Aquaculture: Opération d’ensemencement de 500 000 alevins de daurade royale à Oran
La ferme d’aquaculture marine «Aquanor», située à Cap Falcon, dans la commune de Aïn El Turck (Oran), a procédé à l’ensemencement d’environ 500 000 alevins de daurade royale, a indiqué, hier, le directeur de wilaya de la pêche et de l’aquaculture, Menaouer Meghni Sandid. Par Nabila T. Selon le même responsable, cette opération, effectuée en […]

La ferme d’aquaculture marine «Aquanor», située à Cap Falcon, dans la commune de Aïn El Turck (Oran), a procédé à l’ensemencement d’environ 500 000 alevins de daurade royale, a indiqué, hier, le directeur de wilaya de la pêche et de l’aquaculture, Menaouer Meghni Sandid.
Par Nabila T.
Selon le même responsable, cette opération, effectuée en fin de semaine, a été réalisée dans deux cages flottantes de la ferme «Aquanor», entrée en production au début de l’année 2025. Cette dernière avait déjà effectué une première opération d’ensemencement de daurade royale début juillet dernier. Il a précisé que cette action s’inscrit dans le cadre du programme annuel de cette ferme aquacole, qui vise à ensemencer environ 2,5 millions d’alevins de daurade royale et de loup de mer en quatre phases. Il a également souligné que ces opérations, accompagnées par la Direction de la pêche et de l’aquaculture, s’inscrivent dans le cadre du plan sectoriel de développement de l’aquaculture en mer, qui relève de la politique nationale visant à renforcer la sécurité alimentaire et à diversifier les sources de production halieutique. Selon la même source, l’ensemencement de 500 000 alevins de daurade royale devrait produire entre 120 et 200 tonnes de poissons, très prisés sur les marchés local et national. Le taux de survie de ces poissons jusqu’à ce qu’ils atteignent le poids commercialisable (entre 300 et 500 grammes par pièce) varie généralement entre 70 % et 90 % dans les systèmes d’élevage bien maîtrisés. Le directeur de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya d’Oran a souligné l’importance accordée par les autorités au développement de l’aquaculture, en tant que levier stratégique pour renforcer la sécurité alimentaire nationale. Il a mis en avant que ce secteur constitue une alternative durable à la pêche traditionnelle, contribuant à répondre à la demande croissante en protéines animales tout en préservant les ressources halieutiques naturelles. L’aquaculture contribue également à dynamiser l’économie locale et à créer des opportunités d’emploi dans les zones côtières.
N. T.