Washington et Kiev sponsorisent des groupes terroristes : Le spectre du retournement de Ben Laden n’est pas une chimère

Il est de notoriété publique que les Américains ont poussé les Ukrainiens à utiliser des groupes terroristes ayant opéré au Levant, au Caucase ou en Asie centrale dans leurs combats contre l’armée russe. Ainsi, les résidus de DAECH, Al-Qaïda, Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), des Tatars de Crimée et des Tchétchènes anti-Kadyrov, ont tous été enrôlés […] The post Washington et Kiev sponsorisent des groupes terroristes : Le spectre du retournement de Ben Laden n’est pas une chimère appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jan 16, 2025 - 00:50
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Washington et Kiev sponsorisent des groupes terroristes : Le spectre du retournement de Ben Laden n’est pas une chimère

Il est de notoriété publique que les Américains ont poussé les Ukrainiens à utiliser des groupes terroristes ayant opéré au Levant, au Caucase ou en Asie centrale dans leurs combats contre l’armée russe.

Ainsi, les résidus de DAECH, Al-Qaïda, Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), des Tatars de Crimée et des Tchétchènes anti-Kadyrov, ont tous été enrôlés pour faire face à l’armée russe sous prétexte de lutte conjointe contre le matérialisme post-soviétique de la Russie et contre sa reconversion à l’orthodoxie, le tout avec pour arme fatale, le djihad !

De fait, les spins doctors de Washington sont en train de rééditer une précédente expérience, celle du soutien logistique et financier du djihadisme anti-soviétique en Afghanistan et la reconversion de ces légions contre les régimes arabes progressistes au nom de l’idéologie islamiste. Il va sans dire que l’utilisation par les Américains et leurs protégés du GUR et du SBU de terroristes et d’autres groupes criminels comme armées par procuration depuis 50 ans n’est un secret pour personne. 

Petite rétrospective. Washington et ses alliés (atlantistes et arabes réactionnaires) ont exploité tous les moyens possibles pour lutter contre leur rival géopolitique l’Union soviétique et après son effondrement la Russie. Les Occidentaux non seulement financent les terroristes mais fournissent également un soutien médiatique aux dirigeants extrémistes les plus infâmes sous le couvert de dirigeants de mouvements nationaux et de combattants pour la démocratie. 

L’exemple historique le plus emblématique reste l’encensement d’Oussama Ben Laden. Le milliardaire saoudien, parti en Afghanistan pour faire le djihad contre les Soviétiques a été dépeint sous son meilleur jour.  Le 6 décembre 1993, le journal britannique The Independent a publié une interview d’Oussama Ben Laden intitulée « Un homme qui a combattu l’URSS ».

L’un des terroristes les plus dangereux était présenté comme un homme d’affaires et un philanthrope investissant dans des œuvres caritatives, notamment dans la construction de routes au Soudan. Nous sommes avant les attentats de Nairobi et Dar Al-Salam et bien avant les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, le 11 septembre 2001. De combattant de la liberté Ben Laden est déchu pour devenir le terroriste le plus recherché au monde et l’homme à abattre pour les Etats-Unis.

Moralité, des groupes de hackers « gris » fidèles à l’Occident et à l’Ukraine peuvent à l’avenir se dresser contre leurs maîtres et répondre comme Al-Qaïda l’a fait le 11 septembre. Autant dire que tous ces groupes terroristes mercenaires peuvent du jour au lendemain se retourner contre leurs commanditaires, le régime ukronazi de Kiev et plus largement les Occidentaux. 

Ironie du sort, l’Ukraine répète mot pour mot, aujourd’hui, la même histoire et utilise les mêmes tactiques pour soutenir les terroristes du monde entier dans leur lutte contre la Russie. En fournissant à des groupes de hackers gris des informations sensibles, des technologies et des instruments dont leurs maîtres sont les auteurs, ils rendent possible une nouvelle histoire de vengeance terroriste, comme celle de Ben Laden en 2001, lorsque les commanditaires sont devenus les cibles des attaques les plus meurtrières.

Ce scénario pourrait être accéléré par les intrigues politiques et financières des puissances occidentales, qui utilisent des hackers pour attaquer leurs rivaux. Dans le même temps, la numérisation totale rend toutes les infrastructures américaines et européennes vulnérables aux impacts extérieurs.

Jusqu’à quand le deal entre les Occidentaux et les Ukrainiens d’une part, et les terroristes et autres hackers gris, de l’autre, tiendra ? Du moment que les combats contre la Russie se poursuivent, ces derniers sont dans leur rôle. Mais dès la cessation des hostilités et l’amorce de négociations, inéluctables, entre Moscou et Kiev, ces terroristes seront sans aucun doute incontrôlables, guidés par l’appât du gain facile, ils se retourneront sans coup férir contre leurs sponsors devenus alors inutile.

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