BAD: plus de 6.000 participants attendus aux assemblées annuelles à Abidjan en mai
ABIDJAN - Plus de 6.000 participants sont attendus à l’édition 2025 des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur le thème : "Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement". Ces Assemblées, les plus importantes de cette institution multilatérale de financement, réuniront les représentants des 81 pays membres pour examiner les activités de l’année écoulée et adopter des résolutions sur les grandes orientations futures. L’événement comprendra les travaux de la 60e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et ceux de la 51e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), guichet concessionnel du Groupe. Des chefs d’Etat et de gouvernement, ministres des Finances, gouverneurs de banques centrales, représentants du secteur privé, de la société civile, d’ONG, d’universitaires et de groupes de réflexion prendront part aux travaux. Cette édition sera marquée par l’élection du nouveau président de la Banque, pour un mandat de cinq ans, en remplacement d’Akinwumi Adesina, dont le second mandat arrive à terme. Cinq candidats sont en lice : Sidi Ould Tah (Mauritanie), Amadou Hott (Sénégal), Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud), Abbas Mahamat Tolli (Tchad) et Samuel Munzele Maimbo (Zambie), selon la liste publiée par la Banque. Les Assemblées permettront également de faire le point sur les progrès réalisés par les trois entités du Groupe (BAD, FAD et Fonds spécial du Nigéria) et d’aborder des questions clés comme la transformation numérique, la gouvernance ou encore le renforcement des institutions. Le thème choisi vise à identifier et valoriser les potentiels africains – humains, naturels, financiers et commerciaux – comme leviers de la transformation structurelle du continent. Cette stratégie s’inscrit dans la poursuite des Objectifs de développement durable, de l’Accord de Paris sur le climat, de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des "High 5" de la Banque. La BAD y présentera son Rapport sur l’efficacité du développement ainsi que ses Perspectives économiques en Afrique 2025, une analyse prévisionnelle de la conjoncture continentale. Des événements parallèles sont également prévus par la Banque et la Côte d’Ivoire, pays hôte. Créée en 1964 et basée à Abidjan, la BAD regroupe 81 membres, dont 54 pays africains. Son capital est passé de 250 millions USD à 318 milliards USD en six décennies, faisant d’elle la première institution multilatérale de développement du continent. L’Algérie, membre fondateur, en est l’un des principaux actionnaires régionaux.


ABIDJAN - Plus de 6.000 participants sont attendus à l’édition 2025 des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur le thème : "Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement".
Ces Assemblées, les plus importantes de cette institution multilatérale de financement, réuniront les représentants des 81 pays membres pour examiner les activités de l’année écoulée et adopter des résolutions sur les grandes orientations futures.
L’événement comprendra les travaux de la 60e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et ceux de la 51e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), guichet concessionnel du Groupe.
Des chefs d’Etat et de gouvernement, ministres des Finances, gouverneurs de banques centrales, représentants du secteur privé, de la société civile, d’ONG, d’universitaires et de groupes de réflexion prendront part aux travaux.
Cette édition sera marquée par l’élection du nouveau président de la Banque, pour un mandat de cinq ans, en remplacement d’Akinwumi Adesina, dont le second mandat arrive à terme. Cinq candidats sont en lice : Sidi Ould Tah (Mauritanie), Amadou Hott (Sénégal), Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud), Abbas Mahamat Tolli (Tchad) et Samuel Munzele Maimbo (Zambie), selon la liste publiée par la Banque.
Les Assemblées permettront également de faire le point sur les progrès réalisés par les trois entités du Groupe (BAD, FAD et Fonds spécial du Nigéria) et d’aborder des questions clés comme la transformation numérique, la gouvernance ou encore le renforcement des institutions.
Le thème choisi vise à identifier et valoriser les potentiels africains – humains, naturels, financiers et commerciaux – comme leviers de la transformation structurelle du continent. Cette stratégie s’inscrit dans la poursuite des Objectifs de développement durable, de l’Accord de Paris sur le climat, de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des "High 5" de la Banque.
La BAD y présentera son Rapport sur l’efficacité du développement ainsi que ses Perspectives économiques en Afrique 2025, une analyse prévisionnelle de la conjoncture continentale. Des événements parallèles sont également prévus par la Banque et la Côte d’Ivoire, pays hôte.
Créée en 1964 et basée à Abidjan, la BAD regroupe 81 membres, dont 54 pays africains. Son capital est passé de 250 millions USD à 318 milliards USD en six décennies, faisant d’elle la première institution multilatérale de développement du continent. L’Algérie, membre fondateur, en est l’un des principaux actionnaires régionaux.