IATF 2025: rencontre sur la protection de la propriété intellectuelle à l'ère du numérique
ALGER - La protection de la propriété intellectuelle et la création musicale à l'ère du numérique et l'avenir des industries créatives ont été le thème d'une rencontre-débat animée dimanche, à Alger, en marge de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025) qui se poursuit jusqu'au 10 septembre au Palais des expositions. Organisée dans le cadre du programme des Journées créatives africaines "CANEX 2025", la rencontre intitulée "Musique et propriété intellectuelle en Afrique, de la protection à la prospérité" a été une occasion d'échange d'expériences et de discuter de l'avenir des industries créatives en Afrique. Intervenant à cette occasion, le représentant de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA), Mehdi Dilmi, a abordé les différents défis dans la gestion collective des droits d'auteur en Afrique, notamment en termes de management et de litiges avec des sociétés de gestion des droits d'auteur étrangères. Pour M. Dilmi, directeur général-adjoint de l'ONDA, la protection des droits des créateurs de musique à l'ère de l'intelligence artificielle (IA) requiert d'abord "la mise en place de mécanismes de protection légale pour faire face aux violations des œuvres des compositeurs et créateurs de musique sur les différentes plates-formes numériques". Il a plaidé, à ce propos, pour l'élaboration de textes de loi pour garantir l'utilisation légales des œuvres musicales dans le strict respect des droits d'auteur. Pour sa part, la représentante de l'Agence sud-africaine de gestion des droits numériques (CAPASSO), Lerato Matsoso, a souligné la nécessité d'adopter des lois et des mesures en vue de garantir une exploitation "saine des contenus musicaux" à travers notamment l'octroi de licences aux différents exploitants, notamment les plateformes numériques dédiées à la diffusion de contenus musicaux. Pour elle, la protection de la propriété intellectuelle peut stimuler la croissance et les opportunités dans le secteur musical africain. D'autres participants à cette rencontre ont appelé à mettre en place une entité dédiée à la collecte des droits d'auteur en Afrique et une plateforme indépendante, permettant aux Africains de "contrôler leurs propres affaires et de prendre leurs propres décisions". Plusieurs activités culturelles, master-classes et rencontres sur la propriété intellectuelle en Afrique, les industries créatives, les arts visuels et culinaires sont au programme de Journées créatives africaines "CANEX 2025" qui se poursuivent jusqu'à mercredi au pavillon "Gourara", au Palais des expositions.


ALGER - La protection de la propriété intellectuelle et la création musicale à l'ère du numérique et l'avenir des industries créatives ont été le thème d'une rencontre-débat animée dimanche, à Alger, en marge de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025) qui se poursuit jusqu'au 10 septembre au Palais des expositions.
Organisée dans le cadre du programme des Journées créatives africaines "CANEX 2025", la rencontre intitulée "Musique et propriété intellectuelle en Afrique, de la protection à la prospérité" a été une occasion d'échange d'expériences et de discuter de l'avenir des industries créatives en Afrique.
Intervenant à cette occasion, le représentant de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA), Mehdi Dilmi, a abordé les différents défis dans la gestion collective des droits d'auteur en Afrique, notamment en termes de management et de litiges avec des sociétés de gestion des droits d'auteur étrangères.
Pour M. Dilmi, directeur général-adjoint de l'ONDA, la protection des droits des créateurs de musique à l'ère de l'intelligence artificielle (IA) requiert d'abord "la mise en place de mécanismes de protection légale pour faire face aux violations des œuvres des compositeurs et créateurs de musique sur les différentes plates-formes numériques". Il a plaidé, à ce propos, pour l'élaboration de textes de loi pour garantir l'utilisation légales des œuvres musicales dans le strict respect des droits d'auteur.
Pour sa part, la représentante de l'Agence sud-africaine de gestion des droits numériques (CAPASSO), Lerato Matsoso, a souligné la nécessité d'adopter des lois et des mesures en vue de garantir une exploitation "saine des contenus musicaux" à travers notamment l'octroi de licences aux différents exploitants, notamment les plateformes numériques dédiées à la diffusion de contenus musicaux. Pour elle, la protection de la propriété intellectuelle peut stimuler la croissance et les opportunités dans le secteur musical africain.
D'autres participants à cette rencontre ont appelé à mettre en place une entité dédiée à la collecte des droits d'auteur en Afrique et une plateforme indépendante, permettant aux Africains de "contrôler leurs propres affaires et de prendre leurs propres décisions".
Plusieurs activités culturelles, master-classes et rencontres sur la propriété intellectuelle en Afrique, les industries créatives, les arts visuels et culinaires sont au programme de Journées créatives africaines "CANEX 2025" qui se poursuivent jusqu'à mercredi au pavillon "Gourara", au Palais des expositions.