Prix Nelson-Mandela des Nations unies: une organisation espagnole condamne "fermement" la candidature marocaine
MADRID- L'Union progressiste espagnole des procureurs (UPF) a condamné, mercredi, "fermement" la candidature du Maroc au Prix Nelson-Mandela des Nations unies, la qualifiant de "trahison" des valeurs du grand militant sud-africain et d'"insulte directe" aux sacrifices des peuples qui vivent encore sous le joug du colonialisme. "L'Union progressiste des procureurs demeure profondément préoccupée et condamne fermement la nomination du Royaume du Maroc, représenté par la présidente de son Conseil national des droits de l'homme, au prix Nelson-Mandela décerné par les Nations unies pour honorer ceux qui consacrent leur vie à la lutte contre l'apartheid et le colonialisme et à la défense de la dignité humaine", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Selon l'UPF, la candidature du Maroc, un régime qui occupe encore par la force un territoire reconnu par le droit international comme non autonome qu'est le Sahara occidental, à un prix symbolisant la libération et la justice n'est "pas seulement une trahison des valeurs de Mandela, mais une insulte directe aux sacrifices des peuples encore sous le joug de l'occupation". "Avant de chercher à être reconnu par le biais d'un prestigieux prix des droits de l'homme, le Maroc doit libérer des dizaines de prisonniers politiques sahraouis, mettre fin à son occupation illégale du Sahara occidental, cesser ses violations flagrantes des droits de l'homme et se conformer au droit international et humanitaire", a plaidé l'UPF. Elle a soutenu qu'Amina Bouayach, candidate du Maroc pour ce Prix, "ne mérite aucun honneur ni aucune récompense alors que le régime qu'elle représente pille les ressources d'un peuple désarmé, réprime sa liberté, fait taire ses voix, persécute les militants, torture les prisonniers et bafoue la dignité des détenus, et se vante même de le faire". L'UPF a dénoncé, dans ce contexte, l'utilisation par le Maroc des Nations unies et de l'héritage de Mandela dans une campagne publicitaire pour "blanchir l'image de l'occupation marocaine", affirmant que la conduite du Makhzen "est un scandale majeur qui ne peut être toléré".

MADRID- L'Union progressiste espagnole des procureurs (UPF) a condamné, mercredi, "fermement" la candidature du Maroc au Prix Nelson-Mandela des Nations unies, la qualifiant de "trahison" des valeurs du grand militant sud-africain et d'"insulte directe" aux sacrifices des peuples qui vivent encore sous le joug du colonialisme.
"L'Union progressiste des procureurs demeure profondément préoccupée et condamne fermement la nomination du Royaume du Maroc, représenté par la présidente de son Conseil national des droits de l'homme, au prix Nelson-Mandela décerné par les Nations unies pour honorer ceux qui consacrent leur vie à la lutte contre l'apartheid et le colonialisme et à la défense de la dignité humaine", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Selon l'UPF, la candidature du Maroc, un régime qui occupe encore par la force un territoire reconnu par le droit international comme non autonome qu'est le Sahara occidental, à un prix symbolisant la libération et la justice n'est "pas seulement une trahison des valeurs de Mandela, mais une insulte directe aux sacrifices des peuples encore sous le joug de l'occupation".
"Avant de chercher à être reconnu par le biais d'un prestigieux prix des droits de l'homme, le Maroc doit libérer des dizaines de prisonniers politiques sahraouis, mettre fin à son occupation illégale du Sahara occidental, cesser ses violations flagrantes des droits de l'homme et se conformer au droit international et humanitaire", a plaidé l'UPF.
Elle a soutenu qu'Amina Bouayach, candidate du Maroc pour ce Prix, "ne mérite aucun honneur ni aucune récompense alors que le régime qu'elle représente pille les ressources d'un peuple désarmé, réprime sa liberté, fait taire ses voix, persécute les militants, torture les prisonniers et bafoue la dignité des détenus, et se vante même de le faire".
L'UPF a dénoncé, dans ce contexte, l'utilisation par le Maroc des Nations unies et de l'héritage de Mandela dans une campagne publicitaire pour "blanchir l'image de l'occupation marocaine", affirmant que la conduite du Makhzen "est un scandale majeur qui ne peut être toléré".