Sahara occidental occupé : un observatoire international condamne "fermement" la poursuite de la répression des défenseurs des droits humains
GENEVE - L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a condamné "fermement" la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des défenseurs des droits humains au Sahara occidental, exhortant les autorités marocaines d'occupation à "mettre fin à la répression". "L'Observatoire condamne fermement la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des membres du Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) et de tous les défenseurs des droits humains au Sahara occidental, qui semblent avoir pour seul objectif d'entraver leur travail légitime en faveur des droits humains", indique-t-il dans un communiqué. L'Observatoire, conjointement avec l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), exhorte, à ce titre, les autorités d'occupation marocaines à "mettre fin à la répression contre les défenseurs des droits humains opérant dans le territoire occupé du Sahara occidental". Il appelle, en outre, les autorités d'occupation à "mener une enquête immédiate sur les actes de harcèlement et d'agression à l'encontre des membres du CODESA, à traduire les auteurs en justice conformément aux normes internationales en matière de droits humains, et à garantir que les défenseurs des droits humains puissent mener leurs activités légitimes sans crainte de représailles". Cette organisation de défense des droits de l'homme exige également des autorités marocaines d'occupation de "garantir, en toutes circonstances, l'intégrité physique et le bien-être psychologique des membres du CODESA et de tous les autres défenseurs des droits humains au Maroc et au Sahara occidental" occupé et de "mettre fin immédiatement à la répression (...)". Elle plaide, par ailleurs, pour "une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur les actes de harcèlement et d'agression à l'encontre des membres du CODESA afin d'identifier les responsables et les traduire devant un tribunal indépendant, compétent et impartial (...)". L'Observatoire affirme avoir été informé d'actes continus de harcèlement, d'intimidation et de surveillance à l'encontre des membres du CODESA. Il cite, à ce propos, le cas de Hassan Zerouali, membre du Comité administratif du CODESA et de sa section locale dont la résidence a été attaquée le 19 janvier par les forces de police marocaines alors qu'il recevait un journaliste espagnol et deux délégués de la Coordination d'Etat des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) dans la ville de Dakhla occupée. Selon la même source, et au cours de la descente, Hassan Zerouali et son père, Mouloud Zerouali, ont été "violemment agressés par la police". Selon cette ONG, quelques jours auparavant, Hassan Zerouali et un autre membre du Comité administratif du CODESA, Salah Dlimi, ont été arrêtés par la police marocaine alors qu'ils marchaient dans les rues de Dakhla. "Ils ont été embarqués dans un véhicule de police et conduits au commissariat le plus proche pour être interrogés. Pendant leur transport et leur interrogatoire, ils ont été soumis à des violences physiques et verbales et ont été relâchés cinq heures plus tard", soutient l'Observatoire. En octobre 2024, la voiture de Khadijatou Douih, vice-présidente du CODESA, a été vandalisée à Laâyoune occupée. Des inconnus l'ont endommagée et crevé les pneus pour empêcher Mme Douih de circuler librement. Quelques mois auparavant, Mme Douih avait été agressée physiquement alors qu'elle manifestait publiquement. L'Observatoire relève que "ces actes d'intimidation et ces agressions s'inscrivent dans un contexte plus général de répression à l'encontre de M. Zerouali, du CODESA et de l'ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental". Au fil des ans, les membres du CODESA ont été continuellement harcelés par les autorités marocaines, affirme l'Observatoire, déplorant qu'en plus de ces attaques décrites, "les membres du CODESA sont régulièrement victimes de harcèlement, de restrictions dans la recherche d'un emploi, de campagnes de diffamation, de refus d'accès à l'éducation et de tentatives visant à les isoler de leur famille et de leur communauté".

GENEVE - L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a condamné "fermement" la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des défenseurs des droits humains au Sahara occidental, exhortant les autorités marocaines d'occupation à "mettre fin à la répression".
"L'Observatoire condamne fermement la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des membres du Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) et de tous les défenseurs des droits humains au Sahara occidental, qui semblent avoir pour seul objectif d'entraver leur travail légitime en faveur des droits humains", indique-t-il dans un communiqué.
L'Observatoire, conjointement avec l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), exhorte, à ce titre, les autorités d'occupation marocaines à "mettre fin à la répression contre les défenseurs des droits humains opérant dans le territoire occupé du Sahara occidental".
Il appelle, en outre, les autorités d'occupation à "mener une enquête immédiate sur les actes de harcèlement et d'agression à l'encontre des membres du CODESA, à traduire les auteurs en justice conformément aux normes internationales en matière de droits humains, et à garantir que les défenseurs des droits humains puissent mener leurs activités légitimes sans crainte de représailles".
Cette organisation de défense des droits de l'homme exige également des autorités marocaines d'occupation de "garantir, en toutes circonstances, l'intégrité physique et le bien-être psychologique des membres du CODESA et de tous les autres défenseurs des droits humains au Maroc et au Sahara occidental" occupé et de "mettre fin immédiatement à la répression (...)".
Elle plaide, par ailleurs, pour "une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur les actes de harcèlement et d'agression à l'encontre des membres du CODESA afin d'identifier les responsables et les traduire devant un tribunal indépendant, compétent et impartial (...)".
L'Observatoire affirme avoir été informé d'actes continus de harcèlement, d'intimidation et de surveillance à l'encontre des membres du CODESA.
Il cite, à ce propos, le cas de Hassan Zerouali, membre du Comité administratif du CODESA et de sa section locale dont la résidence a été attaquée le 19 janvier par les forces de police marocaines alors qu'il recevait un journaliste espagnol et deux délégués de la Coordination d'Etat des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) dans la ville de Dakhla occupée.
Selon la même source, et au cours de la descente, Hassan Zerouali et son père, Mouloud Zerouali, ont été "violemment agressés par la police".
Selon cette ONG, quelques jours auparavant, Hassan Zerouali et un autre membre du Comité administratif du CODESA, Salah Dlimi, ont été arrêtés par la police marocaine alors qu'ils marchaient dans les rues de Dakhla.
"Ils ont été embarqués dans un véhicule de police et conduits au commissariat le plus proche pour être interrogés. Pendant leur transport et leur interrogatoire, ils ont été soumis à des violences physiques et verbales et ont été relâchés cinq heures plus tard", soutient l'Observatoire.
En octobre 2024, la voiture de Khadijatou Douih, vice-présidente du CODESA, a été vandalisée à Laâyoune occupée. Des inconnus l'ont endommagée et crevé les pneus pour empêcher Mme Douih de circuler librement.
Quelques mois auparavant, Mme Douih avait été agressée physiquement alors qu'elle manifestait publiquement.
L'Observatoire relève que "ces actes d'intimidation et ces agressions s'inscrivent dans un contexte plus général de répression à l'encontre de M. Zerouali, du CODESA et de l'ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental".
Au fil des ans, les membres du CODESA ont été continuellement harcelés par les autorités marocaines, affirme l'Observatoire, déplorant qu'en plus de ces attaques décrites, "les membres du CODESA sont régulièrement victimes de harcèlement, de restrictions dans la recherche d'un emploi, de campagnes de diffamation, de refus d'accès à l'éducation et de tentatives visant à les isoler de leur famille et de leur communauté".