Festival de la musique citadine d’Annaba : Clap final sur une soirée éclatante !

Après plusieurs jours de musique, d’émotion et de partage, le festival de la musique et de la chanson citadine d’Annaba a baissé son rideau avant-hier, samedi 17 mai, au théâtre régional Azzedine-Medjoubi. Une dernière soirée éclatante, rythmée par des performances vibrantes et une affluence record du public, est venue couronner une édition mémorable. Dans son allocution, le wali Abdelkader Djellaoui n’a pas manqué de souligner l’importante présence des familles annabies et d’un large public. Il a réitéré sa volonté d’encourager toutes les initiatives artistiques pertinentes ainsi que tous les créateurs. « Investir dans la culture, c’est investir dans l’humain, dans la conscience et dans l’édification d’une société civilisée, fière et attachée à son identité, ayant les capacités d’accompagner les mutations actuelles », a-t-il déclaré. Il a également remercié le commissaire du festival, Kamel Benani, et toute son équipe jeune et dynamique. Dans son allocution d’ouverture, Kamel Benani a tenu à saluer la présence des Annabis, l’implication des artistes, les efforts de son équipe et le soutien des autorités locales et du ministère de la Culture. La soirée a été marquée par les passages de Dib l’Ayachi, de Reda Arfaoui et de Karim Boughazi, venu de Tlemcen. L’artiste tunisien Mohamed Jebali a, quant à lui, enflammé la scène en rendant un hommage à l’icône Warda El Djazairia, disparue un 17 mai. Les points forts de cette édition sont nombreux. Outre l’importante affluence du public, plusieurs espaces de la ville ont été investis. Le café matinal des artistes sur le Cours de la Révolution a particulièrement été apprécié, notamment par le wali qui s’est exprimé en ces termes : « Nous vous avons vus sur le Cours, tous ensemble, soudés. » Une autre rencontre, réunissant d’anciens élèves de l’école municipale Hassen Annabi, a également suscité des échos positifs. L’Institut Régional de Formation Musicale (IRFM) a accueilli une master class sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans la musique.  Dar Syouda, dans la vieille-ville, a été le théâtre d’un atelier de restauration d’instruments de musique, tandis que la maison de la culture Mohamed-Boudiaf a abrité une journée scientifique. Le festival a remporté un franc succès, attirant une foule enthousiaste tout au long de l’événement. Les performances impressionnantes des artistes, la qualité sonore exceptionnelle et le talent des musiciens ont largement contribué à cette réussite. Malgré leur jeunesse, les organisateurs ont fait preuve d’une grande maturité et d’un esprit d’entraide exemplaire. Leur cohésion et leur motivation commune leur ont permis de mener à bien chaque étape de l’organisation et de faire de ce festival une véritable réussite.

F. Z. B

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