Agressions sionistes: la famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza

GHAZA - La famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza, en raison de l'escalade des agressions sionistes et du blocus imposé depuis plusieurs mois, et de se propager au centre de l'enclave palestinienne en quelques semaines si une action urgente n'est pas prise, a averti dimanche, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). La porte-parole de l'Unicef, Tess Ingram, a affirmé que le risque de propagation de la famine dans la ville de Ghaza est réel, soulignant que "les familles ne sont plus en mesure de fournir de la nourriture à leurs enfants, et que la situation est devenue catastrophique", avertissant que la famine risque de s'étendre au centre de la bande de Ghaza "en quelques semaines si une action urgente n'est pas prise". Mme Ingram a souligné dans un communiqué relayé par l'agence de presse palestinienne, Wafa, que les Ghazaouis, en particulier à l'est et au nord de la ville de Ghaza, "vivent sous la menace constante" d'une escalade des bombardements sionistes. "Les Palestiniens dans ces zones fuient le bombardement vers l'ouest en direction de la mer, où le nombre de camps et de tentes augmente le long de la bande côtière", a-t-elle relevé. Elle a également cité le témoignage des directeurs d'hôpitaux qui ont confirmé à l'Unicef, l'augmentation du nombre d'enfants souffrant de fractures, de brûlures et de blessures à la suite des bombardements sionistes ces derniers jours. La porte-parole de l'Unicef a ajouté que de nombreux Palestiniens dans la ville de Ghaza envisageaient de se déplacer vers le sud, "mais ils réalisent que la situation là-bas est similaire, avec la rareté de la nourriture et de l'eau potable, en plus des bombardements continus". Elle a souligné que les personnels de la santé, les humanitaires ainsi que les journalistes avaient averti de la famine à Ghaza depuis des mois, "mais rien n'a changé", a-t-elle déploré, notant que les Palestiniens "vivent dans une situation d'impuissance, parce qu'ils savent que le pire est encore à venir, et qu'il n'y a pas assez de pression internationale pour changer cette réalité".

Sep 7, 2025 - 15:42
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Agressions sionistes: la famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza

GHAZA - La famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza, en raison de l'escalade des agressions sionistes et du blocus imposé depuis plusieurs mois, et de se propager au centre de l'enclave palestinienne en quelques semaines si une action urgente n'est pas prise, a averti dimanche, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

La porte-parole de l'Unicef, Tess Ingram, a affirmé que le risque de propagation de la famine dans la ville de Ghaza est réel, soulignant que "les familles ne sont plus en mesure de fournir de la nourriture à leurs enfants, et que la situation est devenue catastrophique", avertissant que la famine risque de s'étendre au centre de la bande de Ghaza "en quelques semaines si une action urgente n'est pas prise".

Mme Ingram a souligné dans un communiqué relayé par l'agence de presse palestinienne, Wafa, que les Ghazaouis, en particulier à l'est et au nord de la ville de Ghaza, "vivent sous la menace constante" d'une escalade des bombardements sionistes.

"Les Palestiniens dans ces zones fuient le bombardement vers l'ouest en direction de la mer, où le nombre de camps et de tentes augmente le long de la bande côtière", a-t-elle relevé.

Elle a également cité le témoignage des directeurs d'hôpitaux qui ont confirmé à l'Unicef, l'augmentation du nombre d'enfants souffrant de fractures, de brûlures et de blessures à la suite des bombardements sionistes ces derniers jours.

La porte-parole de l'Unicef a ajouté que de nombreux Palestiniens dans la ville de Ghaza envisageaient de se déplacer vers le sud, "mais ils réalisent que la situation là-bas est similaire, avec la rareté de la nourriture et de l'eau potable, en plus des bombardements continus".

Elle a souligné que les personnels de la santé, les humanitaires ainsi que les journalistes avaient averti de la famine à Ghaza depuis des mois, "mais rien n'a changé", a-t-elle déploré, notant que les Palestiniens "vivent dans une situation d'impuissance, parce qu'ils savent que le pire est encore à venir, et qu'il n'y a pas assez de pression internationale pour changer cette réalité".