Filière très lucrative en expérimentation : Le safran « Made in Algeria » prend racine à Constantine
Le Centre de Recherche en Biotechnologie (CRBt) a lancé avant-hier, mercredi 4 septembre, ses premières expérimentations de culture du safran sur la station expérimentale d’El Karia El Hamra, située dans la commune d’El Khroub. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale initiée par le président de la République, visant à encourager et soutenir la culture […] The post Filière très lucrative en expérimentation : Le safran « Made in Algeria » prend racine à Constantine first appeared on L'Est Républicain.

Le Centre de Recherche en Biotechnologie (CRBt) a lancé avant-hier, mercredi 4 septembre, ses premières expérimentations de culture du safran sur la station expérimentale d’El Karia El Hamra, située dans la commune d’El Khroub. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale initiée par le président de la République, visant à encourager et soutenir la culture de cette épice rare et précieuse, dont la réputation dépasse largement les frontières. Plus d’un millier de mètres carrés ont été plantés lors de cette journée inaugurale, marquant l’élargissement géographique d’un programme déjà expérimenté avec succès dans d’autres régions du pays. nSelon le professeur Boualam Harfi, chercheur au centre et directeur du département de recherche en biotechnologie et agriculture, cette étape constantinoise prolonge les travaux entrepris à l’École Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), à Alger. Le programme prévoit une nouvelle implantation le 6 octobre 2025 dans la wilaya de Ghardaïa, traduisant une approche progressive et méthodique dans le développement de cette filière agricole. Les chercheurs soulignent que ces expérimentations revêtent une double portée : économique et scientifique, avec des perspectives prometteuses pour l’Algérie. Ils considèrent que le safran, en plus de sa valeur marchande, peut devenir un levier d’innovation agricole et un vecteur de modernisation pour certaines exploitations. Les résultats préliminaires permettront d’évaluer la capacité de production et la qualité du safran algérien. Cette démarche repose sur les conclusions encourageantes d’un projet pilote mené à Biskra, où le safran local avait été classé en qualité grade A. Une telle distinction a renforcé la conviction des acteurs impliqués que le pays dispose de conditions favorables pour développer une culture de haut niveau. Ces succès ont incité le ministère concerné, avec l’appui de la présidence de la République, à élargir le projet à l’échelle nationale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la diversification agricole du pays.
Rafik S.
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