Visa, budget, vols… Lonely Planet dévoile un guide inédit sur l’Algérie
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Lonely Planet, le célèbre éditeur de guide de voyage, publie pour la première fois un guide consacré au Sahara algérien, le plus grand désert chaud au monde.
Véritable chef-d’œuvre naturel et culturel, le Sahara algérien, à l’instar du pays, est resté à l’écart des grands circuits touristiques pendant des décennies.
Il attire désormais de plus en plus de visiteurs internationaux, séduits tant par les paysages rocheux, sableux et oasisien, que par la culture touarègue et les expressions d’art rupestre. Et pour profiter de tout cela, il faut bien se préparer, car voyager dans le Sahara algérien exige prudence et logistique.
Visa touristique, itinéraires et circuits cadrés sont de rigueur pour explorer ce que le guide Lonely Planet décrit comme « l’un des derniers endroits vraiment sauvages du monde ».
Quelle est la meilleure période pour visiter le Sahara algérien ?
Le désert du Sahara sa caractérise par un climat sec et aride, avec des températures qui atteignent facilement les 50 °C le jour en saison chaude.
La meilleure période pour s’y aventurer est donc d’octobre à avril, lorsque les journées se font plus fraîches.
À Tamanrasset par exemple, dans l’extrême-sud, la température moyenne est de 21 °C en journée en décembre, et chute à 6 °C la nuit, de quoi offrir des conditions optimales pour explorer la région et profiter d’activités de plein air.
C’est d’ailleurs pour cela que la saison du tourisme au Sahara est pendant l’hiver. Les mois de décembre et janvier attirent particulièrement les voyageurs, tandis que de mai à septembre, la plupart des voyagistes suspendent les départs.
À noter que les événements festifs ont généralement lieu au printemps, comme la Fête du Tapis à Ghardaïa (mars) et Tafsit (fête du printemps) à Tamanrasset (avril), ou encore le festival Sebiba de Djanet en juin ou juillet.
Combien de temps pour explorer le Sahara algérien ?
Il n’y a pas de durée de séjour idéale pour conquérir le majestueux Sahara d’Algérie. Plus vous y restez, plus l’expérience est profonde.
Le guide de voyage Lonely Planet recommande néanmoins un minimum d’une semaine pour la région de Djanet : entre le Tassili n’Ajjer, la Tadrart Rouge et la cité mythique de Sefar.
Du côté de Tamanrasset, où l’on explore les hauts plateaux de l’Assekrem, 3 à 4 jours devraient être suffisants. En somme, un voyage de 10 jours pour profiter des deux régions.
Plus au nord, pour la vallée du M’Zab et Ghardaïa, témoin d’une architecture d’un autre temps, les voyagistes proposent des séjours de 4 à 5 jours sur place, et jusqu’à 2 semaines pour les aventuriers qui vont jusqu’à Timimoun à l’ouest ou El Oued à l’est.
Comment se déplacer dans le Sahara ?
Depuis l’aéroport d’Alger, les touristes peuvent accéder à l’une des grandes portes du Sahara : Ghardaïa, Djanet ou Tamanrasset. Une fois à destination, ils sont pris en charge par un guide, dont la présence est obligatoire.
Eh oui, contrairement aux destinations voisines, l’Algérie régule l’exploration de ses sites touristiques et ne l’autorise que dans le cadre de circuits organisés.
Dans le désert, les déplacements se font en 4×4 tout-terrain, en treks à pieds, ou à dos de chameau, selon l’itinéraire emprunté. Pour les distances plus longues, on privilégie les vols internes entre les villes.
La liaison aérienne Djanet – Tamanrasset permet, par exemple, de gagner un temps précieux et d’écourter le temps sur les routes.
Quel budget prévoir ?
Aussi sauvage et naturel soit-il, le Sahara algérien n’est pas une destination bon marché, surtout dans les endroits reculés.
À Djanet ou Tamanrasset, les circuits organisés sont l’unique manière d’explorer la région, et ils sont tout inclus : hébergement, restauration, transport, guide et chauffeur.
Même si les dépenses supplémentaires sont limitées une fois sur place, le coût initital du voyage est non négligeable.
Le guide Lonely Planet recommande également de prévoir de l’argent liquide, car les cartes bancaires sont quasi inutiles.
À titre de repère, un vol interne Oran – Alger s’élève à environ 51 €, un bon repas avoisie les 13 €, un guide à Ghardaïa est rémunéré 17 à 37 € par jour, et une nuit à l’hôtel coûte entre 9 et 42 €.
Visa touristique pour l’Algérie : comment l’obtenir ?
Deux options s’offrent aux touristes étrangers qui souhaitent visiter le sud de l’Algérie : demander un visa à l’avance ou à l’arrivée.
Les voyageurs indépendants peuvent passer par l’ambassade d’Algérie dans leur pays. La demande de visa touristique inclut le remplissage d’un formulaire en ligne, l’envoi de son passeport, des photos d’identité, des billets d’avion aller-retour, une assurance voyage, ainsi que l’itinéraire. Il faut prévoir environ 6 semaines de délai et entre 80 et 130 €.
Quant aux visiteurs qui souhaitent se limiter au sud, il est obligatoire de passer par une agence de voyage. Dans ce cas, le visa à l’arrivée à Alger est plus simple et plus approprié. Le voyagiste gère les formalités et envoie aux touristes une autorisation d’embarquement.
Quel tour opérateur choisir ?
Les voyagistes spécialisés dans les excursions au Sahara ne manquent pas. Le guide de voyage Lonely Planet recommande particulièrement les services des 4 tour-opérateurs suivants :
- Duneya Tours – agence de voyage spécialiste des séjours à Djanet
- Elegant Algeria – propose des circuits dans tout le pays
- Expert Algeria – spécialiste des sites historiques, naturels et culturels
- Fancy Yellow – tour opérateur qui propose les meilleurs prix sur divers circuit
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