Président Tebboune : « Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé dans l’industrie automobile »
Lors de son entretien périodique avec les représentants des médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que l’État a mis en place un nouveau cadre pour l’industrie automobile en Algérie. Ce cadre repose sur des bases claires et transparentes, en rupture avec ce qu’il a qualifié de « pratiques douteuses » […]

Lors de son entretien périodique avec les représentants des médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que l’État a mis en place un nouveau cadre pour l’industrie automobile en Algérie.
Ce cadre repose sur des bases claires et transparentes, en rupture avec ce qu’il a qualifié de « pratiques douteuses » qui ont caractérisé la période précédente.
Le président de la République a précisé que le taux d’intégration fixé pour ce secteur atteint 40 %. Cet objectif sera atteint grâce à la création d’un vaste réseau national de sous-traitance, insistant sur le fait que le but n’est pas le simple assemblage, mais bien la mise en place d’une véritable industrie mécanique.
Celle-ci devra produire des composants essentiels, à l’instar de ce que fait l’institution militaire, qui fabrique des pièces complexes comme les boîtes de vitesses.
En réponse aux critiques concernant la lenteur de la mise en œuvre, M. Tebboune a affirmé que « les délais de réalisation ne doivent décourager personne, car il s’agit de projets d’avenir bâtis sur des fondations solides ».
Il a ajouté que le marché national ne dispose pas encore de statistiques précises sur ses besoins réels en automobiles, « ce qui rend la définition des priorités un processus dynamique et flexible ».