Félicitations pour cette belle victoire face au Bahreïn qui vous permet d’assurer officiellement le titre de champion arabe. Que représente ce titre pour vous et pour le basket-ball algérien ?
C’est une immense fierté. Ce titre n’est pas seulement une récompense pour le travail accompli sur le terrain, mais aussi pour le projet que nous avons lancé avec la Fédération. C’est un nouveau cycle, une nouvelle génération, et réussir à décrocher un titre aussi rapidement, c’est très encourageant. Pour le basket-ball algérien, c’est une belle vitrine, un signal fort que nous sommes sur le bon chemin.
Vous parlez de nouvelle génération. Pouvez-vous nous en dire plus sur la composition de cette équipe ?
L’équipe est composée en majorité de jeunes joueurs. Ce sont des éléments issus des nouvelles promotions, encadrés par quelques joueurs un peu plus expérimentés. C’est une équipe en construction, en transition même. Quand nous avons commencé la préparation, nous savions qu’il y avait du potentiel. L’avantage est que le groupe a rapidement adhéré à une certaine culture de travail et de discipline qu’on a su instaurer au sein de l’équipe. C’est pour vous dire que tous les joueurs ont contribué à cette consécration.
Quelles ont été les clés de la réussite dans cette compétition ?
D’abord, la rigueur. Nous avons instauré une culture de la discipline dès le premier jour. Ensuite, l’engagement. Les joueurs ont travaillé très dur, ils ont été à l’écoute, ils ont respecté les consignes et ont su se sacrifier pour le collectif. Enfin, il y a eu la confiance, entre nous, entre les joueurs, avec le staff, et avec la Fédération qui nous a mis dans les meilleures dispositions possibles. Tout cela a créé une dynamique positive.
Le Championnat arabe est une belle victoire, mais vous avez souvent dit que ce n’était qu’une étape. Pouvez-vous nous expliquer cette vision ?
Oui, je l’ai dit et je le répète, ce titre est une étape, pas une finalité. Il s’inscrit dans un processus long de reconstruction du basket-ball algérien. Nous avons encore beaucoup à faire. Cette consécration est un encouragement, mais aussi une responsabilité. Nous devons maintenant construire sur cette base, renforcer l’ossature de l’équipe, préparer les prochaines échéances continentales et internationales. Le vrai objectif, c’est d’avoir une équipe compétitive et stable dans le temps.
Justement, quelles seront les prochaines étapes de ce projet ?
Nous allons reprendre très vite le travail. Il y a d’abord une évaluation complète de cette compétition, puis une phase de planification. Nous voulons préparer au mieux les qualifications aux grandes compétitions africaines et internationales. Le but est de développer un groupe solide, qui puisse rivaliser avec les meilleures sélections africaines. Cela passe aussi par un suivi régulier des joueurs, un travail en profondeur avec les clubs, et un accompagnement au niveau mental, physique et tactique.
Parlons du rôle du staff technique. Quelle importance accordez-vous à cette équipe autour de vous ?
Le staff a été exemplaire. Chacun a joué son rôle à la perfection. L’analyse vidéo, la préparation physique, le médical, l’encadrement logistique… rien n’a été laissé au hasard. C’est une victoire collective. Je les remercie du fond du cœur. Cette cohésion autour de l’équipe a été un facteur déterminant dans notre réussite.
Vous avez également salué l’implication de la Fédération. En quoi a-t-elle été déterminante ?
La Fédération nous a toujours soutenus. Elle a cru en notre projet dès le début. Nous avons eu les moyens de préparer cette compétition dans de bonnes conditions, avec des stages bien organisés, un calendrier respecté, et surtout une liberté de travail. C’est un cadre essentiel pour performer. Je tiens à remercier le président et toute l’équipe dirigeante pour leur confiance.
Comment avez-vous vécu ce match capital face au Bahreïn ?
C’était intense. Ce sont des moments forts où l’adrénaline est à son maximum. On essaie de rester concentrés, de garder la tête froide, mais on sent la tension. Quand le buzzer final a retenti, j’ai ressenti beaucoup de fierté, mais aussi un immense soulagement. Le travail de plusieurs semaines, les sacrifices, tout cela disparaît dans l’instant de la victoire.
Un dernier mot ?
Je voudrais simplement remercier tous ceux qui nous ont soutenus, les supporters qui étaient là, les membres de la Fédération, mais aussi l’ensemble du peuple algérien. Cette victoire est aussi la leur. Maintenant, place au travail. Ce n’est que le début d’un long chemin, mais nous avons déjà posé une pierre importante à l’édifice.
Propos recueillis par A. A.