"Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain

ALGER - L'exposition collective, "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une synergie artistique regroupant les œuvres des artistes plasticiens, Karim Sergoua, Rachida et Samia Merzouk, a été inaugurée, vendredi à Alger, dans un élan créatif prolifique, dédié à la mise en valeur de la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien, dans sa profondeur africaine. Visible jusqu’au 28 février à la Galerie "Ath'At" (meubles en langue arabe), sise dans la localité de Cheraga, "Soupçon d'Art, l'Art en partage", est une "création d’ensemble dans l’harmonisation des tons et du temps qui met en valeur l'imaginaire créatif, célébrant, dans une vision contemporaine, la richesse du patrimoine culturel algérien dans ses dimensions, ancestrales et son appartenance africaine. Présents avec près de 80 pièces, essentiellement en céramique d'art, les sœurs Rachida et Samia Merzouk, ont conçu, fabriqué, décoré et réalisé leurs rendus, dans un élan hautement esthétique, donnant un aperçu dans des formes contemporaines aux couleurs vives, sur la variété culturelle des différentes régions d'Algérie, à travers plusieurs objets de décoration à l'âme renvoyant aux origines patrimoniales et à l'ancestralité. Des balbutiements de l'art amazigh dans ses variantes plurielles, aux échos de l'art islamique ou arabe jusqu'à la perception de l'appel profond de l'Afrique, les pièces exposées évoquent une culture séculaire, voire millénaire et donc une façon d'être et une manière de vivre dans différentes régions de l'Algérie qui dénotent et établissent la profondeur historique, anthropologique et culturelle de l'Algérie. Dans une vision novatrice et contemporaine au regard frais, Rachida et Samia Merzouk, ont donné vie à nombre d'objet d'art à l'image, de ces vases en forme conique frappés de petit extrait de la poésie du Melhoun de "Hizia" ou de vieilles citations algériennes, boites avec couvercles aux têtes-poignets faits de signes amazighs, de cette horloge dont le corps est en forme de bijoux touaregs, d'une forme renvoyant au Minaret de Ghardaïa, des vide-poches aux couleurs vivantes, dédiés à la tradition kabyle, des sous verres et des bougeoirs aux formes calligraphiques arabes, d'objets et bijoux aux formes et signes décoratifs renvoyant au Tifinagh et des formes sphériques sculptées. "C'est un travail à étapes passionnant avec comme matière première l'argile", explique Rachida Merzouk, avant de poursuivre, "de la conception et la réalisation de la forme, à sa sculpture, à son séchage, ensuite vient l'étape de la cuisson, puis celle de l'émaillage, qui nécessite au préalable tout un travail de recherche de couleurs, pour qu'intervienne enfin la dernière étape de mise au four pour la fixation des couleurs et des dessins gravés sur l'œuvre d'art ainsi achevée". Artiste-peintre et plasticien qui s'intéresse à tous les matériaux que recèlent les différents environnements de la vie, Karim Sergoua, présent avec 26 toiles conçues et réalisées dans le même élan que celui de Rachida et Samia Merzouk, célèbre, à son tour, la pluralité et la richesse du patrimoine algérien et son prolongement dans la culture africaine, une thématique aux influences identitaires qui l'inspire également et titille sa créativité qui se déploie, alors, dans un élan créatif hautement esthétique. "Expectative", "Traces identitaires", "Houmate", "Khawti", "Rythme Africa", "Ecritures" (1et 2), "Pluie colorée", "Z'âit M'âit ou neggaz el hit", "Houma Eux", "Merci à l'Afrique" (1, 2 et 3), "Lutte pour la vie", "Ils sont toujours là", "Houmti", "Richesse identitaire", "Situations multiples" (1, 2 et 3), "Protection", "Orientation confuse", sont autant de poésies muettes aux couleurs variées qui portent l'éclat de la lumière et du soleil de l'Algérie, dans un geste créatif et artistique de haute facture que Karim Sergoua, ce poète des formes et des couleurs et enseignant à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts d'Alger (ESBAA), a réalisé dans le courant artistique "Awcham" ou celui de "Essebaghine", où se croiseraient, selon lui, "tous les courants artistiques". Artiste accompli, Karim Sergoua restitue au visiteur dans un élan original et singulier, l’antique dans des formes revisitées empreintes de modernité, à travers des œuvres évoquant essentiellement, le patrimoine, la spiritualité, la tradition ancestrale ou encore la profondeur de l'appartenance africaine. La Galerie "Ath'At" expose régulièrement des meubles conçus dans des visions artistiques contemporaines et fabriqués avec du bois massif, Ali et Hind Cadi, ainsi que Karima Belkheir, fondateurs de ce bel espace "dédié à l'Art algérien à part entière", accueillent également les artistes plasticiens pour la présentation de leurs œuvres au public.

