Comment le capitalisme a métamorphosé la «communauté juive» en génocideurs
Une contribution de Khider Mesloub – Le capitalisme transforme tous les peuples en potentiels génocideurs. Les Anglais, Américains, Français, Turcs, Allemands, Cambodgiens, Rwandais, etc. ont démontré qu’ils peuvent perpétrer des génocides. Et, aujourd’hui, les Israéliens, ces habitants d’un pays colonial, pays fantoche créé par des juifs sionistes racistes et suprémacistes originaires ... Lire la suite

Une contribution de Khider Mesloub – Le capitalisme transforme tous les peuples en potentiels génocideurs. Les Anglais, Américains, Français, Turcs, Allemands, Cambodgiens, Rwandais, etc. ont démontré qu’ils peuvent perpétrer des génocides. Et, aujourd’hui, les Israéliens, ces habitants d’un pays colonial, pays fantoche créé par des juifs sionistes racistes et suprémacistes originaires de l’Europe.
Deux mille ans durant, les juifs étaient ostracisés et persécutés par les royaumes chrétiens d’Europe, considérés comme des parias héréditaires, autorisés uniquement à remplir certaines rares activités «professionnelles», notamment, pour une minorité fortunée, les fonctions de prêteurs d’argent, de «larbins financiers» des classes régnantes royales et ecclésiastiques.
Au cours de sa longue histoire millénaire, la communauté juive mondiale n’a jamais eu un Etat ni une armée. Car les juifs ne forment pas un peuple, mais une communauté religieuse de diverses origines ethniques éparpillées aux quatre du monde. Ainsi, dans les pays où ils étaient établis, les juifs ne portaient ni uniforme militaire ni armes, du fait de leur exclusion de la vie sociale et, corrélativement, des fonctions officielles par tous les pays chrétiens.
En quelques décennies, au tournant des XIXe et XXe siècles, l’Occident capitaliste, en pleine ère des colonialismes, impérialismes, fascisme et nazisme européens, émancipe ses sujets juifs pour les façonner à son image… militariste, raciste, colonialiste, impérialiste, génocidaire. Dévoyés par les puissances impérialistes européennes, endoctrinés par les idéologies nationalistes militaristes et génocidaires occidentales, les juifs d’Europe se fourvoient dans le chauvinisme ethnique et inventent le sionisme.
A ses origines, le sionisme est un mouvement laïc et nationaliste, et ses principaux défenseurs étaient athées. Ces sionistes, inspirés par la conférence de Berlin qui acte le partage et la division de l’Afrique entre puissances capitalistes européennes, élaborent le premier plan détaillé de colonisation de la Palestine, fondé sur l’expulsion de la population palestinienne autochtone et la délégitimation et la marginalisation dans son propre pays.
Ces juifs athées colonialistes forment le premier bataillon du sionisme, idéologie européenne raciste qui a comme projet de déporter, avec l’aide des puissances occidentales antisémites impatientes de se débarrasser de sa frange de population indésirable, les juifs au Proche-Orient pour coloniser la Palestine. C’est la naissance d’Israël. Au vrai, Israël, depuis sa création, est une base militaire occidentale, l’avant-poste colonialiste de l’Occident.
De la sorte, les Européens, après avoir, deux mille ans durant, considéré les juifs comme des parias héréditaires, au XXe siècle, concluent qu’il serait plus profitable, dans le cadre de la politique de régulation migratoire juive, de transformer leurs indésirables populations juives en paramilitaires au Moyen-Orient pour défendre les intérêts de l’Occident capitaliste.
Depuis 1948, date de la création de la base militaire occidentale ou Ghetto juif militarisé, les juifs sionistes servent de mercenaires. En endossant l’uniforme militaire occidental, en épousant son idéologie raciste et en adoptant ses méthodes de guerre génocidaire, les larbins soudards des Occidentaux ont trahi les enseignements des rabbins honorables et mémorables.
Le sionisme est un instrument de la politique impérialiste occidentale, en général, et américaine, en particulier. Ce sont les Occidentaux bourgeois qui ont façonné les juifs sionistes à leur image, modelé selon leur personnalité belliqueuse, psychopathique et génocidaire. Et non l’inverse. Avant de se convertir au sionisme, les communautés juives du monde entier étaient composées de braves hommes et femmes pacifiques, inoffensifs et spirituels.
