Forum d’affaires algéro-chinois : Une opportunité pour booster le partenariat

Les travaux du Forum algéro-chinois ont eu lieu hier mardi au matin, au Centre International des Conférences (CIC) d’Alger, en présence de plus de 200 opérateurs économiques issus des deux pays. L’occasion de mettre en lumière la bonne santé du partenariat entre Alger et Pékin. « Partenariat solide, coopération économique durable » : tel est l’intitulé de ce Forum, qui vise à inscrire les relations sino-algériennes dans une vision à long terme, axée sur la souveraineté industrielle, l’innovation technologique et la compétitivité, selon les propos du ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb. Les entreprises des deux pays présentes au Forum, issues de divers secteurs, tels que l’industrie, le numérique, l’énergie solaire, l’industrie pharmaceutique, le textile, la mobilité intelligente ou encore les technologies vertes, ont pris part à cette rencontre, dont il est attendu qu’elle identifie les moyens de booster l’investissement chinois en Algérie. Un chiffre a été donné par le ministre lors de son intervention : 12,5 milliards. C’est le montant des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Chine durant l’année 2024, Ghrieb appelant à « doubler ce volume pour l’année 2025 ». « L’Algérie est devenue le plus grand marché commercial pour la Chine en Afrique. Aujourd’hui, la Chine est devenue un partenaire stratégique, solide et fort », s’est-il félicité. Pour sa part, Omar Rekache, directeur général de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI), a expliqué que cette dynamique est la résultante « des facilités administratives nécessaires consenties aux investisseurs chinois pour les encourager à établir des partenariats avec eux dans divers domaines », tout en mettant en avant la dynamique des investissements de l’« Empire du Milieu » dans notre pays. Des facilités qui traduisent, selon le même responsable, la forte volonté politique de développer la coopération bilatérale avec la Chine et de transformer ses projets en partenariats prometteurs. « L’Algérie offre à la Chine un climat basé sur la transparence et la facilitation administrative », a-t-il ajouté. Un autre chiffre révélé par le patron de l’AAPI : pas moins de 42 projets d’investissement chinois enregistrés auprès de l’Agence, pour une valeur de 4,5 milliards de dollars. « L’Algérie dispose d’infrastructures et de zones industrielles qui offriront aux investisseurs étrangers en général et aux investisseurs chinois en particulier de nombreuses opportunités de coopération et de partenariat, dans divers domaines », a fait valoir Rekache, qui fait écho au discours du président de la République devant les opérateurs économiques nationaux. Cela en rappelant que, dans le cadre du nouveau paradigme économique que l’Algérie est en train de mettre en place, l’investissement étranger fait figure de levier, citant à ce propos l’exemple chinois et son leadership en Algérie.

H. Khellifi/AG

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