La condamnation de l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri est un complot
Par Abdelkader S. – Algeriepatriotique révélait en janvier 2019 de nombreux éléments troublants qui indiquent clairement que l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre [Ahmed] Djouhri, qui a révélé le scandale du financement secret de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, est victime d’une cabale. En effet, des sources proches du dossier avaient ... Lire la suite

Par Abdelkader S. – Algeriepatriotique révélait en janvier 2019 de nombreux éléments troublants qui indiquent clairement que l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre [Ahmed] Djouhri, qui a révélé le scandale du financement secret de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, est victime d’une cabale.
En effet, des sources proches du dossier avaient dévoilé à notre site les dessous de cette affaire à travers laquelle certaines officines cherchent à sauver Nicolas Sarkozy et avec lui tout l’establishment impliqué dans le renversement et l’assassinat de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pièce maîtresse dans cet imbroglio politico-judiciaire sur fond de scandale financier. Preuve en est : Djouhri se trouve derrière les barreaux, tandis que le principal coupable est toujours libre malgré sa condamnation à une lourde peine de prison ferme. «Les deux seuls prévenus qui ont été incarcérés sont les deux Arabes», s’est indigné son avocat, Maître Charles Consigny.
La justice française avait été actionnée par des cercles politiques pour faire «rapatrier» le témoin gênant par la force de la loi. Mais Alexandre Djouhri, 66 ans, qui vit dans trois pays différents – la France, la Suisse et la Grande-Bretagne – n’était pas facile à «alpaguer». Et, bien que connaissant son adresse à Genève où il a le statut de résident, la police française avait tenté de le convoquer par des voies détournées – des courriels et des SMS – au lieu de lui envoyer une notification officielle. Feignant ignorer son adresse, la justice avait alors lancé un mandat d’arrêt à son encontre.
Les juges suisses n’ayant pas voulu se mêler de l’affaire aux relents fortement politiques, leurs homologues britanniques, ne flairant pas la machination, avaient plongé aveuglément dans le bourbier franco-français et procédé à l’arrestation du «fugitif» avant de se rendre compte du piège que leur avaient tendu les magistrats français.
Par ailleurs, une autre source s’était étonnée, dans un courriel adressé à notre site, du rapprochement fait entre Alexandre Djouhri et Alexandre Benalla. Des journaux français avaient affirmé que les deux hommes s’étaient rencontrés à Londres, mais notre source avait expliqué que cette rencontre, tout à fait inopinée, ne signifiait aucunement qu’Alexandre Djouhri entretiendrait une quelconque relation avec l’ancien membre du cabinet d’Emmanuel Macron, au cœur d’une tempête médiatique particulièrement violente, à l’époque.
Qu’est-ce qui a changé depuis pour que Londres décidât de remettre le très gênant Alexandre Djouhri aux autorités françaises pour qu’il finisse dans une cellule, tandis que Nicolas Sarkozy continue, comme si de rien n’était, de faire son jogging matinal, flanqué de gardes du corps payés par le contribuable français ?
A. S.