Ses plans de déstabilisation de la région démasqués : Le Makhzen exportateur de chaos

Un responsable sahraoui, qui assistait aux travaux de la 13^ème édition l’université d’été des cadres du Polisario, abrités par le campus de Boumerdès, a révélé que les services de renseignements marocains sont en train de tout mettre en œuvre aux fins de déstabiliser la région. Ces services, qui ont hérité d’une longue tradition dans la mise en scène des complots, « tentent de semer le chaos et l’instabilité dans la région, en coordination et en échangeant des rôles avec l’entité sioniste », a affirmé le directeur des relations extérieures du ministère de la Défense nationale de la république sahraouie. Il a indiqué que « le rôle destructeur de ces services se manifestait par la diffusion de poisons et la création d’instabilité en continuant d’occuper les territoires sahraouis, en violant les droits des citoyens sahraouis et en tentant d’exterminer le peuple sahraoui par la répression ». Sans être explicite, le responsable sahraoui a néanmoins tenu à souligner que « le régime du Makhzen a recours à diverses méthodes, notamment le soutien et le financement de groupes terroristes, en leur permettant d’accéder aux revenus du trafic de drogue, de la vente d’armes et de la contrebande ». Ce que le haut cadre du Polisario vient de soutenir n’est pas inédit, car la monarchie marocaine a toujours constitué un laboratoire servant à semer les germes de la division au Maghreb, dont les commandes sont installées à Tel Aviv, et cela depuis le début des années 1960. C’était plus ou moins discret ; mais aujourd’hui après la normalisation, la trahison de la monarchie est ouverte, et les sionistes avancent déjà leurs pions dans la région. Fin 2023, des sources sûres avaient déjà rapporté qu’un « budget de 15 millions d’euros a été débloqué par un pays arabe au profit du Maroc, pour financer des campagnes médiatiques subversives ». « Ce budget de 15 millions d’euros a pour but de lancer des campagnes médiatiques et des campagnes sur les réseaux sociaux qui visent à déstabiliser les pays du Sahel, notamment le Mali et le Niger », selon les mêmes sources. Toujours selon les mêmes sources, il est également question d’une « campagne de désinformation et d’intox pour créer un climat de tension entre l’Algérie et les pays du Sahel, car il est prévu d’utiliser ce budget pour acquérir des parts dans certains médias en France et en Afrique ». Les manœuvres subversives supervisées par Israël et un pays arabe, sont exécutées par la monarchie marocaine. Le soutien logistique que cette dernière avait apporté aux groupes terroristes du GIA durant la décennie noire n’a jamais été démenti ; bien au contraire, l’implication des services de renseignements marocains avait été confirmée par des voix neutres. Le faux-barrage de Béni Ounif, qui avait fait 29 victimes en août 1999, soit quatre mois et quelques jours après la prise du pouvoir en Algérie par Bouteflika, avait été planifié au Maroc et ses auteurs ont trouvé refuge dans ce pays. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En cherchant à exporter le chaos dans le but de « dissoudre et de fragmenter l’unité des Sahraouis », le régime de Rabat ne recule désormais devant aucun stratagème. Comme l’a expliqué le responsable sahraoui, l’occupant marocain ne tente pas seulement de « saper le moral des Sahraouis en utilisant les médias traditionnels et modernes, ainsi que les réseaux sociaux, pour diffuser notamment des rumeurs et des idées destructrices et trompeuses », il a également l’intention d’élargir son champ d’action au Maghreb et au Sahel, grâce à son bras armé : les groupes terroristes et les cartels de la drogue.

Mohamed M

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