Fév 8, 2025 - 08:11
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"Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain

ALGER - L'exposition collective, "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une synergie artistique regroupant les œuvres des artistes plasticiens, Karim Sergoua, Rachida et Samia Merzouk, a été inaugurée, vendredi à Alger, dans un élan créatif prolifique, dédié à la mise en valeur de la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien, dans sa profondeur africaine.

Visible jusqu’au 28 février à la Galerie "Ath'At" (meubles en langue arabe), sise dans la localité de Cheraga, "Soupçon d'Art, l'Art en partage", est une "création d’ensemble dans l’harmonisation des tons et du temps qui met en valeur l'imaginaire créatif, célébrant, dans une vision contemporaine, la richesse du patrimoine culturel algérien dans ses dimensions, ancestrales et son appartenance africaine.

Présents avec près de 80 pièces, essentiellement en céramique d'art, les sœurs Rachida et Samia Merzouk, ont conçu, fabriqué, décoré et réalisé leurs rendus, dans un élan hautement esthétique, donnant un aperçu dans des formes contemporaines aux couleurs vives, sur la variété culturelle des différentes régions d'Algérie, à travers plusieurs objets de décoration à l'âme renvoyant aux origines patrimoniales et à l'ancestralité.

Des balbutiements de l'art amazigh dans ses variantes plurielles, aux échos de l'art islamique ou arabe jusqu'à la perception de l'appel profond de l'Afrique, les pièces exposées évoquent une culture séculaire, voire millénaire et donc une façon d'être et une manière de vivre dans différentes régions de l'Algérie qui dénotent et établissent la profondeur historique, anthropologique et culturelle de l'Algérie.

Dans une vision novatrice et contemporaine au regard frais, Rachida et Samia Merzouk, ont donné vie à nombre d'objet d'art à l'image, de ces vases en forme conique frappés de petit extrait de la poésie du Melhoun de "Hizia" ou de vieilles citations algériennes, boites avec couvercles aux têtes-poignets faits de signes amazighs, de cette horloge dont le corps est en forme de bijoux touaregs, d'une forme renvoyant au Minaret de Ghardaïa, des vide-poches aux couleurs vivantes, dédiés à la tradition kabyle, des sous verres et des bougeoirs aux formes calligraphiques arabes, d'objets et bijoux aux formes et signes décoratifs renvoyant au Tifinagh et des formes sphériques sculptées.

"C'est un travail à étapes passionnant avec comme matière première l'argile", explique Rachida Merzouk, avant de poursuivre, "de la conception et la réalisation de la forme, à sa sculpture, à son séchage, ensuite vient l'étape de la cuisson, puis celle de l'émaillage, qui nécessite au préalable tout un travail de recherche de couleurs, pour qu'intervienne enfin la dernière étape de mise au four pour la fixation des couleurs et des dessins gravés sur l'œuvre d'art ainsi achevée".

Artiste-peintre et plasticien qui s'intéresse à tous les matériaux que recèlent les différents environnements de la vie, Karim Sergoua, présent avec 26 toiles conçues et réalisées dans le même élan que celui de Rachida et Samia Merzouk, célèbre, à son tour, la pluralité et la richesse du patrimoine algérien et son prolongement dans la culture africaine, une thématique aux influences identitaires qui l'inspire également et titille sa créativité qui se déploie, alors, dans un élan créatif hautement esthétique.

"Expectative", "Traces identitaires", "Houmate", "Khawti", "Rythme Africa", "Ecritures" (1et 2), "Pluie colorée", "Z'âit M'âit ou neggaz el hit", "Houma Eux", "Merci à l'Afrique" (1, 2 et 3), "Lutte pour la vie", "Ils sont toujours là", "Houmti", "Richesse identitaire", "Situations multiples" (1, 2 et 3), "Protection", "Orientation confuse", sont autant de poésies muettes aux couleurs variées qui portent l'éclat de la lumière et du soleil de l'Algérie, dans un geste créatif et artistique de haute facture que Karim Sergoua, ce poète des formes et des couleurs et enseignant à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts d'Alger (ESBAA), a réalisé dans le courant artistique "Awcham" ou celui de "Essebaghine", où se croiseraient, selon lui, "tous les courants artistiques".

Artiste accompli, Karim Sergoua restitue au visiteur dans un élan original et singulier, l’antique dans des formes revisitées empreintes de modernité, à travers des œuvres évoquant essentiellement, le patrimoine, la spiritualité, la tradition ancestrale ou encore la profondeur de l'appartenance africaine.

La Galerie "Ath'At" expose régulièrement des meubles conçus dans des visions artistiques contemporaines et fabriqués avec du bois massif, Ali et Hind Cadi, ainsi que Karima Belkheir, fondateurs de ce bel espace "dédié à l'Art algérien à part entière", accueillent également les artistes plasticiens pour la présentation de leurs œuvres au public.