Six candidats briguent le poste de président de la fédération

Depuis la démission inattendue de Yacine Louail de son poste de président de la Fédération algérienne d’athlétisme, c’est le vice-champion olympique du 5 000 m aux JO de Sydney 2000, Ali Saïdi-Sief, qui a été désigné président par intérim de la fédération, jusqu’à l’élection d’un nouveau président, afin d’éviter une vacance du poste. Jeudi passé, la Fédération algérienne d’athlétisme a officiellement annoncé que six candidatures ont été retenues pour les prochains travaux de l’Assemblée générale élective. Parmi ces six dossiers, deux candidats s’étaient déjà présentés lors de la dernière Assemblée générale extraordinaire (AGE) : Ammar Bouras et Mahour Bacha, battus alors par Yacine Louail lors du scrutin où les membres de l’Assemblée générale lui avaient renouvelé leur confiance. Quant à Mourad Bouslimani, qui avait également participé à ce scrutin, il a choisi de ne pas postuler au poste de président. Par rapport à la précédente opération électorale, quatre nouveaux noms figurent dans la liste des candidatures validées : Abderrahmane Morceli, entraîneur et frère de l’ancien champion olympique Noureddine Morceli, Mohamed Amine Hafed, Farid Boukais et Adem Hacini. Bien qu’il y ait six candidats pour le poste de président, les pronostics indiquent que Mahour Bacha et Ammar Bouras sont les principaux favoris pour remporter cette élection. On peut donc s’attendre à une compétition serrée entre ces deux candidats, chacun devant présenter son programme pour convaincre les membres de l’Assemblée générale élective de la Fédération algérienne d’athlétisme.

Ces deux hommes, bien connus dans le milieu, tiennent à assurer la promotion de l’athlétisme dans notre pays, en insistant sur la nécessité d’améliorer les infrastructures sportives et de mettre en place des programmes de soutien aux athlètes afin d’optimiser leur préparation et leurs performances. Ammar Bouras, ancien dirigeant d’une association d’athlétisme et ex-entraîneur national, est un candidat influent. Après avoir démissionné du Comité olympique algérien, où il était premier vice-président depuis 2016, il met l’accent sur l’amélioration des conditions de travail pour les entraîneurs et les athlètes. Sa nomination par la Confédération africaine d’athlétisme comme membre de la commission d’organisation des 22es Championnats d’Afrique des nations seniors, à l’Île Maurice en 2022, témoigne de son engagement envers le développement du sport. Le deuxième candidat, Mahour Bacha, ancien athlète de haut niveau devenu entraîneur respecté, est reconnu pour sa vision axée sur le développement durable du sport. Il cherche à attirer davantage de jeunes vers l’athlétisme et prône une approche inclusive pour améliorer la visibilité des compétitions nationales. Bacha a occupé des postes techniques significatifs et a formé de grands athlètes, ce qui lui confère une perspective unique sur les besoins des athlètes et des entraîneurs.

Cependant, cela ne signifie pas que les quatre autres candidats n’auront pas de chances de l’emporter. Des tractations sont en cours pour tenter d’assurer le maximum de voix le jour du scrutin. Quoi qu’il en soit, quel que soit le nouveau président de la FAA, il aura la lourde tâche d’assurer la mise en œuvre des chantiers lancés par Yacine Louail, qui avait initié des projets visant à développer la formation des entraîneurs, à identifier les jeunes talents, mais aussi à trouver de nouvelles sources de financement.