Vols France – Algérie : 3 compagnies aériennes low cost épinglées

Sept compagnies aériennes européennes low cost, dont trois desservant régulièrement l’Algérie au départ des aéroports français, font l’objet de vives critiques de la part d’une quinzaine d’associations en Europe, concernant leurs politiques de bagages à main.

Si vous avez déjà voyagé avec Transavia, Volotea ou encore Vueling, vous avez sans doute remarqué que leurs politiques de bagages sont extrêmement strictes, voire abusives.

Aux côtés de quatre autres transporteurs à bas coût, à savoir easyJet, Norvegian, Ryanair et Wizzair, ces trois compagnies, qui opèrent sur le marché algérien, viennent d’être signalées auprès de la Commission européenne à propos de leurs politiques de bagages à main.

Les politiques bagages des compagnies low cost au cœur d’une nouvelle controverse

Seize organisations de protection des consommateurs, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), ont en effet saisi la Commission européenne et le réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC), rapportent plusieurs médias, ce mercredi 21 mai.

Cette démarche fait suite à de nombreuses plaintes de passagers au sujet des bagages à main et un examen des sites web de réservation des sept compagnies aériennes par les associations.

Cette analyse a révélé que ces compagnies low cost appliquent des frais pour des bagages à main de taille raisonnable. Autrement dit, les dimensions qu’elles exigent sont abusives, obligeant les voyageurs à payer pour un service qui devait être totalement gratuit.

Les résultats de l’étude ont en effet démontré que les frais exigés abusivement par ces transporteurs s’élèvent à 23 euros par vol avec Volotea, 36 euros du côté de Ryanair ou encore près de 43 euros chez easyJet.

Une enquête réclamée auprès de la Commission européenne

Cette pratique commerciale est considérée comme étant litigieuse, surtout si l’on sait que les dimensions exigées pour qu’un bagage soit accepté en cabine varient d’une compagnie à l’autre. Et lorsque le bagage d’un passager ne répond pas exactement à ces dimensions, il risque une amende pouvant aller jusqu’à 280 euros.

En 2014, la Cour de justice européenne avait pourtant jugé, dans une décision, que le bagage cabine était un « élément nécessaire du transport de passagers » et ne devait donc pas être soumis à des frais supplémentaires, sauf s’il dépasse des dimensions raisonnables.

Sur la base de cette décision, le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) appelle la Commission européenne à ouvrir une enquête auprès des compagnies aériennes épinglées afin de prononcer les sanctions nécessaires contre leurs pratiques commerciales douteuses.

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