Une expatriée franco-algérienne dévoile sa principale difficulté en Algérie

Bien qu’il s’agisse d’une démarche de plus en plus adoptée par bon nombre d’Algériens de l’étranger, s’installer en Algérie peut présenter parfois certaines difficultés.

Il s’agit en effet d’une décision qui nécessite souvent plusieurs mois de préparation. Avant de partir s’installer en Algérie, les Algériens de l’étranger, notamment ceux de France, doivent d’abord se trouver une maison ou appartement qui leur convient, mais aussi une école pour leurs enfants quand ils s’installent en Algérie.

Malgré les efforts qu’ils peuvent fournir pour bien commencer leur nouvelle vie en Algérie, ces Algériens de France peuvent se heurter tout de même à certains imprévus. Ces obstacles, bien que surmontables, peuvent rendre le commencement plus difficile.

Apprendre l’arabe à l’école : un problème pour les enfants des Algériens de France

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Dans une vidéo postée sur sa chaîne TikTok, une Algérienne de France revenue s’installer en Algérie depuis trois mois, dévoile « la plus grande difficulté » qu’elle a rencontrée pour s’adapter dans son pays d’origine après son départ de France.

« Après trois mois d’installation en Algérie, la chose qui m’a été la plus difficile dans mon adaptation en Algérie c’est l’apprentissage de la langue arabe par mes enfants (à l’école) », témoigne l’expatriée franco-algérienne.

Elle explique que « les cours d’arabe (en Algérie) sont vraiment difficiles pour ses enfants (nés en France) ». Elle précise que cette situation est une source de « stress » pour ses enfants, qui les empêche visiblement de bien s’intégrer dans leur environnement scolaire.

Cette algérienne de France précise que ce rapport difficile à la langue arabe est plus marqué chez l’une de ses filles « qui est plus sensible et plus touchée par le fait de ne pas pouvoir réussir en arabe ».

Algériens de France : « Parlez arabe à vos enfants »

L’expatriée franco-algérienne exprime sa « frustration » de ne pas pouvoir aider ses enfants nés et élevés en France à mieux comprendre l’arabe en Algérie. Elle songe déjà à les inscrire dans des cours particuliers.

« C’est la chose la plus dure que j’ai eu à vivre au bout de trois mois », assure cette maman, qui estime tout de même que « ça va passer ». Elle conseille cependant aux Algériens de l’étranger de « donner des cours d’arabe à leurs enfants » assurant que cette démarche est « primordiale ».

« Si vous avez l’avantage de parler arabe vous-mêmes, parlez à vos enfant dès qu’ils sont petits, car c’est vraiment difficile pour eux d’apprendre une fois qu’ils ont atteint un certain âge », explique cette Algérienne de France qui estime que ne pas comprendre l’arabe pour un enfant scolarisé en Algérie « c’est vraiment repartir avec un train de retard ».

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