Corollaire de cette conversion au sionisme belliciste, depuis 1948, l’Etat fantoche israélien est contraint, pour des raisons endogènes et exogènes, d’être en guerre permanente pour maintenir et pérenniser sa factice union nationale. Faute de quoi, il sombrerait par privation d’alimentation belliqueuse. Israël, à l’image à de ses parrains impérialistes des pays occidentaux, ne se nourrit que de guerres récurrentes et écœurantes. La paix lui est impossible (la faction bourgeoisie américaine liée au complexe militaro-industriel œuvre toujours en coulisses pour entraîner Israël dans des conflits armés contre les Palestiniens et, surtout, les pays arabes voisins). D’où cette impérative nécessité belliqueuse de transmuer le pays tout à la fois en camp retranché et quartier général militaire permanent.
Depuis la création de la colonie israélienne ou base militaire occidentale, l’Etat fantoche sioniste, soutenu par ses suzerains occidentaux, a déclenché délibérément au moins une dizaine de guerres contre les Palestiniens et les pays arabes frontaliers. Citons la guerre de Suez en 1956, la guerre de juin 1967, la guerre du Liban en 1982, l’occupation du sud du Liban (1982-2000), le premier soulèvement palestinien (1987-93), le deuxième soulèvement palestinien (2000-2005), la guerre avec le Hezbollah en 2006 et les quatre guerres menées contre Gaza en 2008-2009, 2012, 2014 et 2021.
Ainsi que l’a souligné le professeur Yeshayahou Leibowitz : «Les Américains ne sont intéressés que par l’idée de maintenir ici (en Israël) une armée de mercenaires américains sous l’uniforme de Tsahal.» «La force du poing juif vient du gant d’acier américain qui le recouvre, et des dollars qui le capitonnent.» Leibowitz a rappelé également la dépendance de cet Etat fantoche d’Israël à l’égard des Etats-Unis : «Chez nous, l’effondrement total peut se produire en une nuit : conséquence de la stupidité totale qui fait dépendre toute notre existence de l’aide économique américaine.»
En effet, sans l’appui logistique et l’aide massive militaire fournis par les Etats-Unis, l’Etat fantoche sioniste ne serait même pas capable de mener une opération de maintien de l’ordre contre la population palestinienne. De faire régner l’ordre colonial dans les Territoires occupés. D’opérer des incursions militaires régulières au Liban, en Syrie. De mener des frappes aériennes contre l’Iran, le Yémen, le Qatar.
Une chose est sûre, si le sionisme européen, œuvre de juifs athées suprémacistes, a transformé de nombreuses communautés juives de par le monde en colons en Palestine, les Occidentaux les auront métamorphosées en mercenaires psychopathes et sadiques, capables de mener des opérations militaires génocidaires, à l’instar de leurs maîtres yankees réputés pour leurs multiples génocides, ethnocides, destructions nucléaires (Hiroshima et de Nagasaki).
Le professeur Yeshayahou Leibowitz a déclaré : «L’Etat d’Israël n’est pas un Etat qui possède une armée, mais une armée qui possède un Etat.» On qualifie fréquemment Israël d’Etat théocratique. En réalité, Israël n’est pas un Etat théocratique mais un Etat militarocratique. C’est une militocratie. C’est l’armée qui détient les règnes du pouvoir et conditionne les esprits.
C’est logique. Israël est, depuis sa fondation, une caserne surarmée occidentale. Israël est peuplé de mercenaires. Israël est la garde prétorienne des puissances impérialistes occidentales. C’est un «Etat prétorien». Israël est un régime fondé sur le prétorianisme. Le prétorianisme est un système politique dans lequel les forces armées exercent une influence déterminante. Le prétorianisme est le mode de fonctionnement d’un régime politique dans lequel l’armée s’érige en pouvoir politique quasi indépendant. Israël, outre le fait d’être un immense ghetto juif, est une caserne à ciel ouvert où chaque Israélien endosse l’uniforme militaire à vie, où la Polémologie a supplanté l’apprentissage de la Thora.
Par ailleurs, l’Occident capitaliste a transformé l’entité sioniste en Etat terroriste chargé de semer la terreur au Moyen-Orient pour défendre ses intérêts géopolitiques et géostratégiques, c’est-à-dire contrôler et orienter le développement de cette région recelant la plus grande réserve de pétrole au monde. Y compris par la guerre génocidaire, comme l’illustre l’actuelle opération militaire exterminatrice menée à Gaza, soutenue, financée et armée par toute la classe dominante et dirigeante occidentale en générale et états-unienne en particulier.
Certes, ce sont les mercenaires sanguinaires judéo-sionistes israéliens qui conduisent la guerre génocidaire dans le territoire de Gaza et, désormais, celui de la Cisjordanie, pour accaparer les gisements de gaz et de pétrole de la Palestine. Mais ce sont les Occidentaux, en particulier les Etats-Unis, qui président à cette opération génocidaire.
