Projet de transfert d’eau d’Adrar vers Gara Djebilet 

L’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) a lancé la réalisation d’études préliminaires pour le projet de transfert d’eau d’Adrar vers Timimoun et la mine de Gara Djebilet (Tindouf), en vue d’alimenter la population de cette région et la mine en eau, a fait savoir ce dimanche 18 mai le directeur général de l’ANRH, Hocine Ben […] The post Projet de transfert d’eau d’Adrar vers Gara Djebilet  appeared first on Algerie Eco.

Mai 18, 2025 - 21:32
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Projet de transfert d’eau d’Adrar vers Gara Djebilet 

L’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) a lancé la réalisation d’études préliminaires pour le projet de transfert d’eau d’Adrar vers Timimoun et la mine de Gara Djebilet (Tindouf), en vue d’alimenter la population de cette région et la mine en eau, a fait savoir ce dimanche 18 mai le directeur général de l’ANRH, Hocine Ben Moufouk.

L’opération de transfert s’étendra sur une longueur d’environ 1300 km, auxquels s’ajoute un réseau de canalisations pour la collecte des eaux de puits d’environ 600 km, a précisé M. Ben Moufouk, dans une déclaration à l’agence APS. Le DG de l’ANRH s’est exprimé lors de l’ouverture de la 20e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau « SIEE Pollutec2025 », du 18 au 20 mai au Palais des Expositions, présidée par le ministre de l’Hydraulique, M. Taha Derbal, en présence de la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Nadjiba Djilali.

Lancement d’une étude stratégique de transfert de l’eau sud-sud

Dans ce contexte, M. Derbal a rappelé que le président de la République a donné des instructions pour le lancement d’une étude stratégique de transfert de l’eau sud-sud dans le but de garantir une sécurité hydrique durable dans la région, précisant que les projets prometteurs pour toute la région seront réalisés en fonction des résultats de cette étude.

Le ministre a insisté sur l’importance d’une exploitation idoine des ressources en eau dans le sud, l’objectif étant d’assurer un développement global profitable à tout le pays, soulignant la nécessité d’actualiser les données hydrologiques dans toutes les wilayas, notamment à la lumière des changements climatiques.

162.000 dossiers de demande d’autorisation de forage de puits étudiés en quatre ans

En outre, M. Ben Moufouk a indiqué que l’agence qu’il dirige a étudié, de 2021 à avril 2025, environ 162.000 dossiers de demande d’autorisation de forage de puits, dont 12.000 entre janvier et avril 2025, reçus via le guichet unique. Il a précisé que 75% de ces demandes ont été approuvées par l’Agence, tandis que les autres ont été rejetées en raison d’insuffisance de ressources en eau, de proximité avec les zones protégées ou de dossiers incomplets.

Concernant les nouveaux projets de l’ANRH, l’intervenant a souligné que celle-ci avait lancé en 2025, une opération pour la réalisation de 14 études pour la protection des villes contre les inondations, qui viennent s’ajouter aux 16 études réalisées l’année dernière dans plusieurs wilayas, à l’instar d’Annaba, Chlef, Sidi Bel Abbès et Saïda, ajoutant que ces études seront introduites au titre des plans d’aménagement urbain des villes concernées.

Valorisation des boues issues des stations d’épuration des eaux usées

Pour sa part, Mme Djilali a révélé, après avoir écouté aux côtés de M. Derbal, un exposé sur l’activité de l’Office national d’irrigation et de drainage (ONID), que son département œuvrait avec le ministère de l’Hydraulique à finaliser les textes réglementaires relatifs à la valorisation des boues issues des stations d’épuration des eaux usées en prévision de leur transformation en engrais agricole, et ce après analyse de leur niveau de toxicité.

La ministre a précisé que ces boues, actuellement inscrites parmi les déchets dangereux, seront classées une fois les textes promulgués – ces derniers « touchent à leur fin »- selon les résultats des analyses, et ce en vue de les utiliser dans le domaine agricole si elles s’avèrent exemptes de métaux.

AEC a entamé des études avec des partenaires internationaux pour la production locale des membranes semi-perméables

De son côté, le responsable de la communication de l’Algerian Energy compagny (AEC), Mouloud Hachelaf a déclaré à l’APS que la société a entamé des études « avancées » avec des partenaires internationaux pour la production locale des membranes semi-perméables, composant essentiel des stations de dessalement, affirmant que le renforcement de la sécurité hydrique passe par la domiciliation de l’industrie de dessalement. Les nouveaux projets hydriques intègreront les énergies renouvelables à hauteur de 35%, ce qui permettra de réduire la facture énergétique.

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