Feyenoord Rotterdam Van Persie flatte Hadj Moussa

Après une victoire cruciale de Feyenoord face à Fenerbahçe (2-1), lors du match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, Robin van Persie n’a pas tari d’éloges à l’égard d’Anis Hadj Moussa, buteur décisif dans les arrêts de jeu. L’international algérien, titularisé d’entrée par son coach, a scellé le sort de la rencontre d’une tête imparable et implacable à la 92e minute, confirmant ainsi son importance grandissante dans l’effectif néerlandais.

Par Mahfoud M.
Interrogé en conférence de presse à l’issue de la rencontre, l’entraîneur néerlandais s’est longuement exprimé sur la progression du joueur de 23 ans. Dans un ton calme mais admiratif, Van Persie a déclaré :
«Si on regarde Hadj Moussa, ce n’est peut-être pas le leader le plus évident de l’équipe. Mais indépendamment du capitanat, je vois en lui énormément de potentiel en tant que joueur. Je pense que Hadj Moussa est promis à un grand avenir, que celui-ci l’attend déjà, et qu’il est, dans son parcours, en train de devenir la meilleure version de lui-même. Il peut vraiment tirer profit de cette période, et il peut aussi devenir un vrai leader dans cette équipe, ce qu’il est déjà, en réalité». Au-delà de son but, Hadj Moussa a impressionné par son activité et son implication défensive. Il a récupéré plusieurs ballons clés et montré qu’il n’était pas seulement un atout offensif. Sa capacité à briller dans les moments décisifs et à répondre présent face à la pression renforce la confiance que Van Persie place en lui. A quelques jours du match retour à Istanbul, son but pourrait peser lourd dans la balance. Mais plus encore, les mots de Van Persie pourraient encore propulser la carrière d’un joueur qui, désormais, ne cache plus ses ambitions.

Zerrouki : «Je n’ai jamais eu le rôle que je voulais à Feyenoord»
De son côté, et de retour au FC Twente après une saison décevante à Feyenoord, Ramiz Zerrouki s’est longuement exprimé sur les raisons de cet échec et sur les coulisses de son retour à Enschede. Dans un entretien accordé à plusieurs médias néerlandais, dont Tubantia et Algemeen Dagblad, l’international algérien de 27 ans est revenu avec franchise sur son passage mouvementé à Rotterdam.
Transféré à Feyenoord à l’été 2023 après avoir forcé son départ de Twente, Zerrouki admet que cette expérience ne s’est pas déroulée comme il l’espérait. «J’ai vécu de bons moments à Rotterdam : j’ai gagné la Coupe, la Supercoupe, et j’ai disputé de beaux matchs en Ligue des Champions. Mais il y a aussi eu des périodes difficiles», reconnaît-il. Le milieu de terrain explique notamment qu’il n’a jamais eu la liberté nécessaire pour s’exprimer pleinement : «Parfois, je me sentais comme contrôlé par une manette de PlayStation. J’étais cantonné à une position fixe, sans marge d’expression». Il poursuit : «Je préfère ne pas trop regarder en arrière, mais honnêtement, je n’ai jamais eu le rôle que je voulais. On ne peut pas dire qu’on m’ait réellement donné ma chance sur la durée». C’est dans ce contexte que Jan Streuer, dirigeant du FC Twente, l’a discrètement sondé sur un retour. «Jan m’a appelé il y a quelque temps, très prudemment. Il m’a exposé son plan. J’y ai réfléchi, et ce sentiment fort que j’ai pour ce club est revenu. J’ai su que je devais accepter».
Zerrouki insiste toutefois : «Contrairement à ce que certains pensent, je ne suis jamais parti en mauvais termes avec Twente. Oui, il y a eu un désaccord au moment du transfert. Mais nous avons toujours gardé de bonnes relations, dans le respect. On n’a jamais emporté ce différend dans l’avenir».
M. M.