Israël dépend entièrement de l’aide militaire américaine (depuis le déclenchement de l’opération militaire génocidaire contre les Gazaouis, l’administration Biden puis Trump a expédié plus de 100 000 tonnes d’armes à Israël), du soutien diplomatique de Washington, des subventions financières des Etats-Unis. L’Etat américain ne déverse pas sans compter argent et armes sous l’instigation du lobby sioniste (AIPAC) mais du lobby militaro-industriel. Au final, la faction bourgeoise du complexe militaro-industriel est la seule gagnante. Elle s’enrichit grâce à l’argent du contribuable américain et du mercenariat sioniste belliciste et destructeur. Elle se nourrit donc de la chair à exploiter américaine, de la chair à canon juive israélienne et se désaltère du sang des Palestiniens (Libanais, Syriens, etc.).
Que symbolise la constitution de cet Etat fantoche sioniste, sinon la dernière création du grand ghetto juif militarisé instauré sur une terre dépourvue durant des siècles de tout «foyer juif». Une terre habitée pendant des siècles par des Palestiniens de toutes confessions.
Le sionisme a toujours prétendu protéger les juifs. Libérer les juifs de leur statut de parias héréditaires.
Or, depuis la création de l’Etat fantoche d’Israël, véritable ghetto-forteresse militarisé, les dirigeants sionistes ont constamment mis les juifs en danger, en les sacrifiant pour sauvegarder cette base militaire occidentale. Israël, cet immense ghetto-forteresse juif surarmé, planté au cœur de l’Orient, est devenu l’endroit le plus dangereux au monde pour les juifs.
Ironie de l’histoire, depuis le 9 octobre 2023, les paramilitaires juifs sionistes de l’Occident sont redevenus des parias, non pas de l’Europe, mais du monde entier. Pis, les sionistes auront ressuscité l’antisémitisme.
Depuis bientôt un siècle, le sionisme bafoue les valeurs de la Thora. Pour cette raison, le sionisme génocidaire a perdu toute légitimité de se référer au judaïsme authentique, cette matrice des trois religions abrahamiques, ce culte millénaire qui a tant donné à l’humanité.
Le sionisme, idéologie colonialiste européenne qui se sert des juifs pour les transformer en mercenaires en Orient, est synonyme de racisme, de suprémacisme, de bellicisme, de guerres impérialistes permanentes et, depuis octobre 2023, de génocide. De crime contre l’humanité.
Aujourd’hui, la communauté juive disparate, de communauté hébraïque opprimée et pacifiste, s’est métamorphosée en Etat-nation ethnique juif, suprémaciste et impérialiste. Et, actuellement, en Etat colonial génocidaire. Jamais, dans toute leur histoire millénaire, les juifs n’ont tué, en l’espace de deux ans, autant d’êtres humains.
Quand les juifs se rendront-ils compte qu’Israël n’est pas devenu le sauveur des juifs, mais la plus grande menace existentielle pour eux ; et le sionisme, enfant bâtard du capitalisme, le plus grand péril pour l’humanité car il est synonyme, outre de génocide des Palestiniens, de racisme, suprémacisme, fascisme, nazisme, vecteur de guerres chroniques ?
Au final, le capitalisme aura émancipé les juifs pour les transformer en barbares, notamment par leur affiliation au sionisme. Pour recouvrer leur humanité, les juifs sionistes doivent se délivrer et du sionisme et du capitalisme. Cela implique pour les citoyens israéliens déposer les armes (encore mieux : les retourner contre leurs dirigeants sionistes pour les neutraliser définitivement et contre les puissances impérialistes occidentales dans le cadre d’une guerre sociale anticapitaliste menée de concert avec leurs frères de classe palestiniens, pour les annihiler définitivement), démanteler leur ghetto-forteresse paranoïde militarisé, restituer la Palestine à ses authentiques habitants, les Palestiniens.
Une fois avoir abjuré le sionisme, apostasié leur doctrine suprémaciste et ségrégationniste, les juifs demeurés en Palestine libérée, du moins ceux (dirigeants et officiers) qui n’auront pas été jugés et condamnés pour crime contre l’humanité, auront toute leur place sur cette terre des trois religions, dans le cadre d’un Etat unique «républicain et sécularisé», qu’on pourrait baptiser «Gazastine», en hommage au martyre subi par Gaza, et comme un formidable pied de nez fait aux défunts sionistes qui voulaient effacer Gaza l’éternelle de l’histoire.
K. M.