L’IATF, plate-forme d’opportunités par excellence

La quête de nouvelles opportunités à l’export est lancée pour de nombreuses entreprises algériennes, depuis l’ouverture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), dont les travaux se poursuivent jusqu’au 10 septembre. Les trois premiers jours de cette manifestation économique continentale ont été qualifiés de fructueux par de nombreux opérateurs algériens, eu égard aux opportunités qu’elle offre et aux nouveaux horizons de partenariat qu’elle ouvre.  

Plusieurs secteurs sont identifiés et qualifiés comme étant prometteurs à l’exportation, à l’instar de l’industrie de l’électroménager. Nombreux sont les producteurs qui prennent part à cette manifestation économique qui attire les professionnels, africains notamment. Chez le Groupe Condor, la participation à cette manifestation avec la présentation de leur gamme de produits est naturelle, d’autant qu’elle ouvre de nouvelles opportunités pour ce producteur, lequel est déjà présent sur plusieurs marchés à l’international.

Pour le directeur adjoint du groupe, Mohamed Salah Daas, l’IATF présente de réelles opportunités de partenariat. « Nous avons reçu plusieurs manifestations d’intérêt de plusieurs pays, comme le Nigeria et le Gabon qui ont exprimé un intérêt pour nos produits, avec lesquels nous sommes en discussion », a-t-il fait savoir, signalant la signature, demain, de six contrats de partenariat. « Nous avons deux nouveaux contrats de partenariat et de distribution pour deux nouveaux marchés, à savoir la Côte-d’Ivoire et le Sénégal », a-t-il indiqué, affirmant que ces deux contrats vont se concrétiser en marge de l’IATF.

Il y aura également la signature de contrats dans le cadre du programme d’export pour l’année 2026 avec l’Egypte, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie, selon les précisions de M. Daas, qui indique que le Groupe Condor marque sa présence à l’IATF 2025 avec l’exposition de tous les produits de la marque fabriqués localement. Condor est également présent avec un stand dédié exclusivement à la climatisation centralisée, sachant qu’un grand besoin est exprimé à ce sujet sur le continent, a expliqué le DGA de Condor, signalant l’ambition de se positionner sur le marché africain avec ces produits. Soulignant l’importance de ce rendez-vous, il a affirmé que « le marché est là, il faut juste mettre des connexions entre les opérateurs ».

Le bon filon de l’agroalimentaire

Le secteur agroalimentaire et agricole présente aussi de grandes opportunités à l’export, compte tenu de la diversité des produits mais aussi de leur compétitivité, ce qui leur permet de se faire une place sur les marchés internationaux, particulièrement le marché africain.

C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé, Djoudi Rabiaa, responsable commercial chez le Groupe Tahraoui, qui couvre plusieurs filières. Présent à l’IATF avec la filiale Novaprim, spécialisée dans la production des fruits et légumes, le Groupe Tahraoui aspire à se faire une place sur le marché africain, et ce après avoir pu conquérir des marchés sur le Continent européen et le Continent asiatique.

« Nous disposons de la certification ‘’Global Gap’’ (norme internationale qui établit de bonnes pratiques agricoles pour garantir la qualité et la sécurité des produits alimentaires) qui nous permet d’exporter vers 100 pays dans le monde », a signalé ce responsable commercial, lequel a fait savoir que durant les trois premiers jours de l’IATF, plusieurs rencontres avec des opérateurs africains ont eu lieu.

Ces derniers, issus de divers pays, comme le Nigeria, la Mauritanie et le Sénégal, ont exprimé un grand intérêt pour nos produits agricoles, qu’ils veulent voir au niveau de leur marché. « Nous avons convenu de rester en contact. Des visites et des rencontres sont fixées en vue de réaliser les premières opérations d’exportation vers ces pays très prochainement », a souligné M. Djoudi, affirmant que ces tout premiers jours étaient fructueux.

Ce groupe ainsi que d’autres producteurs prennent part à cette foire sous l’égide de la Chambre nationale de l’agriculture, qui accompagne plusieurs producteurs et exportateurs. Selon le chargé de la communication de la Chambre, l’objectif est d’accompagner ces opérateurs dans la promotion de leurs produits en vue de conquérir de nouveaux marchés à l’international.  

Les produits agroalimentaires sont fortement présentés et attirent une grande foule. Plusieurs producteurs exhibent divers produits devant de nombreux visiteurs. C’est le cas pour la biscuiterie Bimo, déjà présente sur les marchés mauritanien et libyen. D’autres portes s’ouvrent pour les produits Bimo, selon les explications de la chargée de communication du groupe, Yamina Belaidi. Elle affirme avoir reçu, durant l’exposition de l’IATF qu’abrite le palais des Expositions d’Alger, plusieurs demandes de partenariat à l’export, notamment du Sénégal et du Ghana. Une nouvelle demande qui sera accompagnée d’une hausse des capacités de production, a-t-elle précisé.   

La filière cosmétique n’est pas en reste, d’autant que les produits algériens, dont la qualité est avérée, sont aussi en mesure d’être placés sur le marché africain, un marché prometteur.  

Ces secteurs d’activités s’ajoutent, faut-il le mentionner, à d’autres, comme ceux des matériaux de construction et ceux de l’industrie pharmaceutique, sur lesquels le pays compte pour diversifier les exportations algériennes.

L’IATF présente ainsi l’opportunité idoine pour renforcer la coopération économique et commerciale avec les pays africains. C’est dans ce sens que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) invite toutes les entreprises et opérateurs économiques à saisir cette « opportunité unique » pour conclure un maximum de contrats commerciaux et accords d’investissement. Affirmant que cette édition connaît la participation de grandes entreprises, l’AAPI a réitéré son accompagnement aux opérateurs algériens.  

Lent », 

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