, des enjeux qui l’entourent. Son pari demeure la répétition des victoires, grâce à la solidité de son front intérieur et à la symbiose entre le peuple et sa direction ». Il a souligné que cette dynamique repose sur l’accumulation des expériences historiques, la profondeur des valeurs transmises et la capacité de l’élite nationale à analyser les événements et à en tirer les justes enseignements.
Un front intérieur face à une propagande malveillante
Rebiga a également mis en exergue la place centrale de la mémoire dans la construction de l’identité nationale, rappelant qu’elle n’est pas un simple ensemble d’archives mais « un pilier de notre être collectif, incarné par le génie et le sacrifice des fils et filles de l’Algérie ».
Face aux « plates-formes calomnieuses » et à la « propagande malveillante » qui cherchent à semer la discorde, le ministre a martelé que l’Algérie trouve sa force dans « la cohésion de son front intérieur » et dans l’unité indéfectible entre le peuple et ses dirigeants. Il a ajouté que cette cohésion constitue le gage des victoires futures et la meilleure protection contre les tentatives de division.
En outre, le ministre a tenu à rappeler que, depuis sa création, le centre a bénéficié d’un accompagnement permanent de son département afin qu’il demeure un instrument efficace au service de la recherche scientifique historique. Cet appui s’est traduit par la mise en place de mécanismes garantissant la continuité de ses missions, le renforcement de sa visibilité sur la scène scientifique nationale et internationale, ainsi que par une vigilance constante pour que la mémoire nationale reste vivante et solidement enracinée. M. Rebiga a ainsi affirmé que « notre objectif est d’œuvrer sans relâche afin que la mémoire nationale soit transmise aux générations futures de manière responsable, scientifique et académique, tout en contribuant à consolider un discours national cohérent et fédérateur ».
Dans le prolongement des orientations présidentielles, M. Rebiga a salué les efforts de coopération entre les institutions, les chercheurs et la société civile, estimant que la documentation et la diffusion de l’histoire doivent être « l’œuvre d’une action collective et intégrée ». Il a rappelé que la mémoire nationale ne peut être défendue efficacement qu’à travers une synergie entre l’ensemble des acteurs concernés, en l’occurrence l’Etat, les organismes scientifiques, les associations et les citoyens.
La cérémonie s’est conclue par un hommage rendu à ceux qui ont contribué à bâtir et à développer le centre depuis trente ans, qu’il s’agisse des chercheurs, des responsables ou des partenaires.
Trente ans après sa création, le Centre national d’études et de recherches sur la résistance populaire apparaît plus que jamais comme une forteresse intellectuelle. Sa mission demeure essentielle, celle de protéger la mémoire nationale des distorsions, l’ancrer dans la conscience collective et en faire un rempart solide face aux tentatives de division.
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