Salon de l'emploi et de l'entrepreneuriat: rapprocher la formation du monde de l'entreprise au cœur des préoccupations
ALGER - La 19e édition du Salon de l'emploi, de la formation continue et de l'entrepreneuriat, qui a débuté samedi, suscite un vif intérêt de la part des exposants, notamment des entreprises économiques cherchant à établir des liens avec les centres de formation et les porteurs de projets, afin d’accompagner les innovateurs dans la concrétisation de leurs initiatives. Organisé du 8 au 10 février sous le thème "Intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises et les organisations : Enjeux et perspectives", l’événement réunit au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria plus de 70 exposants, représentant des entreprises publiques et privées, des startups, des incubateurs d'entreprises, des clubs scientifiques, ainsi que diverses institutions chargées de soutenir l'entrepreneuriat et l'innovation, attirant une affluence notable de visiteurs. Le commissaire du Salon et conseiller du directeur général de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), Rafik Dalibey, a affirmé à l'APS que "cet événement constitue une opportunité pour proposer des solutions au marché de l'emploi, notamment en ce qui concerne les métiers de l'intelligence artificielle". Le Salon accueille également un concours dédié aux porteurs de projets innovants, axé sur l’élaboration du meilleur business plan. Trente projets y participent, dont 11 ont été sélectionnés pour concourir lors de l'événement, a-t-il précisé, ajoutant qu’un jury évaluera les projets et désignera les trois meilleurs. Au niveau du stand de Cosider Travaux publics, qui attire un grand nombre de visiteurs, le responsable de la formation au sein de l'entreprise, Hassan Mekhtour, a souligné que la participation de Cosider permet de rester en contact avec les établissements de formation, de suivre les offres disponibles et de collecter les CV des demandeurs d'emploi, même en l'absence de postes vacants, afin de constituer une base de données pour d’éventuels recrutements. De son côté, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) propose des offres d'emploi dans divers postes à travers le pays et permet aux visiteurs de soumettre leurs CV numériquement en scannant un code QR. La SNTF est représentée par deux de ses filiales spécialisées dans la formation, dans le but de faire connaître ses offres et ses méthodes de recrutement, afin d’attirer de nouveaux employés, dont certains pourront suivre des périodes de formation au sein de l'entreprise avant d'entamer leur activité effective, a indiqué Sofiane Kebbouchi, responsable de la gestion du personnel à la direction générale de la SNTF. Les incubateurs d'entreprises cherchent, quant à eux, à créer des liens entre les porteurs de projets et les entreprises. C'est le cas de l'incubateur Techinnov de l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene, qui vise, selon son représentant Anis Habet, à rapprocher les porteurs de projets des entreprises, à faire connaître leurs produits et innovations, ainsi qu'à informer les étudiants et diplômés des avantages offerts par l'incubateur. Le directeur de l'orientation, des examens et de la certification auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Rachid Hadj Messaoud, a affirmé que son département ministériel cherche, à travers sa participation à cet événement, "à servir l'économie nationale en accompagnant les jeunes dans la création d'entreprises ou dans l'obtention d'emplois, ainsi qu'à les orienter vers les spécialités les plus adéquates". Il a souligné "l'émergence de nouveaux domaines très demandés sur le marché du travail, comme l'intelligence artificielle", un secteur qui "contribue largement à fournir une main-d'œuvre qualifiée", a-t-il indiqué, mettant en avant l'intérêt croissant pour ces compétences tant parmi les étudiants que sur le marché du travail.
![Salon de l'emploi et de l'entrepreneuriat: rapprocher la formation du monde de l'entreprise au cœur des préoccupations](https://www.aps.dz/media/k2/items/cache/009c2cfcd283687c48b61a36ce51b079_S.jpg?#)
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ALGER - La 19e édition du Salon de l'emploi, de la formation continue et de l'entrepreneuriat, qui a débuté samedi, suscite un vif intérêt de la part des exposants, notamment des entreprises économiques cherchant à établir des liens avec les centres de formation et les porteurs de projets, afin d’accompagner les innovateurs dans la concrétisation de leurs initiatives.
Organisé du 8 au 10 février sous le thème "Intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises et les organisations : Enjeux et perspectives", l’événement réunit au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria plus de 70 exposants, représentant des entreprises publiques et privées, des startups, des incubateurs d'entreprises, des clubs scientifiques, ainsi que diverses institutions chargées de soutenir l'entrepreneuriat et l'innovation, attirant une affluence notable de visiteurs.
Le commissaire du Salon et conseiller du directeur général de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), Rafik Dalibey, a affirmé à l'APS que "cet événement constitue une opportunité pour proposer des solutions au marché de l'emploi, notamment en ce qui concerne les métiers de l'intelligence artificielle".
Le Salon accueille également un concours dédié aux porteurs de projets innovants, axé sur l’élaboration du meilleur business plan. Trente projets y participent, dont 11 ont été sélectionnés pour concourir lors de l'événement, a-t-il précisé, ajoutant qu’un jury évaluera les projets et désignera les trois meilleurs.
Au niveau du stand de Cosider Travaux publics, qui attire un grand nombre de visiteurs, le responsable de la formation au sein de l'entreprise, Hassan Mekhtour, a souligné que la participation de Cosider permet de rester en contact avec les établissements de formation, de suivre les offres disponibles et de collecter les CV des demandeurs d'emploi, même en l'absence de postes vacants, afin de constituer une base de données pour d’éventuels recrutements.
De son côté, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) propose des offres d'emploi dans divers postes à travers le pays et permet aux visiteurs de soumettre leurs CV numériquement en scannant un code QR.
La SNTF est représentée par deux de ses filiales spécialisées dans la formation, dans le but de faire connaître ses offres et ses méthodes de recrutement, afin d’attirer de nouveaux employés, dont certains pourront suivre des périodes de formation au sein de l'entreprise avant d'entamer leur activité effective, a indiqué Sofiane Kebbouchi, responsable de la gestion du personnel à la direction générale de la SNTF.
Les incubateurs d'entreprises cherchent, quant à eux, à créer des liens entre les porteurs de projets et les entreprises.
C'est le cas de l'incubateur Techinnov de l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene, qui vise, selon son représentant Anis Habet, à rapprocher les porteurs de projets des entreprises, à faire connaître leurs produits et innovations, ainsi qu'à informer les étudiants et diplômés des avantages offerts par l'incubateur.
Le directeur de l'orientation, des examens et de la certification auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Rachid Hadj Messaoud, a affirmé que son département ministériel cherche, à travers sa participation à cet événement, "à servir l'économie nationale en accompagnant les jeunes dans la création d'entreprises ou dans l'obtention d'emplois, ainsi qu'à les orienter vers les spécialités les plus adéquates".
Il a souligné "l'émergence de nouveaux domaines très demandés sur le marché du travail, comme l'intelligence artificielle", un secteur qui "contribue largement à fournir une main-d'œuvre qualifiée", a-t-il indiqué, mettant en avant l'intérêt croissant pour ces compétences tant parmi les étudiants que sur le marché du travail.