Festival: panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Coup d’envoi de la 29e édition

La capitale burkinabè vibre au rythme de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), un événement majeur qui célèbre la richesse et la diversité du cinéma africain. Du 22 février au 2 mars 2025, cinéastes, acteurs et passionnés se réunissent autour du thème «Cinémas d’Afrique et identités […]

Fév 23, 2025 - 22:46
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Festival: panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Coup d’envoi de la 29e édition

La capitale burkinabè vibre au rythme de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), un événement majeur qui célèbre la richesse et la diversité du cinéma africain. Du 22 février au 2 mars 2025, cinéastes, acteurs et passionnés se réunissent autour du thème «Cinémas d’Afrique et identités culturelles».
La cérémonie d’ouverture, grandiose et émouvante, s’est tenue au Palais des sports de Ouaga 2000, transformé en un véritable temple du septième art. En présence des présidents du Burkina Faso et du Tchad, pays invité d’honneur, un hommage solennel a été rendu aux Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’au regretté cinéaste malien Souleymane Cissé, disparu quelques jours avant l’événement. Dans son discours d’ouverture, prononcé par Pingdwendé Gilbert Ouedraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement, le président du Faso a souligné l’importance du cinéma africain comme vecteur
d’identité et de résistance. «Le cinéma est, en effet, un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de notre culture, de nos valeurs, de nos rêves et de nos luttes», a-t-il déclaré. Le ministre Gilbert Ouédraogo a d’ailleurs invité les professionnels du 7e art à faire du cinéma un outil de transformation sociale et culturelle. «Au-delà donc de la fiction, le cinéma africain devra davantage participer à déconstruire en nous les murs du complexe pour ériger en chacun la tour de toutes les possibilités», a-t-il souligné.
«Nos histoires doivent être racontées par nous-mêmes», a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité pour les Africains de s’approprier leurs récits et de promouvoir leurs propres perspectives à travers le cinéma. «La culture est un pilier fondamental de notre identité. Le Fespaco est une plateforme essentielle pour l’échange et la collaboration, un vecteur de développement culturel et économique. Ensemble, soutenons les jeunes talents et promouvons la diversité africaine», a-t-il ajouté. Il est à noter que l’Algérie, un pays habitué de cet évènnement, est présente avec six films dont «L’Effacement» de Karim Moussaoui, «Amakki» de Celia Boussebaâ, «Boussa» de Azeddine Kasri, «Khamsinette» de Assia Khemici dans la section documentaire, mais aussi «Zinet, Alger, le Bonheur et Boudjemaa & la maison cinéma» de Mohamed Latrèche ainsi que «Frantz Fanon» d’Abdenour Zahzah. M. K.