Ukraine: Retour au format d’Istanbul, échec aux ukronazis
La Russie a célébré en grande pompe le 80ème anniversaire de la Fin de la Seconde Guerre mondiale, et la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie. Ironie du sort, la même idéologie que les Russes soviétiques ont grandement contribué à défaire en 1945, est la même que les Russes sont en train de démanteler […] The post Ukraine: Retour au format d’Istanbul, échec aux ukronazis appeared first on Le Jeune Indépendant.

La Russie a célébré en grande pompe le 80ème anniversaire de la Fin de la Seconde Guerre mondiale, et la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie. Ironie du sort, la même idéologie que les Russes soviétiques ont grandement contribué à défaire en 1945, est la même que les Russes sont en train de démanteler aujourd’hui en Ukraine.
Le point commun étant les bandéristes, alliés aux armées hitlériennes lors de l’invasion de l’Union soviétique en 1941, qui sont toujours à la manœuvre à Kiev, à la faveur du coup d’Etat fomenté par les néoconservateurs américains en 2014, et tiennent en otage l’Ukraine transformé en Etat vassal des Anglo-saxons atlantistes dans ses visées anti-russes.
Lors de son discours dans la nuit de samedi à dimanche, le président russe a brouillé les cartes des bellicistes de l’Otan, et en premier lieu la Grande-Bretagne et la France. Ainsi, lors de ce discours, Vladimir Poutine a proposé de reprendre des négociations directes avec l’Ukraine le 15 mai à Istanbul. Le président russe a dit que cet effort viserait à « éliminer les causes profondes du conflit » et à permettre « de parvenir à la restauration d’une paix durable à long terme ».
A cette occasion, Vladimir Poutine a tenu à rappeler certaines vérités. « Ce n’est pas la Russie qui a mis fin aux négociations en 2022, c’est Kiev. Nous proposons néanmoins que Kiev reprenne les négociations directes sans aucune condition préalable ». Autant dire un pied de nez à tous les détracteurs de Moscou qui ne cessent de l’accuser de torpiller toute tentative de paix.
« Nous offrons aux autorités de Kiev l’occasion de reprendre les négociations dès jeudi, à Istanbul », a affirmé Vladimir Poutine. Une offre que les Européens, mis hors-jeu par le président russe, vont très probablement tenter de la faire capoter. D’où la précision de Vladimir Poutine, en forme de mise en garde : « Notre offre est, comme on dit, sur la table. La décision revient désormais aux autorités ukrainiennes et à leurs curateurs qui sont, semble-t-il, davantage guidés par leurs ambitions politiques personnelles que par l’intérêt de leurs peuples ».
C’est ainsi que le président russe balaye d’un revers de main une pseudo-offre ukro-européenne. En effet, l’Ukraine et ses alliés européens avaient proposé à Moscou un cessez-le-feu « complet » de trente jours à partir de lundi 12 mai, à l’issue d’une visite à Kiev du président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Friedrich Merz, du Premier ministre britannique Keir Starmer et du président polonais Donald Tusk. En cas de refus de Moscou, les Européens ont menacé d’un durcissement des sanctions, avaient averti les sponsors de cette « offre ».
Une « offre » devenue caduc après le discours nocturne de Poutine. Même Kiev semble vouloir « sauter » sur l’occasion offerte par le Kremlin. D’ailleurs, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a salué un « signe positif » après que Vladimir Poutine a assuré hier samedi que « la Russie [était] prête à des négociations sans aucune condition préalable » proposant de « commencer dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul », repoussant à de telles discussions toute possibilité d’instaurer un cessez-le-feu de trente jours exigé par les alliés de Kiev.
Le président russe n’a « pas exclu » que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de pourparlers avec Kiev, mais il a souligné que ces discussions devraient porter sur « les causes profondes du conflit ». C’est-à-dire l’éradication de l’idéologie suprémaciste nazie adoptée par les Bandéristes, qui ne sont autres que les sponsors de Zelensky.
De plus, la dynamique enclenchée par le président russe est une réponse à la démarche de désescalade initiée par le président américain Donald Trump qui a jeté aux orties les arguments de son prédécesseur Joe Biden, de son administration néoconservatrice et de ses alliés euro-atlantistes. Le locataire de la Maison blanche, préférant dès sa prise de fonction en janvier dernier, ouvrir un canal de discussion direct avec le Kremlin, chose que les Européens ont refusé de faire.
En réponse à la proposition de Poutine, Donald Trump a assuré, dans la nuit de samedi à dimanche, compter « continuer à travailler avec les deux parties » pour mettre fin au conflit en Ukraine, saluant « un potentiel grand jour » après la proposition par Vladimir Poutine de négociations « directes » entre Kiev et Moscou et l’appel des Occidentaux à un cessez-le-feu dès aujourd’hui.
« C’est potentiellement un grand jour pour la Russie et l’Ukraine ! », a écrit le président des Etats-Unis sur son compte Truth Social, sans expliciter à quoi il faisait référence, ajoutant : « Pensez aux centaines de milliers de vies qui seront sauvées avec la fin, espérons-le, de ce “bain de sang” sans fin. (…) Je continuerai à travailler avec les deux parties pour m’assurer que cela se produise ».
L’ardeur de Trump trouvera-t-elle un écho favorable en Europe ? Les dirigeants européens, à défaut de peser longuement et durablement sur l’issu du conflit en Ukraine, sont en train de s’adonner à des manœuvres dilatoires afin de faire durer le conflit au seul bénéfice du complexe militaro-industriel et des néoconservateurs qui, à priori, ont juré la perte de la Russie et de son président. Mais en vain.
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