Maroc : chômage aggravé et fonds gaspillés dans des projets stériles
RABAT - Le gouvernement marocain échoue à endiguer la montée du chômage et à relancer l'économie. Les projets coûteux peinent à produire des résultats concrets, tandis que la corruption et l'absence de réformes aggravent la crise. Face à cette situation, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a noté que le marché de l'emploi a connu en 2024 des transformations structurelles inquiétantes, avec un taux de chômage atteignant 13,3 %, signe flagrant de l'incapacité du gouvernement à gérer ce dossier crucial. Il a souligné que, malgré la création de quelques emplois cette année, celle-ci demeure insuffisante pour compenser les lourdes pertes de 2023, où 157000 postes avaient disparus. Le parti a souligné que cette tendance alarmante s'explique notamment par l'inadéquation des compétences avec les besoins du marché du travail, la omination des secteurs précaires tels que l'agriculture, le bâtiment et les services, ainsi que la faiblesse des investissements dans les industries à forte valeur ajoutée. Il a mis en garde, à cet effet, contre un ralentissement économique et une aggravation de la précarité sociale en 2025, en l'absence de réformes structurelles urgentes. "Ce constat illustre le manque de vision du gouvernement pour sortir de la crise et la poursuite d'une politique de rafistolage qui ne fait qu'aggraver la détérioration sociale", a-t-il affirmé. Parallèlement à cet échec économique, des interrogations persistent sur le sort des milliards injectés dans des projets d'envergure, sans retombées tangibles sur le quotidien des Marocains. De son côté, Mohamed Ghloussi, président de l'Association marocaine de lutte contre la corruption, a souligné dans une publication sur les réseaux sociaux que ces projets ont principalement servi à l'enrichissement d'une minorité, tandis que les classes pauvres et moyennes continuent de subir la flambée des prix et l'absence de perspectives d'emploi. Il a fait observer que le gouvernement n'a fourni aucune explication sur l'attribution de ces fonds ni sur leurs véritables bénéficiaires, dénonçant un climat marqué par la corruption et l'impunité. Il a considéré que "ces projets, censés être des moteurs de développement, n'ont fait qu'exacerber les inégalités sociales, permettant à de grands propriétaires et spéculateurs d'amasser des fortunes, pendant que les couches vulnérables subissent la cherté de la vie et l'exclusion". Il a souligné, en outre, que "la corruption au Maroc n'est plus un phénomène isolé, mais une véritable structure bénéficiant d'une protection et d'une couverture politique", ajoutant que les institutions de contrôle, telles que la Cour des comptes, se contentent de poursuivre quelques élus locaux ou petits fonctionnaires, sans jamais s'attaquer aux grands dossiers impliquant des milliards de dirhams". A cet égard, Ghloussi a affirmé que "toute tentative sérieuse d'enquêter sur ces dysfonctionnements est systématiquement bloquée, réduisant à néant les discours officiels sur la transparence et la reddition des comptes". "Sans réformes profondes et courageuses, la crise continuera de s'aggraver, laissant le citoyen marocain comme la première victime de politiques inefficaces et incapables d'assurer un minimum de justice économique et sociale", a-t-il conclu.
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RABAT - Le gouvernement marocain échoue à endiguer la montée du chômage et à relancer l'économie. Les projets coûteux peinent à produire des résultats concrets, tandis que la corruption et l'absence de réformes aggravent la crise.
Face à cette situation, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a noté que le marché de l'emploi a connu en 2024 des transformations structurelles inquiétantes, avec un taux de chômage atteignant 13,3 %, signe flagrant de l'incapacité du gouvernement à gérer ce dossier crucial.
Il a souligné que, malgré la création de quelques emplois cette année, celle-ci demeure insuffisante pour compenser les lourdes pertes de 2023, où 157000 postes avaient disparus.
Le parti a souligné que cette tendance alarmante s'explique notamment par l'inadéquation des compétences avec les besoins du marché du travail, la omination des secteurs précaires tels que l'agriculture, le bâtiment et les services, ainsi que la faiblesse des investissements dans les industries à forte valeur ajoutée.
Il a mis en garde, à cet effet, contre un ralentissement économique et une aggravation de la précarité sociale en 2025, en l'absence de réformes structurelles urgentes.
"Ce constat illustre le manque de vision du gouvernement pour sortir de la crise et la poursuite d'une politique de rafistolage qui ne fait qu'aggraver la détérioration sociale", a-t-il affirmé.
Parallèlement à cet échec économique, des interrogations persistent sur le sort des milliards injectés dans des projets d'envergure, sans retombées tangibles sur le quotidien des Marocains.
De son côté, Mohamed Ghloussi, président de l'Association marocaine de lutte contre la corruption, a souligné dans une publication sur les réseaux sociaux que ces projets ont principalement servi à l'enrichissement d'une minorité, tandis que les classes pauvres et moyennes continuent de subir la flambée des prix et l'absence de perspectives d'emploi.
Il a fait observer que le gouvernement n'a fourni aucune explication sur l'attribution de ces fonds ni sur leurs véritables bénéficiaires, dénonçant un climat marqué par la corruption et l'impunité.
Il a considéré que "ces projets, censés être des moteurs de développement, n'ont fait qu'exacerber les inégalités sociales, permettant à de grands propriétaires et spéculateurs d'amasser des fortunes, pendant que les couches vulnérables subissent la cherté de la vie et l'exclusion".
Il a souligné, en outre, que "la corruption au Maroc n'est plus un phénomène isolé, mais une véritable structure bénéficiant d'une protection et d'une couverture politique", ajoutant que les institutions de contrôle, telles que la Cour des comptes, se contentent de poursuivre quelques élus locaux ou petits fonctionnaires, sans jamais s'attaquer aux grands dossiers impliquant des milliards de dirhams".
A cet égard, Ghloussi a affirmé que "toute tentative sérieuse d'enquêter sur ces dysfonctionnements est systématiquement bloquée, réduisant à néant les discours officiels sur la transparence et la reddition des comptes".
"Sans réformes profondes et courageuses, la crise continuera de s'aggraver, laissant le citoyen marocain comme la première victime de politiques inefficaces et incapables d'assurer un minimum de justice économique et sociale", a-t-il conclu.